BILAN DEFINITIF DE LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE LA PLUS NULLE DE L’HISTOIRE … POUR LES AUTRES, MAIS SURTOUT POUR NOUS ! ! !
A tout seigneur tout honneur.
Seul honneur même, car nous n’allons pas faire le bilan de celles et ceux qui ne nous intéressent pas. De toute façon, l’ensemble des analystes, quel que puisse être leur camp, est pour une fois d’accord pour affirmer que l’élection présidentielle aura été le cadre d’une campagne d’une affligeante et bien piètre qualité par rapport aux enjeux annoncés. De Buffet à Villiers, tout aura été bas, petit, en un mot minable.
Nous allons donc concentrer notre analyse sur le candidat résiduel de la Droite Nationale, Jean Marie Le Pen, représentant pour lequel nous avons finalement décidé de voter et de faire voter une dernière fois, comme dans un ultime sacrifice, pour toutes les raisons plus que valables que nous avons déjà largement développées, mais surtout par défaut, en l’absence de tout autre choix possible. Ce n’est pas en accord avec nos idées ? Peut être ! Ce n’est pas très positif ? Sûrement quant au fond ! Ce n’est pas dans l’allégresse ? C’est très clair ! Cependant, au risque de nous répéter, nous n’avions pas d’autre choix.
Nous respectons celles et ceux (de nos camarades) qui ont fait le choix du candidat du MPF, parce que, partis du FN ou du MNR, ils avaient quelque chose à défendre, à commencer par leur structure militante locale. Ce choix est respectable car il s’inscrit dans une logique politique particulièrement saine, car basée sur l’enracinement de nos idées. Nous appellerons sans doute à voter pour la plupart de nos amis partis au MPF aux élections législatives, s’il n’y a pas d’union de toute la droite nationale. Nous respectons également celles et ceux qui ont fait le choix de l’abstention ou du vote blanc, en tous les cas du « non soutien » à Le Pen, (Bernard Antony et certains de ses amis dans ses réseaux + quelques mouvements autonomes, quelques régionalistes, de même que les sympathisants de ces formations et associations), car ils l’ont fait sur la base de certaines idées qui pour eux ne sont pas négociables, comme l’islamisme, l’euthanasie, le jacobinisme extrémiste, notamment (nous y reviendrons). Enfin, nous respectons bien évidemment celles et ceux qui se détourneront de Le Pen, car ils ont eu le sentiment profond, durant toute la campagne, d’être traités en parias et en harkis, comme quantité négligeable, et qui en ont marre des insultes, humiliations et quolibets. Nous parlons bien sur des « petits, des sans grades », qu’ils soient militants, sympathisants et électeurs du MNR, d’autres organisations, ou bien de simples français victimes de l’immigration-invasion. Il faut avoir le cœur bien accroché pour aller voter Le Pen la fleur à la boutonnière quand on est MNR et qu’on entend les injures qui fusent depuis le Paquebot, quand on est Pied Noir et qu’on entend des références incessantes à de Gaulle ou quand on habite Argenteuil et qu’on n’a pas la chance d’être « black, beur, pote », statut permettant de se voir décerner un brevet de « Francitude à part entière ».
Respecter c’est comprendre et admettre, mais ça ne veut certainement pas dire être d’accord. Nous pensons que nos camarades aujourd’hui au MPF pouvaient remettre à l’après présidentielle leur volonté de se faire entendre. Nous pensons que Bernard Antony et les autres pouvaient fort bien appeler au vote, comme nous l’avons fait, sans jamais rien céder sur l’essentiel. Personne ne veut que « ses petits enfants puissent lui reprocher plus tard de mauvais choix », mais il y a une grande différence entre l’acceptation à minima et l’adhésion dévote. Nous pensons que les insultes d’un petit clan doivent glisser sur les gens d’honneur et que, de toute façon, les reniements évidents ne dureront que le temps que la réalité s’affiche de nouveau et de façon alarmante. C’est pourquoi nous invitons tous les déçus à bien réfléchir. C’est le moment d’être adulte et responsable, et même de prendre exemple sur les électeurs socialistes, qui, dans leur immense majorité ne supportent pas Ségolène Royal mais vont tout de même voter pour elle, dans un ultime réflexe pavlovien, afin d’éviter une nouvelle dérive. Il nous semble que nous pouvons et que nous devons faire de même : Voter tout en n’étant pas d’accord ! C’est certes la normalisation par le bas, mais c’est aussi une forme de maturité. Ce n’est pas enthousiasmant de voter contre les autres ou par défaut, nous le savons bien, mais, encore une fois, tous les candidats sont touchés par ce phénomène, à des degrés divers mais sans aucune exception.
Venons en maintenant au bilan définitif vu de notre côté. Quelqu’un nous avait écrit il y a quelques temps, que, malgré notre appel au vote, « aucune initiative de Le Pen ne trouvait grâce à nos yeux ». Et bien OUI, c’est vrai et nous ne nous en cachons pas. Le bilan de Jean Marie Le Pen dans cette campagne est ultra négatif, catastrophique, et nous considérons cette élection comme la plus sombre, au plan propagande et diffusion des idées, que nos milieux aient jamais connu.
Nous avons assez critiqué tous les aspects de la campagne désastreuse de Jean Marie Le Pen, dans nombre d’articles, sans revenir dessus dans le détail. Aussi, nous allons surtout synthétiser avant de dresser un bilan prévisionnel.
Y a-t-il eu reniements ? Evidemment ! Dire le contraire relèverait de la plus grande mauvaise foi. Qu’on appelle ça reniements, trahisons, renoncements, ruptures des digues ou déplacements des lignes de résistances, il y a bel et bien eu de très forts signes de multiples reniements de Jean Marie Le Pen, sous l’impulsion de sa fille Marine, du très fade Louis Aliot, de Jean Claude Martinez aussi, avec quelques autres supplétifs de moindre envergure comme le sociologue autoproclamé Alain Soral, plus le talentueux Olivier Martinelli, Jean Touze ou Julien Sanchez, inconnus avant le lancement de cette campagne.
Existe-t-il des preuves de ces reniements ? Bien sur que oui. Le Pen a beau affirmer le contraire, l’effet boomerang est assuré. Textes, livres, discours, journaux, programmes, enregistrements audio et vidéo, toutes les archives existent et sont indiscutables. Il n’y a que les aveugles volontaires qui ne voient jamais rien. OUI, il y a eu reniements multiples, sur quantité de nos idées. Ca a commencé, après le scandale du PACS en 2005 dénoncé fort à propos par Bompard, par de larges fissures à propos de l’avortement, de la peine de mort, de la religion, de l’Euro, de l’Europe, de l’économie, du social avec les syndicats et le travail des femmes, et même de l’aménagement du territoire. L’emblème de ces fissures aura été Jean Claude Martinez, qui, sur Itélé (notamment), aura été jusqu’à affirmer qu’il se battait effectivement contre la peine de mort, qu’il ne fallait pas toucher à la Loi Veil, qu’il n’avait rien contre l’Euro, que l’avenir de la Nation passait par l’alternationalisme (SIC) et que, finalement, la « préférence nationale » il fallait la faire pour faire plaisir, mais qu’elle ne réglerait rien en soi.
C’était la première apparition (et la dernière en date) de Martinez à la TV (il passera également deux fois à la radio, point). Martinez est un cas à part chez nous. Un iconoclaste comme on dit. Arrivé du PS (de Jules Moch, le socialiste ayant fait tirer sur les communistes pour être très précis), probablement un des très rares pieds noirs passé par le RPR, il est inclassable. Professeur de droit fiscal, défenseur de la « très grande France » (Francité et Francophonie), partisan de l’Europe Latine et Méditerranéenne, il a toujours défendu mordicus son indépendance et son originalité. Personne ne nie ses atouts, mais tout le monde reconnaît aussi ses limites. Il a toujours échoué en tout dans l’enracinement militant, que ce soit par le bas, (il a échoué dans la succession de Pierre Sergent, puis dans l’Aude et maintenant l’Hérault), par le haut, (Européennes 1999), ou à côté, (échec total avec son Cercle National Agriculture). Bref, le militantisme c’est pas son truc. Reste que Martinez est un patriote, à sa manière mais un patriote quand même, et que surtout, il a des idées, mieux des convictions. Ses points de convergence avec le clan de Marine Le Pen sont au moins équivalents avec ses désaccords profonds. Ceci explique la méfiance de Lang et Gollnisch vis-à-vis de lui, comme l’aversion des autres, avant tout pour son indépendance d’esprit. Il a commencé cette campagne en étant, non pas le grand coordinateur (comme l’a affirmé à tort, à travers et comme d’habitude l’actuel Minute), mais l’initiateur des quatre points cardinaux de la vision mondiale de la politique de JMLP (Eau, Education, Alimentation, Médicaments – il aurait pu ajouter Energie). Il a été définitivement écarté de la campagne sans ménagement il y a quatre semaines, pour avoir déclaré sur RTL ceci, voulant alerter et prévenir une catastrophe annoncée voire programmée : « Maintenant, c’est la dernière ligne droite, c’est donc l’heure des stars, des Zidanes. Il est temps de faire jouer nos atouts, c'est-à-dire les Lang, Gollnisch, Martinez ». Depuis, il n’est même plus fait mention de lui dans la campagne. Marine Le Pen y a gagné le surnom d’Attila.
Reste que, malgré ses atouts, Martinez aura partagé, avant tout, avec la « direction de campagne », l’ouverture aux français d’origine immigré, ouverture faite sans aucun discernement, de manière totalement improvisée, sans tenir compte de la logique des fondamentaux et en faisant table rase du passé, c’est bien la le drame.
Ce reniement là aura été le plus marquant et le plus spectaculaire. C’est plus une question de fond que de forme. En effet, le FN a toujours affirmé, à juste titre, que ceux qui voulaient rester français, à condition de choisir la seule nationalité française et de respecter nos lois, étaient des français à part entière. La différence est plus subtile, mais malheureusement bien réelle. Auparavant, le FN, même s’il en parlait peu, basait, en plus du reste, sa politique d’immigration et d’Identité sur deux points cruciaux. D’abord, la réactivation de la possibilité de déchoir de la nationalité toute personne se comportant comme le national d’un pays étranger, mais surtout la possibilité de revenir sur quantité de naturalisations. Certains l’ont peut être oublié, mais pas nous. Le principe de non rétroactivité de la Loi ne peut concerner que … la Loi. Or, depuis 25 ans, la majorité des naturalisations, surtout dans les années Mitterrand, ont été décidées par de simples décrets et jamais votées par L’Assemblée Nationale. D’ailleurs la rétroactivité existe et est visible tous les ans en ce qui concerne les impôts. CQFD. En se privant volontairement de ces armes là, le FN a bel et bien déplacer nos lignes de résistance, et donc mis en péril nos capacités de réaction dans l’avenir.
Voilà bien là le premier grand reniement, la première trahison. Mais il y en a eu d’autres. Oh, elles ne sont pas nombreuses, en fait trois, mais elles sont de tailles et empêchent définitivement certains de voter pour Jean Marie Le Pen. Ces trois fautes sont les suivantes. Premièrement, il y a, en corollaire à l’immigration et à l’Identité, la position de Le Pen sur l’Islam. En déclarant que « l’Islam est un facteur de cohésion sociale dans les banlieues », en n’étant plus opposé à la construction de mosquées, (même « normales et non Cathédrales – Kesaco ?), et en ne s’opposant plus au port du voile islamique, (même sans « Burka » - SIC), Jean Marie Le Pen a choqué plus d’un patriote, c’est une certitude, nous en avons des preuves tous les jours.
Deuxièmement, il y a eu le scandale de l’euthanasie, quand Le Pen a appliqué des critères économiques et financiers à ce problème, en étant le premier (et le seul pour le moment) homme politique (qui l’eut cru ?) à déclarer : « Il y aura bientôt 100.000 centenaires en France, ce sera un gouffre financier, qui va payer, comment allons-nous faire ? ». Chez certains, ces propos furent considérés comme rédhibitoires.
Troisièmement, il y a l’affaire bien réelle et non anecdotique du Jacobinisme extrémiste qu’aura affiché, tout au long de la campagne Jean Marie Le Pen et la « direction de campagne ». Ce fut pure folie de renoncer au syncrétisme basée sur le grand principe naturel de la subsidiarité, principe actualisé et modernisé pendant tant d’années par des personnalités aussi différents que Jean Pierre Stirbois, Bernard Antony, Pierre Vial, Jean Claude Bardet, de Gubernatis, Bruno Mégret (pourtant très républicain), etc. Ce fut d’autant plus criminel contre sa propre candidature, que ce constructivisme néfaste a détourné du vote Le Pen quantité d’authentiques patriotes qui se sont sentis insultés, en Corse, en Bretagne, en Alsace, en Savoie, au Pays Basque, notamment. Cet extrémisme jacobin s’est accompagné d’un laïcisme tout aussi extrémiste, Marine Le Pen réussissant l’exploit d’aller jusqu’à renoncer (il faut tout de même le faire) à la définition minimaliste de la Loi de 1905, qui séparait l’Eglise de l’Etat, en faisant sienne (et donc celle du FN canal officiel), la définition actuelle imposée par le système qui veut que la laïcité soit l’affirmation de l’athéisme de l’état plaçant en France toutes les religions sur un strict plan d’égalité absolu, le tout conduisant inévitablement au refus de la reconnaissance de nos valeurs chrétiennes. On est à des années lumières de la doctrine historique du Front comme des propos de toujours de Jean Marie Le Pen. Comme l’a dit notamment Bernard Antony, si nous n’avons pas les deux pieds bien ancrés sur le sol ferme de l’intellect, alors attention les yeux, car plus rien ne sera possible.
Il y aura donc bel et bien eu une douzaine de cassures et quatre reniements bien précis. (Immigration – Identité ; Islam ; Défense de la Vie et principe de Subsidiarité)
Nous ne parlons là que du fond, pas de la forme, de la réalité programmatique et non de l’image sur laquelle nous allons immédiatement revenir.
L’image est forte, on le sait. Voir Marine Le Pen, sur un marché, embrasser goulûment des gens de couleur qu’elle ne connaissait nullement avait quelque chose de profondément choquant. Non pas parce que ces gens étaient de couleur, que nous soyons bien clairs, le racisme n’a pas sa place chez nous, mais tout simplement parce qu’elle les embrassait sans aucun discernement. Elle pouvait, elle devait se contenter de serrer des mains, toutes les mains, mais à tout le moins éviter d’en rajouter dans la plus pure démago. Nous lui rappelons utilement que, dans les années 90, lorsque Gianfranco Fini, Président de l’Alliance Nationale – MSI en Italie, avait porté dans ses bras un bébé noir en l’embrassant pour marquer sa différence avec la Ligue du Nord, le FN avait crié à la démagogie. Effectivement, le rappel du passé peut faire mal, très mal, mais il est toujours fort utile.
Un autre épisode de Marine Le Pen sur le marché d’Aulnay sous Bois fut très marquant. A un moment, une personne manifestement d’origine maghrébine l’interpelle vertement et lui dit : « Votre père nous a insulté hier à la TV, il a dit vous êtes des immigrés, dehors, rentrez chez vous, moi je suis français, regardez ma carte d’identité, je suis né ici, alors je suis français comme les autres ».
(vidéo en résumé ici :http://www.dailymotion.com/prochoix/video/x1nttp_marine-le-pen-et-alain-soral/1. Ne pas tenir compte de la forme manipulatrice de Canal+.)
Cet épisode est hautement symbolique à plus d’un titre. Il a été d’ailleurs autant manipulé par nos ennemis de Canal+, soyons francs, que par le FN lui-même. Explications. D’abord, cette personne dit « nous », et personne ne pense à lui répliquer « comment ça vous ? vous représentez qui ? ». Premier point. Après, cette personne tend sa carte d’identité sans que personne ne daigne y jeter un œil. Deuxième point. Mais surtout, cette personne parle dans un français tellement approximatif et avec un accent si fort qu’on ne comprend qu’à moitié ce qu’elle tente d’affirmer. Si cette personne est réellement française, née en France et non devenue française, (ce dont on peut légitimement douter), il y a, à tout le moins, un très grave problème d’intégration pour elle. Comment, en étant né ici, donc après être passé par l’école dès la plus petite enfance, ce monsieur peut-il parler aussi mal le Français. C’est en effet suspect et très troublant. Et que fait Soral, dont l’extrémisme est inversement proportionnel à celui des malfaisants de Canal+, il affirme tranquillement et sans se poser aucune question : « Ce Monsieur est Français, vous l’inquiétez ! ». Terrifiant !...
Il est dommage que nous n’ayons pas eu le temps de terminer notre travail de mémoire par la restauration des vidéos de Jean Pierre Stirbois, (ce sera fait d’ici un mois), autrement nous vous aurions montré comment le FN était passé de Stirbois terminant un vibrant discours, sous les ovations de milliers de sympathisants, par ce cri : « Nous ne laisserons pas la France s’arabiser », au « Vous êtes les branches de l’arbre France » de JMLP à Argenteuil. Heureusement, il existe déjà quantité de vidéos de Le Pen « himself » pour nous démontrer ce grand écart jusqu’à l’absurde…
Sortons de l’anecdote, pourtant toujours utile, pour revenir à l’essentiel. Ces reniements étaient-ils utiles en eux-mêmes ? Non, bien sur que non !
Sur le fond, (Euthanasie, Jacobinisme, Islam), comme dans la forme, (discours communisants, référence incessantes à de Gaulle, il suffisait d’une posture Gaullienne), ces reniements auront coupé Jean Marie Le Pen de sa base historique, comme probablement de 300 à 500.000 voix potentielles, ce qui est relativement peu mais ce qui n’est tout de même pas négligeable et pourrait se révéler dramatique pour lui au moment du décompte final.
Sur l’identité par contre, et au risque de choquer nous aussi, il fallait faire une ouverture tactique en direction des français d’origine étrangère, notamment auprès des jeunes de banlieue. Mais il fallait la faire sur la forme, par la méthode explicative et pédagogique du programme, sans renier celui-ci c’est évident. Ouverture pour les uns n’a jamais signifiée fermeture pour les autres, surtout pour les siens. Nous devions nous ouvrir sur nos valeurs, sur la base de l’acceptation de celles-ci par les autres et non l’inverse, comme ça se pratique d’ailleurs dans quasiment tous les pays du monde. Faire l’inverse aura été criminel à tous les niveaux. Cela ne peut que conduire à des illusions pour les uns et à la désillusion pour les autres…
Cependant, pourquoi fallait-il néanmoins faire cette ouverture tactique, sans pour autant la transformer pathétiquement en stratégie suicidaire ? Pour deux raisons essentielles. Un, parce que, qu’on le veuille ou non, ce diable de Sarkozy a pris un tiers des électeurs frontistes, ceux uniquement intéressés par la thématique sécuritaire. Deux, parce qu’il était clair, depuis le 21 avril 2002, que le système allait tout faire pour contrer toute présence de Le Pen au second tour, notamment par l’ultra mobilisation de chaque camp, par le fric pour l’UMP et par les innombrables associations pour le PS, par l’inscription massive de nouveaux français sur les listes électorales, bref en rameutant le banc et l’arrière banc, le moindre petit bulletin de vote possible pour empêcher Le Pen d’arriver au second tour une nouvelle fois. Il fallait donc faire cette ouverture là. Mais elle ne devait pas être la seule, loin de là. Et l’ouverture ne devait pas qu’être verticale, mais aussi horizontale comme nous allons le voir.
Sachant qu’il allait être privé d’un tiers de son électorat par Sarkozy, et d’une autre partie par la mobilisation de la gauche, faisant notamment monter le taux de participation, (même si celui-ci s’avérera moins important que supposé), Le Pen pouvait tout de même être rassuré. Pourquoi ? Là aussi pour deux raisons. La première, c’est que le passé a prouvé que l’électorat frontiste évoluait à chaque fois. Par exemple, entre 1988 et 1995, 25% des électeurs de Le Pen sont partis ailleurs et, dans le même temps, 30% de nouveaux sont arrivés. Il n’y a donc aucune raison pour que le même phénomène ne se reproduise pas. Ce n’est pas pour rien qu’entre 41 et 43% des français encore en vie ont voté au moins une fois pour JMLP. Il y a même de forte chance pour que ce pourcentage augmente après le 1er tour de la Présidentielle. La seconde raison, c’est que la situation ayant empiré depuis 5 ans, il est évident que celles et ceux qui avaient hésité à voter Le Pen en 2002 vont en partie franchir le pas.
A ces raisons s’ajoute évidemment l’image subliminale de Jean Marie Le Pen qui hante la vie politique française depuis 51 ans (un record), faisant de lui le champion de certaines idées pour une partie de l’opinion.
Donc Le Pen pouvait et peut encore être rassuré, son score ne sera pas trop bas et il se pourrait même que, par le miracle de l’alchimie électorale, il augmente un peu, comme entre chaque Présidentielle en fait, ce depuis 1988. (de 14,4 à 15,5 ; de 15,5 à 16,8 ; de 16,8 à 17,5 ?...) Nous verrons bien.
Partant de ce constat de base, et considérant que Le Pen est tout sauf idiot, nous maintenons que l’ouverture en direction des « nouveaux français » était légitime, du strict point de vue tactique, électoral et donc comptable, bien que trop marquée, trop voyante, trop à sens unique et faite de manière inconsidérée. Il aurait fallu, comme nous l’avons dit, la faire uniquement sur la forme, et, surtout, qu’elle ne s’accompagne pas de la moindre concession à l’islamisme, nous y reviendrons.
Mais quelles autres ouvertures devait donc faire Jean Marie Le Pen pour pouvoir prétendre au second tour, et, pourquoi pas au petit miracle d’un super score à celui-ci ? Nous avons parlé d’ouvertures verticales et horizontales. La première ouverture verticale, donc catégorielle, c’était celle en direction des jeunes issus de l’immigration, nous n’y reviendrons pas. La deuxième, c’était évidemment en direction de l’ensemble de la Droite Nationale, par le biais de l’Union des Patriotes. Las, certains ont tout fait pour la démolir, ruiner tous les espoirs placés en elle et désespérer leur propre camp ou supposé tel.
- Le FN a-t-il fait l’unité en son sein avant de proposer cette Union ? Non hélas. Au contraire, rien n’a été fait, rien du tout, pour réparer les dégâts suite aux purges et départs de 2005. Nous avons assez analysé ce terrible phénomène pour ne pas y revenir dans le détail. Nous le résumerons d’une seule phrase : Tous les héros de 1998/1999, toutes celles et tous ceux qui ont sauvé le Front lors de la scission ont, à des degrés différents, été exclus sans aucun ménagement, sans le moindre respect, ou ont été mis au placard. Marie France Stirbois, Bernard Antony, Jacques Bompard, Philippe de Beauregard, Marie Christine Bignon, plusieurs secrétaires départementaux, plus de 500 cadres et élus, en tout, 6.000 militants. En fait, seuls Carl Lang, Bruno Gollnisch, Martial Bild et ceux qui les suivent sont restés. Mais ils ont du non seulement digéré l’exclusion de leurs amis, mais en plus accepter leur mise à l’index. Carl Lang a été débarqué, à sa très grande stupeur, de son poste de Secrétaire Général ; Bruno Gollnisch a refusé catégoriquement le poste de Directeur de Campagne et Bild, relégué à la cave à compter les affiches, n’a toujours pas compris son éviction des européennes de 2004. Voila comment ont été remerciés tous ceux qui avaient aidé à sauver le FN lors de la scission mégrétiste. On serait déçu à moins, à beaucoup moins. Et heureusement que le vicomte de Villiers n’a pas été assez malin pour accepter les conditions (avant tout idéologiques) de certains qu’il est allé rencontrer, entre 2005 et 2006, en provenance du Front (Bild, Baeckeroot ?), ou indépendant (Antony), autrement il est clair que le sort du Front serait scellé définitivement.
Très clairement, il fallait réunifier et ressouder le Front National en son sein avant de proposer une large et saine Union Patriotique. Ca n’a jamais été fait. A partir de là, comment voulait-on qu’une union soit solide sur la base d’un FN moribond et fragile…
- L’Union des Patriotes a-t-elle été bien faite et bien géré ? Poser la question, c’est déjà y répondre. NON ! Elle a été proposée, dès l’origine, pour éviter la candidature de Philippe de Villiers (quelle rigolade de voir Villiers et même Dupont Aignan (SIC) invités tandis que quantité de nationalistes restaient à la porte) et non pour créer une synergie positive, une dynamique victorieuse. Déjà, quantité de candidats potentiels ont été exclus à l’avance de cette union. Mouvements nationalistes indépendants, Identitaires, organisations autonomes, clubs, associations diverses et personnalités indiscutables, y compris de la presse nationale, n’ont même pas reçu de réponse. Que l’on songe que certains dirigeants hauts placés du MPF (anciens du FN ou du MNR), par exemple, (mais il y en a d’autres), ont encore demandé à être reçus par le FN, ou ont appelé au téléphone, ou ont envoyé des courriers voire des emails, ce jusque début mars 2007 (SIC) et qu’ils n’ont pas reçu la moindre réponse de courtoisie. C’est totalement hallucinant et suicidaire. Mais il y a bien pire encore, comme tout le monde a pu le constater, à savoir le sort réservé à trois leaders de la Droite Nationale : Robert Spieler, Bernard Antony et bien sur Bruno Mégret. Robert Spieler a été le premier à accepter l’union. Le FN lui a répondu par la création d’une association « Contre l’union des patriotes avec Robert Spieler » ! Bernard Antony, qui avait depuis longtemps appelé à voter Le Pen et à se détourner de Villiers, a été traîné dans la boue de façon honteuse, avant d’être humilié dans l’affaire du meeting de Lyon. Qu’on l’on puisse traiter ainsi un militant historique et irréprochable de la cause nationale depuis toujours, dirigeant et fondateur de quantité d’associations bien connues, formateur et organisateur des « Université d’Eté » du FN durant 15 ans, qui n’avait voulu que démissionner du Bureau Politique pour marquer sa désapprobation et qu’on a exclu en cachette, tout cela laisse perplexe et songeur. Mais que dire du sort réservé à Mégret et aux militants du MNR ? Et que dire de l’anecdote, ô combien symbolique, de Pierre Vial, qui dans chaque article démontre qu’il est opposé en tout à la ligne actuelle du FN, et qui a adhéré « sans réserve à une Union des Patriotes de … Villeurbanne » ! Sans commentaire…
Longtemps considérée comme le symbole du renouveau, le phénix, la quintessence du Mouvement National par tous les militants nationaux, patriotes et nationalistes, qui plaçaient en elle tous leurs espoirs, l’Union Patriotique en aura été le tombeau.
Hélas, trois fois hélas, c’est la réalité qui s’impose à tous.
Comme nous l’avons déjà dit, depuis, Bernard Antony (et d’autres avec lui) a décidé de ne plus soutenir Le Pen, à cause des propos de ce dernier sur l’euthanasie et l’Islam facteur de cohésion sociale dans les banlieues. A cela s’ajoute l’ire plus que justifiée de nos amis Bretons et Alsaciens, notamment, insultés en permanence par Marine Le Pen et Louis Aliot.
Sur l’euthanasie, sur le régionalisme et sur l’Islam, personne ne comprend ces folies de Le Pen. Ces trois questions font partie du « plus petit dénominateur commun » de l’ensemble de la droite Nationale. Les remettre en cause ne peut se justifier en aucune manière. Sur le régionalisme (le patriote pas l’autre), c’est se couper de dizaines de milliers d’électeurs potentiels bêtement, car personne n’aime être insulté. Sur l’euthanasie, c’est pire, car c’est toucher à un des derniers tabous nationaux, sans qu’on comprenne vraiment le sens des déclarations de Le Pen, surtout à presque 80 ans ! Et sur l’Islam, il suffit de constater le grand facteur de cohésion sociale qu’il représente pour les chrétiens dans les pays musulmans, pour être en désaccord total avec Jean Marie Le Pen. Nous ne pouvons qu’approuver Antony d’avoir parlé haut et fort de « trahison » en ayant mortellement pris le risque insensé de « déplacer sans aucune justification nos lignes de résistance ». Il suffit d’ailleurs de lire, d’écouter ou de regarder TOUTES les déclarations passées de Jean Marie Le Pen pour se rendre compte que, sur ce plan là, les dramatiques reniements ne sont plus à démontrer.
Ainsi on aura fait voler en éclat toute possibilité d’union patriotique sincère, en commençant par les idées forces, et en achevant le travail par un comportement grossier et insupportable.
Nous savons que nombre de sympathisants MNR vont se détourner du vote Le Pen par lassitude devant les injures et humiliations qu’ils doivent subir. En fait, l’union des patriotes, en dehors du microscopique groupement populiste, ça aura été avant tout le Front National canal officiel version Marine Le Pen et Louis Aliot + Soral, et, dans sa foulée marxisante, toute la micro galaxie des « NR » de gauche, des « nationaux bolcheviques » et autres pathétiques « rouges bruns », en fait l’union forcément à minima (il faut se forcer pour ne pas rire et se pincer pour y croire), allant des éternels utopistes aux destructeurs volontaires et/ou aveugles.
Soyons clairs, comme nous l’avons toujours été et comme nous l’avons toujours affirmé. Même ces gens là, tous ces gens ont évidemment leur place dans une union la plus large, ce dans l’esprit de tous les patriotes. Du militant de base au cadre formé, toutes celles et tous ceux qui sont prêts à tout donner pour la cause savent que, tôt ou tard, il faudra l’union de tout le monde sans exception. Le gros problème, le seul problème en fait, c’est que ce sont ces gens là qui pratiquent encore et toujours l’exclusion. Monomaniaques et donc obligatoirement handicapés de la pensée politique, sourds et aveugles à tout ce qui peut les déranger dans leur certitude arbitraire et sectaire, ils ne veulent et ne voudront jamais de l’union. C’est une certitude. L’Union pour eux se conçoit, au mieux, le petit doigt sur la couture du pantalon, et, au pire, la corde au cou. Ne pratiquant pas la Loi du Talion, nous maintenons qu’il faudra, à l’avenir, intégrer tout le monde, y compris eux, dans l’union la plus large. Reste que les militants nationaux ne sont pas des andouilles et qu’ils savent instinctivement que ce n’est pas avec une telle « armée » qu’on peut prétendre au second tour, et encore moins à l’Elysée.
Ah, ça aurait eu de la gueule la Grande Union Nationale, mais certains n’en ont jamais voulu !
On aura beau nous dire tout ce qu’on veut, mais, dans cette bien morne campagne, la discrétion de Bruno Gollnisch, la quasi absence de Carl Lang, la mise au placard de Martinez, sans même parler de la niche réservée à Mégret, tout cela et bien plus auront été les symboles forts de la décadence qui frappe pour le moment le Front National, canal officiel, y compris sur Internet, ou on ne trouve quasiment aucune trace d’action véritable et concrète d’un Carl Lang. Imagine t-on la même chose dans les autres formations ? Bien sur que non ! Ca en dit long sur l’état d’esprit de certains, comme sur leurs ambitions. Espérons simplement que ce sabotage en règle ne leur sera pas profitable. Ce serait hallucinant et scandaleux ! Il serait étonnant, pour le moins, que les authentiques militants patriotes, nationalistes et nationaux de toujours, laissent ainsi un petit clan de nuisibles faire main basse sur le Front National. Gageons qu’ils leur en cuiraient, ou que le FN se viderait alors sainement de sa substance pour se reconstituer ailleurs…
Passons maintenant aux deux ouvertures horizontales, c'est-à-dire en direction de l’ensemble de l’électorat, qu’auraient du initier Jean Marie Le Pen, pour casser réellement les entraves diaboliques du système en place.
Premièrement, il aurait du briser un tabou et se poser en candidat des terroirs enracinés au lieu d’être un énième sectateur de la République. Nous avons déjà analysé cela, et nous savons que ce n’était pas facile pour Jean Marie Le Pen, vieux républicain. Mais « la France vaut-elle (encore) une Messe » ?
La république, telle que conçue en France et actuellement, ne pourra pas survivre encore longtemps, car elle n’est plus une réalité active et partagée par nos concitoyens. Pour nos compatriotes, elle devient même, et de plus en plus, une forme d’oppression constante dans leur vie quotidienne. Elle est devenue le levier de la dictature de moins en moins larvée que nous subissons, dictature dénoncée par … Jean Marie Le Pen ! C’est l’Ourobouros…
Soyons clairs là aussi, il n’était évidemment pas question de proposer un quelconque retour à l’ancien régime, mais simplement d’affirmer que rien n’était figé en ce bas monde, qu’une autre forme de régime était possible, que la république n’était pas (ou plus) le « niveau indépassable » de l’Homme ou de la France, qu’on pouvait imaginer autre chose et que la France avait encore des messages, des idées à offrir à l’humanité.
Le plus médiocre étudiant en droit constitutionnel sait qu’en proposant à la fois la proportionnelle et le référendum à tous les échelons, la république disparaît de fait. Alors ça sert à quoi de crier « république, république, république » en sautant tels des cabris la danse de Saint Guy, quand on a dans son programme sa mort annoncée ? Ca ne sert qu’à fermer des portes, car l’état pitoyable de la France fait que Marianne, à l’heure « H », ne trouvera pas grand monde pour aller « sauver le soldat Robespierre ».
Depuis quelques années, les identitaires et les régionalistes, avaient montré la voie, certes différemment et par le biais de la subsidiarité, mais ils avaient creusé le sillon d’un plus éminemment positif pour nos idées. Il aurait fallu faire la synthèse entres leurs propositions et la « Démocratie Intégrale » incluse noir sur blanc dans le programme du Front National.
L’originalité d’être le seul à proposer d’instaurer en France une « Démocratie Intégrale » doit produire son effet en s’annonçant. Cela s’appelle l’effet d’annonce Messieurs Dames, et toutes les écoles de formation politique affirment en chœur que cela se martèle jusqu’à plus soif, c'est-à-dire jusqu’à son ancrage définitif dans le cœur des électeurs potentiels. Voila bien une opportunité particulièrement gâchée. Au lieu d’être « le seul », JMLP aura été, dans ce domaine, « un de plus ». « Epur, si muove », et pourtant la ligne de fracture existait bel et bien. Raté, et c’est bien dommage.
La deuxième ouverture potentielle concernait la défense de toutes les libertés. Dans ce domaine comme dans tous les autres, une foi qui n’agit pas n’est pas une foi sincère. L’arrivée tardive de Jean Marie Le Pen, sur ce terrain, par l’intermédiaire de propositions faites en direction des automobilistes, a retenti comme le chant du Cygne. Il fallait défendre et promotionner les libertés dans tous les domaines possibles, et, dans le même temps, définir une quinzaine de valeurs non négociables. Ces valeurs devaient être définies par la synthèse entre l’humanisme gréco latin, le décalogue et les lumières de la renaissance (Famille, Terroir, Région, Nation, Respect de la Vie, Tradition, Valeurs Chrétiennes, séparation entre domaine privé et domaine public, etc), en y ajoutant l’indépendance et la souveraineté de la France. Elles auraient servi de base au renouveau de notre pays. Mais non, le FN comme la France n’ont décidément plus rien à dire au monde ! Pour tout le reste, il fallait promotionner toutes les libertés. Libertés pour les individus, les villes et villages et pour toutes les forces vives du pays. Il fallait évidemment proposer la suppression de toutes les lois liberticides, à commencer par les Lois anti alcool et anti tabac, comme les lois Perben Sarkozy, qui sont des symboles pour nos compatriotes.
Pour être, là encore, tout à fait honnête, Jean Marie Le Pen est, sur ce secteur, le moins pire, celui qui propose, notamment et en plus de ses propositions concernant l’automobile, la suppression des lois « Pleven – Gayssot », sans même parler des libertés économiques vitales. Il faut rendre à César ce qui est à César. Cependant, il fallait aller infiniment plus loin afin de créer un véritable torrent de sympathie, dans l’opinion, en sa faveur. Pourquoi, par exemple, n’a-t-il pas profité de ses multiples apparitions dans les médias, pour lancer un appel solennel à tous les sympathisants de l’ultra gauche pour leur dire : « Vous voulez des élus ? Avec moi vous en aurez ! ».Et ce n’est qu’un tout petit exemple tactique. Sur le fond comme dans la forme, c’est toujours le même problème, il n’est pas allé au bout de sa logique, comme il n’a pas placé sa campagne sous le signe du combat des idées, se contentant de l’image. Un peu juste pour faire voler en éclat le cordon sanitaire, sans toucher aux fondamentaux.
Paraphrasons un instant Jean Marie Le Pen. « Vous (le Mouvement National) allez voir un médecin en consultation, (peu importe le nom du médecin, disons que c’est un grand spécialiste qui travaille au Cabinet « Union des Patriotes » des professeurs Mégret, Brigneau, Spieler, Robert, Antony et cie), et il vous dit, après quantité d’analyses, Monsieur, vous avez un cancer (le système). - Mais, je ne comprends pas, j’ai été voir le docteur Le Pen, il m’a dit que j’avais un rhume et que tout allait bien se passer dans peu de temps, en suivant aveuglément ses conseils, et avec du sirop, des pastilles et un foulard. – Ah, moi je vous dis que vous avez un cancer. Vous pouvez guérir, mais pour cela il faudra faire beaucoup d’effort, avoir une ascèse parfaite et changer votre mode de vie. Si vous suivez mes conseils, vous pouvez guérir, mais si vous ne faites rien, vous allez mourir »…
Plaisanterie mise à part, le Mouvement National ne va pas mourir, mais en ayant fait l’exact inverse de ce qu’il fallait faire, dans le fond, sur la forme, dans le réel, dans le virtuel, à l’horizontal, à la verticale, dans le concret, dans l’image, dans la désunion comme dans le manque de propositions novatrices, il nous semble évident que Jean Marie Le Pen a perdu définitivement toute chance d’être au second tour dimanche prochain.
Tout le monde sait que les sondages sont truqués, et que, surtout, ils fabriquent l’opinion à l’avance, c’est pourquoi nous sommes pour leur interdiction. Cependant et justement, il y a des constantes que les gens sérieux ne peuvent pas nier. A cinq jours du scrutin, Le Pen est dans une moyenne de 13,5 à 14%, soit au même niveau qu’en 2002 (14% de moyenne à 8 jours). Dans le même temps Sarkozy tourne à une moyenne de 29% et Royal à 25% (23% pour Chirac et 18,5% pour Jospin en 2002 à 8 jours). Avec beaucoup d’efforts et la mobilisation de tous, Le Pen peut finir à 18%, voire par miracle à 19%, (s’il y arrive ce sera un exploit, exploit qui ne lui devra rien hormis l’image liée au passé, et qui devra tout à l’honneur des patriotes, humiliés mais debout !), cependant il ne comblera pas son retard et n’accédera pas en final !
Surtout, Jean Marie Le Pen est quatrième à cinq jours. Aucun candidat classé quatrième à 8 jours, (à fortiori à 5), n’a jamais terminé second. S’il peut, par un miracle, disputer la place de troisième à Bayrou, (comme Bayrou celle de second à Royal), il ne peut pas finir second et être au second tour pour la deuxième fois d’affilée.
Au soir du 22 avril, à 20h00, les cris d’alarmes de milliers de patriotes, ayant tous alerté quant à l’échec programmé, résonneront comme autant de cloches mortuaires. Là, des voix s’élèveront pour dire : « Comment est-ce possible ? Comment est-ce arrivé ? Il avait toutes les armes en main et la conjoncture était on ne peut plus favorable ! ». Oui, mais quand on ne se donne pas les moyens, avant tout humains, d’y arriver, et pire, quand on fait tout pour chuter (ou faire chuter…), la sanction est au rendez-vous et l’échec à l’arrivée. C’est la loi de tout combat politique, loi qui aura été bafouée et/ou ignorée très maladroitement. Pour les intérêts de qui ? Ca, l’avenir le dira peut être, c’est un autre sujet.
Ce sont toujours les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et inversement. C’est en multipliant les petites déceptions et rancoeurs qu’on fabrique immanquablement la plus terrible des machines à perdre. Tôt ou tard la réalité vous rattrape, c’est ainsi…
Après le magnifique discours de Paris au Palais des Sports, discours superbe en droite ligne du passé, beaucoup de patriotes se disent, « Tout ça pour ça ? A quoi bon alors ? ».
Effectivement, nous sommes d’accord, il fallait commencer par là, et à tout prendre, ne rien dire ne rien changer, ça n’aurait pas engendré autant de déceptions et de doutes, et ça aurait au moins eu de la gueule la campagne vue de chez nous ! Arrêtons de rêver et de penser à ce qui aurait pu être, regardons vers l’avenir, vers ce qui sera, c’est bien mieux…
Faut-il pour autant changer notre vote ? NON, non et non ! Villiers n’a donné aucun signe permettant de lui faire confiance et le délai de veuvage (avec le système) n’est pas encore terminé. Un vote Bayrou par tactique ? Dieu nous en préserve, même par défaut ou par dépit, nous devons voter le plus possible pour nos idées. Réservons cela pour le second tour ! L’abstention ou le vote pour le chasseur ? Ces phénomènes toucheront tout le monde, y compris Jean Marie Le Pen, mais nous avons déjà expliqué pourquoi il nous semblait utile de faire en sorte que le score de Le Pen ne soit pas trop bas, ne serait-ce que pour le regard étranger sur notre élection comme pour le socle du renouveau que doit représenter le score de JMLP, afin de ne surtout pas obérer l’avenir, nous n’allons donc pas y revenir. Certains peuvent penser différemment, c’est leur droit, mais nous croyons qu’il est possible voire souhaitable de considérer qu’on peut voter Le Pen malgré lui, à la manière de nombre d’électeurs de tous les autres candidats. C’est notre vision des évènements et nous la croyons juste et parfaite…
Le Pen ne sera ni Président ni même au second tour, il n’y a que des gamins politiques qui peuvent encore rêver (et heureusement), mais que cela ne nous empêchent pas de colmater les brèches en votant avant tout pour nos idées, oui nous disons bien nos idées, malgré tout, qui, grâces à notre action commune par le passé, grâce à nos sacrifices innombrables et désintéressés, sont encore et en majorité incarnées par Jean Marie Le Pen. Le vote n’appartient à personne, à nous de le prouver en votant pour lui UNE TOUTE DERNIERE FOIS. C’est nous, c’est vous qui avez fait le Mouvement National, alors oubliez un instant son représentant et ses errements et voter pour ce Mouvement que vous aimez profondément.
Quand on regarde ses concurrents, quand on voit qui est contre, quand on réfléchit aux enjeux et qu’on élimine donc la légitime tentation de l’abstention, et quand on pense au passé (tout de même), on ne peut que lui accorder une dernière fois nos suffrages. Dans votre panière de cuisine, si vous avez une pomme gâtée au milieu d’autres pourris, vous allez forcement opter pour celle là. L’image est là pour nous rappeler à l’essentiel.
Ce n’est pas réjouissant, certes, c’est pourquoi nos regards doivent résolument se tourner vers l’avenir, vers un futur que nous souhaitons ardemment vivant pour notre idéal, vers les législatives pour commencer ou nous devons tout faire pour imposer l’union de toutes et de tous, sans aucune exception.
Nous l’avons déjà dit et nous allons y revenir dans notre prochain article.
Si le FN n’en veut pas, il faudra la faire autour du MNR. Et si le MNR n’en veut pas non plus, il faudra alors voter pour le candidat (ou la candidate) patriote le plus enraciné localement et le plus légitime, quel que soit son étiquette, de la plus humble (voire sans) à la plus médiatiquement reconnue. En ce qui concerne le MPF, comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, il faudra attendre, et les consignes de l’entre deux tours, et surtout les futures municipales, avant de nous prononcer. Pour le moment, seuls nous intéressent les quelques 120 candidats MPF issus des milieux nationalistes, et encore s’il n’y a pas d’union des patriotes (que Peltier, bras droit (SIC) du vicomte, vient de rejeter récemment), car si l’union se fait entre FN, MNR (ou MNR seul), avec les Identitaires, les régionalistes, les indépendants, toutes les formations nationalistes autonomes, les amis de Bernard Antony, et d’autres, alors là, ils devront choisir leur camp, autrement nous ne pourrons plus rien pour eux. Ne tirons pas de plan sur la comète et espérons en la sagesse de tous pour le bien commun.
Le combat national, c’est d’abord la défense et la promotion des idées, idées plus que jamais d’actualité, alors ne désespérez pas !
NE DESESPEREZ JAMAIS !
VOTONS ET FAISONS TOUS VOTER UNE DERNIERE FOIS POUR JEAN MARIE LE PEN !
PREPARONS NOUS DES MAINTENANT POUR LA RECONSTRUCTION DU MOUVEMENT NATIONAL !
L’AVENIR EST DANS L’UNION DE TOUS !
VIVE LE MOUVEMENT NATIONAL !
VIVE L’UNION !
VIVE LA FRANCE !
A tout seigneur tout honneur.
Seul honneur même, car nous n’allons pas faire le bilan de celles et ceux qui ne nous intéressent pas. De toute façon, l’ensemble des analystes, quel que puisse être leur camp, est pour une fois d’accord pour affirmer que l’élection présidentielle aura été le cadre d’une campagne d’une affligeante et bien piètre qualité par rapport aux enjeux annoncés. De Buffet à Villiers, tout aura été bas, petit, en un mot minable.
Nous allons donc concentrer notre analyse sur le candidat résiduel de la Droite Nationale, Jean Marie Le Pen, représentant pour lequel nous avons finalement décidé de voter et de faire voter une dernière fois, comme dans un ultime sacrifice, pour toutes les raisons plus que valables que nous avons déjà largement développées, mais surtout par défaut, en l’absence de tout autre choix possible. Ce n’est pas en accord avec nos idées ? Peut être ! Ce n’est pas très positif ? Sûrement quant au fond ! Ce n’est pas dans l’allégresse ? C’est très clair ! Cependant, au risque de nous répéter, nous n’avions pas d’autre choix.
Nous respectons celles et ceux (de nos camarades) qui ont fait le choix du candidat du MPF, parce que, partis du FN ou du MNR, ils avaient quelque chose à défendre, à commencer par leur structure militante locale. Ce choix est respectable car il s’inscrit dans une logique politique particulièrement saine, car basée sur l’enracinement de nos idées. Nous appellerons sans doute à voter pour la plupart de nos amis partis au MPF aux élections législatives, s’il n’y a pas d’union de toute la droite nationale. Nous respectons également celles et ceux qui ont fait le choix de l’abstention ou du vote blanc, en tous les cas du « non soutien » à Le Pen, (Bernard Antony et certains de ses amis dans ses réseaux + quelques mouvements autonomes, quelques régionalistes, de même que les sympathisants de ces formations et associations), car ils l’ont fait sur la base de certaines idées qui pour eux ne sont pas négociables, comme l’islamisme, l’euthanasie, le jacobinisme extrémiste, notamment (nous y reviendrons). Enfin, nous respectons bien évidemment celles et ceux qui se détourneront de Le Pen, car ils ont eu le sentiment profond, durant toute la campagne, d’être traités en parias et en harkis, comme quantité négligeable, et qui en ont marre des insultes, humiliations et quolibets. Nous parlons bien sur des « petits, des sans grades », qu’ils soient militants, sympathisants et électeurs du MNR, d’autres organisations, ou bien de simples français victimes de l’immigration-invasion. Il faut avoir le cœur bien accroché pour aller voter Le Pen la fleur à la boutonnière quand on est MNR et qu’on entend les injures qui fusent depuis le Paquebot, quand on est Pied Noir et qu’on entend des références incessantes à de Gaulle ou quand on habite Argenteuil et qu’on n’a pas la chance d’être « black, beur, pote », statut permettant de se voir décerner un brevet de « Francitude à part entière ».
Respecter c’est comprendre et admettre, mais ça ne veut certainement pas dire être d’accord. Nous pensons que nos camarades aujourd’hui au MPF pouvaient remettre à l’après présidentielle leur volonté de se faire entendre. Nous pensons que Bernard Antony et les autres pouvaient fort bien appeler au vote, comme nous l’avons fait, sans jamais rien céder sur l’essentiel. Personne ne veut que « ses petits enfants puissent lui reprocher plus tard de mauvais choix », mais il y a une grande différence entre l’acceptation à minima et l’adhésion dévote. Nous pensons que les insultes d’un petit clan doivent glisser sur les gens d’honneur et que, de toute façon, les reniements évidents ne dureront que le temps que la réalité s’affiche de nouveau et de façon alarmante. C’est pourquoi nous invitons tous les déçus à bien réfléchir. C’est le moment d’être adulte et responsable, et même de prendre exemple sur les électeurs socialistes, qui, dans leur immense majorité ne supportent pas Ségolène Royal mais vont tout de même voter pour elle, dans un ultime réflexe pavlovien, afin d’éviter une nouvelle dérive. Il nous semble que nous pouvons et que nous devons faire de même : Voter tout en n’étant pas d’accord ! C’est certes la normalisation par le bas, mais c’est aussi une forme de maturité. Ce n’est pas enthousiasmant de voter contre les autres ou par défaut, nous le savons bien, mais, encore une fois, tous les candidats sont touchés par ce phénomène, à des degrés divers mais sans aucune exception.
Venons en maintenant au bilan définitif vu de notre côté. Quelqu’un nous avait écrit il y a quelques temps, que, malgré notre appel au vote, « aucune initiative de Le Pen ne trouvait grâce à nos yeux ». Et bien OUI, c’est vrai et nous ne nous en cachons pas. Le bilan de Jean Marie Le Pen dans cette campagne est ultra négatif, catastrophique, et nous considérons cette élection comme la plus sombre, au plan propagande et diffusion des idées, que nos milieux aient jamais connu.
Nous avons assez critiqué tous les aspects de la campagne désastreuse de Jean Marie Le Pen, dans nombre d’articles, sans revenir dessus dans le détail. Aussi, nous allons surtout synthétiser avant de dresser un bilan prévisionnel.
Y a-t-il eu reniements ? Evidemment ! Dire le contraire relèverait de la plus grande mauvaise foi. Qu’on appelle ça reniements, trahisons, renoncements, ruptures des digues ou déplacements des lignes de résistances, il y a bel et bien eu de très forts signes de multiples reniements de Jean Marie Le Pen, sous l’impulsion de sa fille Marine, du très fade Louis Aliot, de Jean Claude Martinez aussi, avec quelques autres supplétifs de moindre envergure comme le sociologue autoproclamé Alain Soral, plus le talentueux Olivier Martinelli, Jean Touze ou Julien Sanchez, inconnus avant le lancement de cette campagne.
Existe-t-il des preuves de ces reniements ? Bien sur que oui. Le Pen a beau affirmer le contraire, l’effet boomerang est assuré. Textes, livres, discours, journaux, programmes, enregistrements audio et vidéo, toutes les archives existent et sont indiscutables. Il n’y a que les aveugles volontaires qui ne voient jamais rien. OUI, il y a eu reniements multiples, sur quantité de nos idées. Ca a commencé, après le scandale du PACS en 2005 dénoncé fort à propos par Bompard, par de larges fissures à propos de l’avortement, de la peine de mort, de la religion, de l’Euro, de l’Europe, de l’économie, du social avec les syndicats et le travail des femmes, et même de l’aménagement du territoire. L’emblème de ces fissures aura été Jean Claude Martinez, qui, sur Itélé (notamment), aura été jusqu’à affirmer qu’il se battait effectivement contre la peine de mort, qu’il ne fallait pas toucher à la Loi Veil, qu’il n’avait rien contre l’Euro, que l’avenir de la Nation passait par l’alternationalisme (SIC) et que, finalement, la « préférence nationale » il fallait la faire pour faire plaisir, mais qu’elle ne réglerait rien en soi.
C’était la première apparition (et la dernière en date) de Martinez à la TV (il passera également deux fois à la radio, point). Martinez est un cas à part chez nous. Un iconoclaste comme on dit. Arrivé du PS (de Jules Moch, le socialiste ayant fait tirer sur les communistes pour être très précis), probablement un des très rares pieds noirs passé par le RPR, il est inclassable. Professeur de droit fiscal, défenseur de la « très grande France » (Francité et Francophonie), partisan de l’Europe Latine et Méditerranéenne, il a toujours défendu mordicus son indépendance et son originalité. Personne ne nie ses atouts, mais tout le monde reconnaît aussi ses limites. Il a toujours échoué en tout dans l’enracinement militant, que ce soit par le bas, (il a échoué dans la succession de Pierre Sergent, puis dans l’Aude et maintenant l’Hérault), par le haut, (Européennes 1999), ou à côté, (échec total avec son Cercle National Agriculture). Bref, le militantisme c’est pas son truc. Reste que Martinez est un patriote, à sa manière mais un patriote quand même, et que surtout, il a des idées, mieux des convictions. Ses points de convergence avec le clan de Marine Le Pen sont au moins équivalents avec ses désaccords profonds. Ceci explique la méfiance de Lang et Gollnisch vis-à-vis de lui, comme l’aversion des autres, avant tout pour son indépendance d’esprit. Il a commencé cette campagne en étant, non pas le grand coordinateur (comme l’a affirmé à tort, à travers et comme d’habitude l’actuel Minute), mais l’initiateur des quatre points cardinaux de la vision mondiale de la politique de JMLP (Eau, Education, Alimentation, Médicaments – il aurait pu ajouter Energie). Il a été définitivement écarté de la campagne sans ménagement il y a quatre semaines, pour avoir déclaré sur RTL ceci, voulant alerter et prévenir une catastrophe annoncée voire programmée : « Maintenant, c’est la dernière ligne droite, c’est donc l’heure des stars, des Zidanes. Il est temps de faire jouer nos atouts, c'est-à-dire les Lang, Gollnisch, Martinez ». Depuis, il n’est même plus fait mention de lui dans la campagne. Marine Le Pen y a gagné le surnom d’Attila.
Reste que, malgré ses atouts, Martinez aura partagé, avant tout, avec la « direction de campagne », l’ouverture aux français d’origine immigré, ouverture faite sans aucun discernement, de manière totalement improvisée, sans tenir compte de la logique des fondamentaux et en faisant table rase du passé, c’est bien la le drame.
Ce reniement là aura été le plus marquant et le plus spectaculaire. C’est plus une question de fond que de forme. En effet, le FN a toujours affirmé, à juste titre, que ceux qui voulaient rester français, à condition de choisir la seule nationalité française et de respecter nos lois, étaient des français à part entière. La différence est plus subtile, mais malheureusement bien réelle. Auparavant, le FN, même s’il en parlait peu, basait, en plus du reste, sa politique d’immigration et d’Identité sur deux points cruciaux. D’abord, la réactivation de la possibilité de déchoir de la nationalité toute personne se comportant comme le national d’un pays étranger, mais surtout la possibilité de revenir sur quantité de naturalisations. Certains l’ont peut être oublié, mais pas nous. Le principe de non rétroactivité de la Loi ne peut concerner que … la Loi. Or, depuis 25 ans, la majorité des naturalisations, surtout dans les années Mitterrand, ont été décidées par de simples décrets et jamais votées par L’Assemblée Nationale. D’ailleurs la rétroactivité existe et est visible tous les ans en ce qui concerne les impôts. CQFD. En se privant volontairement de ces armes là, le FN a bel et bien déplacer nos lignes de résistance, et donc mis en péril nos capacités de réaction dans l’avenir.
Voilà bien là le premier grand reniement, la première trahison. Mais il y en a eu d’autres. Oh, elles ne sont pas nombreuses, en fait trois, mais elles sont de tailles et empêchent définitivement certains de voter pour Jean Marie Le Pen. Ces trois fautes sont les suivantes. Premièrement, il y a, en corollaire à l’immigration et à l’Identité, la position de Le Pen sur l’Islam. En déclarant que « l’Islam est un facteur de cohésion sociale dans les banlieues », en n’étant plus opposé à la construction de mosquées, (même « normales et non Cathédrales – Kesaco ?), et en ne s’opposant plus au port du voile islamique, (même sans « Burka » - SIC), Jean Marie Le Pen a choqué plus d’un patriote, c’est une certitude, nous en avons des preuves tous les jours.
Deuxièmement, il y a eu le scandale de l’euthanasie, quand Le Pen a appliqué des critères économiques et financiers à ce problème, en étant le premier (et le seul pour le moment) homme politique (qui l’eut cru ?) à déclarer : « Il y aura bientôt 100.000 centenaires en France, ce sera un gouffre financier, qui va payer, comment allons-nous faire ? ». Chez certains, ces propos furent considérés comme rédhibitoires.
Troisièmement, il y a l’affaire bien réelle et non anecdotique du Jacobinisme extrémiste qu’aura affiché, tout au long de la campagne Jean Marie Le Pen et la « direction de campagne ». Ce fut pure folie de renoncer au syncrétisme basée sur le grand principe naturel de la subsidiarité, principe actualisé et modernisé pendant tant d’années par des personnalités aussi différents que Jean Pierre Stirbois, Bernard Antony, Pierre Vial, Jean Claude Bardet, de Gubernatis, Bruno Mégret (pourtant très républicain), etc. Ce fut d’autant plus criminel contre sa propre candidature, que ce constructivisme néfaste a détourné du vote Le Pen quantité d’authentiques patriotes qui se sont sentis insultés, en Corse, en Bretagne, en Alsace, en Savoie, au Pays Basque, notamment. Cet extrémisme jacobin s’est accompagné d’un laïcisme tout aussi extrémiste, Marine Le Pen réussissant l’exploit d’aller jusqu’à renoncer (il faut tout de même le faire) à la définition minimaliste de la Loi de 1905, qui séparait l’Eglise de l’Etat, en faisant sienne (et donc celle du FN canal officiel), la définition actuelle imposée par le système qui veut que la laïcité soit l’affirmation de l’athéisme de l’état plaçant en France toutes les religions sur un strict plan d’égalité absolu, le tout conduisant inévitablement au refus de la reconnaissance de nos valeurs chrétiennes. On est à des années lumières de la doctrine historique du Front comme des propos de toujours de Jean Marie Le Pen. Comme l’a dit notamment Bernard Antony, si nous n’avons pas les deux pieds bien ancrés sur le sol ferme de l’intellect, alors attention les yeux, car plus rien ne sera possible.
Il y aura donc bel et bien eu une douzaine de cassures et quatre reniements bien précis. (Immigration – Identité ; Islam ; Défense de la Vie et principe de Subsidiarité)
Nous ne parlons là que du fond, pas de la forme, de la réalité programmatique et non de l’image sur laquelle nous allons immédiatement revenir.
L’image est forte, on le sait. Voir Marine Le Pen, sur un marché, embrasser goulûment des gens de couleur qu’elle ne connaissait nullement avait quelque chose de profondément choquant. Non pas parce que ces gens étaient de couleur, que nous soyons bien clairs, le racisme n’a pas sa place chez nous, mais tout simplement parce qu’elle les embrassait sans aucun discernement. Elle pouvait, elle devait se contenter de serrer des mains, toutes les mains, mais à tout le moins éviter d’en rajouter dans la plus pure démago. Nous lui rappelons utilement que, dans les années 90, lorsque Gianfranco Fini, Président de l’Alliance Nationale – MSI en Italie, avait porté dans ses bras un bébé noir en l’embrassant pour marquer sa différence avec la Ligue du Nord, le FN avait crié à la démagogie. Effectivement, le rappel du passé peut faire mal, très mal, mais il est toujours fort utile.
Un autre épisode de Marine Le Pen sur le marché d’Aulnay sous Bois fut très marquant. A un moment, une personne manifestement d’origine maghrébine l’interpelle vertement et lui dit : « Votre père nous a insulté hier à la TV, il a dit vous êtes des immigrés, dehors, rentrez chez vous, moi je suis français, regardez ma carte d’identité, je suis né ici, alors je suis français comme les autres ».
(vidéo en résumé ici :http://www.dailymotion.com/prochoix/video/x1nttp_marine-le-pen-et-alain-soral/1. Ne pas tenir compte de la forme manipulatrice de Canal+.)
Cet épisode est hautement symbolique à plus d’un titre. Il a été d’ailleurs autant manipulé par nos ennemis de Canal+, soyons francs, que par le FN lui-même. Explications. D’abord, cette personne dit « nous », et personne ne pense à lui répliquer « comment ça vous ? vous représentez qui ? ». Premier point. Après, cette personne tend sa carte d’identité sans que personne ne daigne y jeter un œil. Deuxième point. Mais surtout, cette personne parle dans un français tellement approximatif et avec un accent si fort qu’on ne comprend qu’à moitié ce qu’elle tente d’affirmer. Si cette personne est réellement française, née en France et non devenue française, (ce dont on peut légitimement douter), il y a, à tout le moins, un très grave problème d’intégration pour elle. Comment, en étant né ici, donc après être passé par l’école dès la plus petite enfance, ce monsieur peut-il parler aussi mal le Français. C’est en effet suspect et très troublant. Et que fait Soral, dont l’extrémisme est inversement proportionnel à celui des malfaisants de Canal+, il affirme tranquillement et sans se poser aucune question : « Ce Monsieur est Français, vous l’inquiétez ! ». Terrifiant !...
Il est dommage que nous n’ayons pas eu le temps de terminer notre travail de mémoire par la restauration des vidéos de Jean Pierre Stirbois, (ce sera fait d’ici un mois), autrement nous vous aurions montré comment le FN était passé de Stirbois terminant un vibrant discours, sous les ovations de milliers de sympathisants, par ce cri : « Nous ne laisserons pas la France s’arabiser », au « Vous êtes les branches de l’arbre France » de JMLP à Argenteuil. Heureusement, il existe déjà quantité de vidéos de Le Pen « himself » pour nous démontrer ce grand écart jusqu’à l’absurde…
Sortons de l’anecdote, pourtant toujours utile, pour revenir à l’essentiel. Ces reniements étaient-ils utiles en eux-mêmes ? Non, bien sur que non !
Sur le fond, (Euthanasie, Jacobinisme, Islam), comme dans la forme, (discours communisants, référence incessantes à de Gaulle, il suffisait d’une posture Gaullienne), ces reniements auront coupé Jean Marie Le Pen de sa base historique, comme probablement de 300 à 500.000 voix potentielles, ce qui est relativement peu mais ce qui n’est tout de même pas négligeable et pourrait se révéler dramatique pour lui au moment du décompte final.
Sur l’identité par contre, et au risque de choquer nous aussi, il fallait faire une ouverture tactique en direction des français d’origine étrangère, notamment auprès des jeunes de banlieue. Mais il fallait la faire sur la forme, par la méthode explicative et pédagogique du programme, sans renier celui-ci c’est évident. Ouverture pour les uns n’a jamais signifiée fermeture pour les autres, surtout pour les siens. Nous devions nous ouvrir sur nos valeurs, sur la base de l’acceptation de celles-ci par les autres et non l’inverse, comme ça se pratique d’ailleurs dans quasiment tous les pays du monde. Faire l’inverse aura été criminel à tous les niveaux. Cela ne peut que conduire à des illusions pour les uns et à la désillusion pour les autres…
Cependant, pourquoi fallait-il néanmoins faire cette ouverture tactique, sans pour autant la transformer pathétiquement en stratégie suicidaire ? Pour deux raisons essentielles. Un, parce que, qu’on le veuille ou non, ce diable de Sarkozy a pris un tiers des électeurs frontistes, ceux uniquement intéressés par la thématique sécuritaire. Deux, parce qu’il était clair, depuis le 21 avril 2002, que le système allait tout faire pour contrer toute présence de Le Pen au second tour, notamment par l’ultra mobilisation de chaque camp, par le fric pour l’UMP et par les innombrables associations pour le PS, par l’inscription massive de nouveaux français sur les listes électorales, bref en rameutant le banc et l’arrière banc, le moindre petit bulletin de vote possible pour empêcher Le Pen d’arriver au second tour une nouvelle fois. Il fallait donc faire cette ouverture là. Mais elle ne devait pas être la seule, loin de là. Et l’ouverture ne devait pas qu’être verticale, mais aussi horizontale comme nous allons le voir.
Sachant qu’il allait être privé d’un tiers de son électorat par Sarkozy, et d’une autre partie par la mobilisation de la gauche, faisant notamment monter le taux de participation, (même si celui-ci s’avérera moins important que supposé), Le Pen pouvait tout de même être rassuré. Pourquoi ? Là aussi pour deux raisons. La première, c’est que le passé a prouvé que l’électorat frontiste évoluait à chaque fois. Par exemple, entre 1988 et 1995, 25% des électeurs de Le Pen sont partis ailleurs et, dans le même temps, 30% de nouveaux sont arrivés. Il n’y a donc aucune raison pour que le même phénomène ne se reproduise pas. Ce n’est pas pour rien qu’entre 41 et 43% des français encore en vie ont voté au moins une fois pour JMLP. Il y a même de forte chance pour que ce pourcentage augmente après le 1er tour de la Présidentielle. La seconde raison, c’est que la situation ayant empiré depuis 5 ans, il est évident que celles et ceux qui avaient hésité à voter Le Pen en 2002 vont en partie franchir le pas.
A ces raisons s’ajoute évidemment l’image subliminale de Jean Marie Le Pen qui hante la vie politique française depuis 51 ans (un record), faisant de lui le champion de certaines idées pour une partie de l’opinion.
Donc Le Pen pouvait et peut encore être rassuré, son score ne sera pas trop bas et il se pourrait même que, par le miracle de l’alchimie électorale, il augmente un peu, comme entre chaque Présidentielle en fait, ce depuis 1988. (de 14,4 à 15,5 ; de 15,5 à 16,8 ; de 16,8 à 17,5 ?...) Nous verrons bien.
Partant de ce constat de base, et considérant que Le Pen est tout sauf idiot, nous maintenons que l’ouverture en direction des « nouveaux français » était légitime, du strict point de vue tactique, électoral et donc comptable, bien que trop marquée, trop voyante, trop à sens unique et faite de manière inconsidérée. Il aurait fallu, comme nous l’avons dit, la faire uniquement sur la forme, et, surtout, qu’elle ne s’accompagne pas de la moindre concession à l’islamisme, nous y reviendrons.
Mais quelles autres ouvertures devait donc faire Jean Marie Le Pen pour pouvoir prétendre au second tour, et, pourquoi pas au petit miracle d’un super score à celui-ci ? Nous avons parlé d’ouvertures verticales et horizontales. La première ouverture verticale, donc catégorielle, c’était celle en direction des jeunes issus de l’immigration, nous n’y reviendrons pas. La deuxième, c’était évidemment en direction de l’ensemble de la Droite Nationale, par le biais de l’Union des Patriotes. Las, certains ont tout fait pour la démolir, ruiner tous les espoirs placés en elle et désespérer leur propre camp ou supposé tel.
- Le FN a-t-il fait l’unité en son sein avant de proposer cette Union ? Non hélas. Au contraire, rien n’a été fait, rien du tout, pour réparer les dégâts suite aux purges et départs de 2005. Nous avons assez analysé ce terrible phénomène pour ne pas y revenir dans le détail. Nous le résumerons d’une seule phrase : Tous les héros de 1998/1999, toutes celles et tous ceux qui ont sauvé le Front lors de la scission ont, à des degrés différents, été exclus sans aucun ménagement, sans le moindre respect, ou ont été mis au placard. Marie France Stirbois, Bernard Antony, Jacques Bompard, Philippe de Beauregard, Marie Christine Bignon, plusieurs secrétaires départementaux, plus de 500 cadres et élus, en tout, 6.000 militants. En fait, seuls Carl Lang, Bruno Gollnisch, Martial Bild et ceux qui les suivent sont restés. Mais ils ont du non seulement digéré l’exclusion de leurs amis, mais en plus accepter leur mise à l’index. Carl Lang a été débarqué, à sa très grande stupeur, de son poste de Secrétaire Général ; Bruno Gollnisch a refusé catégoriquement le poste de Directeur de Campagne et Bild, relégué à la cave à compter les affiches, n’a toujours pas compris son éviction des européennes de 2004. Voila comment ont été remerciés tous ceux qui avaient aidé à sauver le FN lors de la scission mégrétiste. On serait déçu à moins, à beaucoup moins. Et heureusement que le vicomte de Villiers n’a pas été assez malin pour accepter les conditions (avant tout idéologiques) de certains qu’il est allé rencontrer, entre 2005 et 2006, en provenance du Front (Bild, Baeckeroot ?), ou indépendant (Antony), autrement il est clair que le sort du Front serait scellé définitivement.
Très clairement, il fallait réunifier et ressouder le Front National en son sein avant de proposer une large et saine Union Patriotique. Ca n’a jamais été fait. A partir de là, comment voulait-on qu’une union soit solide sur la base d’un FN moribond et fragile…
- L’Union des Patriotes a-t-elle été bien faite et bien géré ? Poser la question, c’est déjà y répondre. NON ! Elle a été proposée, dès l’origine, pour éviter la candidature de Philippe de Villiers (quelle rigolade de voir Villiers et même Dupont Aignan (SIC) invités tandis que quantité de nationalistes restaient à la porte) et non pour créer une synergie positive, une dynamique victorieuse. Déjà, quantité de candidats potentiels ont été exclus à l’avance de cette union. Mouvements nationalistes indépendants, Identitaires, organisations autonomes, clubs, associations diverses et personnalités indiscutables, y compris de la presse nationale, n’ont même pas reçu de réponse. Que l’on songe que certains dirigeants hauts placés du MPF (anciens du FN ou du MNR), par exemple, (mais il y en a d’autres), ont encore demandé à être reçus par le FN, ou ont appelé au téléphone, ou ont envoyé des courriers voire des emails, ce jusque début mars 2007 (SIC) et qu’ils n’ont pas reçu la moindre réponse de courtoisie. C’est totalement hallucinant et suicidaire. Mais il y a bien pire encore, comme tout le monde a pu le constater, à savoir le sort réservé à trois leaders de la Droite Nationale : Robert Spieler, Bernard Antony et bien sur Bruno Mégret. Robert Spieler a été le premier à accepter l’union. Le FN lui a répondu par la création d’une association « Contre l’union des patriotes avec Robert Spieler » ! Bernard Antony, qui avait depuis longtemps appelé à voter Le Pen et à se détourner de Villiers, a été traîné dans la boue de façon honteuse, avant d’être humilié dans l’affaire du meeting de Lyon. Qu’on l’on puisse traiter ainsi un militant historique et irréprochable de la cause nationale depuis toujours, dirigeant et fondateur de quantité d’associations bien connues, formateur et organisateur des « Université d’Eté » du FN durant 15 ans, qui n’avait voulu que démissionner du Bureau Politique pour marquer sa désapprobation et qu’on a exclu en cachette, tout cela laisse perplexe et songeur. Mais que dire du sort réservé à Mégret et aux militants du MNR ? Et que dire de l’anecdote, ô combien symbolique, de Pierre Vial, qui dans chaque article démontre qu’il est opposé en tout à la ligne actuelle du FN, et qui a adhéré « sans réserve à une Union des Patriotes de … Villeurbanne » ! Sans commentaire…
Longtemps considérée comme le symbole du renouveau, le phénix, la quintessence du Mouvement National par tous les militants nationaux, patriotes et nationalistes, qui plaçaient en elle tous leurs espoirs, l’Union Patriotique en aura été le tombeau.
Hélas, trois fois hélas, c’est la réalité qui s’impose à tous.
Comme nous l’avons déjà dit, depuis, Bernard Antony (et d’autres avec lui) a décidé de ne plus soutenir Le Pen, à cause des propos de ce dernier sur l’euthanasie et l’Islam facteur de cohésion sociale dans les banlieues. A cela s’ajoute l’ire plus que justifiée de nos amis Bretons et Alsaciens, notamment, insultés en permanence par Marine Le Pen et Louis Aliot.
Sur l’euthanasie, sur le régionalisme et sur l’Islam, personne ne comprend ces folies de Le Pen. Ces trois questions font partie du « plus petit dénominateur commun » de l’ensemble de la droite Nationale. Les remettre en cause ne peut se justifier en aucune manière. Sur le régionalisme (le patriote pas l’autre), c’est se couper de dizaines de milliers d’électeurs potentiels bêtement, car personne n’aime être insulté. Sur l’euthanasie, c’est pire, car c’est toucher à un des derniers tabous nationaux, sans qu’on comprenne vraiment le sens des déclarations de Le Pen, surtout à presque 80 ans ! Et sur l’Islam, il suffit de constater le grand facteur de cohésion sociale qu’il représente pour les chrétiens dans les pays musulmans, pour être en désaccord total avec Jean Marie Le Pen. Nous ne pouvons qu’approuver Antony d’avoir parlé haut et fort de « trahison » en ayant mortellement pris le risque insensé de « déplacer sans aucune justification nos lignes de résistance ». Il suffit d’ailleurs de lire, d’écouter ou de regarder TOUTES les déclarations passées de Jean Marie Le Pen pour se rendre compte que, sur ce plan là, les dramatiques reniements ne sont plus à démontrer.
Ainsi on aura fait voler en éclat toute possibilité d’union patriotique sincère, en commençant par les idées forces, et en achevant le travail par un comportement grossier et insupportable.
Nous savons que nombre de sympathisants MNR vont se détourner du vote Le Pen par lassitude devant les injures et humiliations qu’ils doivent subir. En fait, l’union des patriotes, en dehors du microscopique groupement populiste, ça aura été avant tout le Front National canal officiel version Marine Le Pen et Louis Aliot + Soral, et, dans sa foulée marxisante, toute la micro galaxie des « NR » de gauche, des « nationaux bolcheviques » et autres pathétiques « rouges bruns », en fait l’union forcément à minima (il faut se forcer pour ne pas rire et se pincer pour y croire), allant des éternels utopistes aux destructeurs volontaires et/ou aveugles.
Soyons clairs, comme nous l’avons toujours été et comme nous l’avons toujours affirmé. Même ces gens là, tous ces gens ont évidemment leur place dans une union la plus large, ce dans l’esprit de tous les patriotes. Du militant de base au cadre formé, toutes celles et tous ceux qui sont prêts à tout donner pour la cause savent que, tôt ou tard, il faudra l’union de tout le monde sans exception. Le gros problème, le seul problème en fait, c’est que ce sont ces gens là qui pratiquent encore et toujours l’exclusion. Monomaniaques et donc obligatoirement handicapés de la pensée politique, sourds et aveugles à tout ce qui peut les déranger dans leur certitude arbitraire et sectaire, ils ne veulent et ne voudront jamais de l’union. C’est une certitude. L’Union pour eux se conçoit, au mieux, le petit doigt sur la couture du pantalon, et, au pire, la corde au cou. Ne pratiquant pas la Loi du Talion, nous maintenons qu’il faudra, à l’avenir, intégrer tout le monde, y compris eux, dans l’union la plus large. Reste que les militants nationaux ne sont pas des andouilles et qu’ils savent instinctivement que ce n’est pas avec une telle « armée » qu’on peut prétendre au second tour, et encore moins à l’Elysée.
Ah, ça aurait eu de la gueule la Grande Union Nationale, mais certains n’en ont jamais voulu !
On aura beau nous dire tout ce qu’on veut, mais, dans cette bien morne campagne, la discrétion de Bruno Gollnisch, la quasi absence de Carl Lang, la mise au placard de Martinez, sans même parler de la niche réservée à Mégret, tout cela et bien plus auront été les symboles forts de la décadence qui frappe pour le moment le Front National, canal officiel, y compris sur Internet, ou on ne trouve quasiment aucune trace d’action véritable et concrète d’un Carl Lang. Imagine t-on la même chose dans les autres formations ? Bien sur que non ! Ca en dit long sur l’état d’esprit de certains, comme sur leurs ambitions. Espérons simplement que ce sabotage en règle ne leur sera pas profitable. Ce serait hallucinant et scandaleux ! Il serait étonnant, pour le moins, que les authentiques militants patriotes, nationalistes et nationaux de toujours, laissent ainsi un petit clan de nuisibles faire main basse sur le Front National. Gageons qu’ils leur en cuiraient, ou que le FN se viderait alors sainement de sa substance pour se reconstituer ailleurs…
Passons maintenant aux deux ouvertures horizontales, c'est-à-dire en direction de l’ensemble de l’électorat, qu’auraient du initier Jean Marie Le Pen, pour casser réellement les entraves diaboliques du système en place.
Premièrement, il aurait du briser un tabou et se poser en candidat des terroirs enracinés au lieu d’être un énième sectateur de la République. Nous avons déjà analysé cela, et nous savons que ce n’était pas facile pour Jean Marie Le Pen, vieux républicain. Mais « la France vaut-elle (encore) une Messe » ?
La république, telle que conçue en France et actuellement, ne pourra pas survivre encore longtemps, car elle n’est plus une réalité active et partagée par nos concitoyens. Pour nos compatriotes, elle devient même, et de plus en plus, une forme d’oppression constante dans leur vie quotidienne. Elle est devenue le levier de la dictature de moins en moins larvée que nous subissons, dictature dénoncée par … Jean Marie Le Pen ! C’est l’Ourobouros…
Soyons clairs là aussi, il n’était évidemment pas question de proposer un quelconque retour à l’ancien régime, mais simplement d’affirmer que rien n’était figé en ce bas monde, qu’une autre forme de régime était possible, que la république n’était pas (ou plus) le « niveau indépassable » de l’Homme ou de la France, qu’on pouvait imaginer autre chose et que la France avait encore des messages, des idées à offrir à l’humanité.
Le plus médiocre étudiant en droit constitutionnel sait qu’en proposant à la fois la proportionnelle et le référendum à tous les échelons, la république disparaît de fait. Alors ça sert à quoi de crier « république, république, république » en sautant tels des cabris la danse de Saint Guy, quand on a dans son programme sa mort annoncée ? Ca ne sert qu’à fermer des portes, car l’état pitoyable de la France fait que Marianne, à l’heure « H », ne trouvera pas grand monde pour aller « sauver le soldat Robespierre ».
Depuis quelques années, les identitaires et les régionalistes, avaient montré la voie, certes différemment et par le biais de la subsidiarité, mais ils avaient creusé le sillon d’un plus éminemment positif pour nos idées. Il aurait fallu faire la synthèse entres leurs propositions et la « Démocratie Intégrale » incluse noir sur blanc dans le programme du Front National.
L’originalité d’être le seul à proposer d’instaurer en France une « Démocratie Intégrale » doit produire son effet en s’annonçant. Cela s’appelle l’effet d’annonce Messieurs Dames, et toutes les écoles de formation politique affirment en chœur que cela se martèle jusqu’à plus soif, c'est-à-dire jusqu’à son ancrage définitif dans le cœur des électeurs potentiels. Voila bien une opportunité particulièrement gâchée. Au lieu d’être « le seul », JMLP aura été, dans ce domaine, « un de plus ». « Epur, si muove », et pourtant la ligne de fracture existait bel et bien. Raté, et c’est bien dommage.
La deuxième ouverture potentielle concernait la défense de toutes les libertés. Dans ce domaine comme dans tous les autres, une foi qui n’agit pas n’est pas une foi sincère. L’arrivée tardive de Jean Marie Le Pen, sur ce terrain, par l’intermédiaire de propositions faites en direction des automobilistes, a retenti comme le chant du Cygne. Il fallait défendre et promotionner les libertés dans tous les domaines possibles, et, dans le même temps, définir une quinzaine de valeurs non négociables. Ces valeurs devaient être définies par la synthèse entre l’humanisme gréco latin, le décalogue et les lumières de la renaissance (Famille, Terroir, Région, Nation, Respect de la Vie, Tradition, Valeurs Chrétiennes, séparation entre domaine privé et domaine public, etc), en y ajoutant l’indépendance et la souveraineté de la France. Elles auraient servi de base au renouveau de notre pays. Mais non, le FN comme la France n’ont décidément plus rien à dire au monde ! Pour tout le reste, il fallait promotionner toutes les libertés. Libertés pour les individus, les villes et villages et pour toutes les forces vives du pays. Il fallait évidemment proposer la suppression de toutes les lois liberticides, à commencer par les Lois anti alcool et anti tabac, comme les lois Perben Sarkozy, qui sont des symboles pour nos compatriotes.
Pour être, là encore, tout à fait honnête, Jean Marie Le Pen est, sur ce secteur, le moins pire, celui qui propose, notamment et en plus de ses propositions concernant l’automobile, la suppression des lois « Pleven – Gayssot », sans même parler des libertés économiques vitales. Il faut rendre à César ce qui est à César. Cependant, il fallait aller infiniment plus loin afin de créer un véritable torrent de sympathie, dans l’opinion, en sa faveur. Pourquoi, par exemple, n’a-t-il pas profité de ses multiples apparitions dans les médias, pour lancer un appel solennel à tous les sympathisants de l’ultra gauche pour leur dire : « Vous voulez des élus ? Avec moi vous en aurez ! ».Et ce n’est qu’un tout petit exemple tactique. Sur le fond comme dans la forme, c’est toujours le même problème, il n’est pas allé au bout de sa logique, comme il n’a pas placé sa campagne sous le signe du combat des idées, se contentant de l’image. Un peu juste pour faire voler en éclat le cordon sanitaire, sans toucher aux fondamentaux.
Paraphrasons un instant Jean Marie Le Pen. « Vous (le Mouvement National) allez voir un médecin en consultation, (peu importe le nom du médecin, disons que c’est un grand spécialiste qui travaille au Cabinet « Union des Patriotes » des professeurs Mégret, Brigneau, Spieler, Robert, Antony et cie), et il vous dit, après quantité d’analyses, Monsieur, vous avez un cancer (le système). - Mais, je ne comprends pas, j’ai été voir le docteur Le Pen, il m’a dit que j’avais un rhume et que tout allait bien se passer dans peu de temps, en suivant aveuglément ses conseils, et avec du sirop, des pastilles et un foulard. – Ah, moi je vous dis que vous avez un cancer. Vous pouvez guérir, mais pour cela il faudra faire beaucoup d’effort, avoir une ascèse parfaite et changer votre mode de vie. Si vous suivez mes conseils, vous pouvez guérir, mais si vous ne faites rien, vous allez mourir »…
Plaisanterie mise à part, le Mouvement National ne va pas mourir, mais en ayant fait l’exact inverse de ce qu’il fallait faire, dans le fond, sur la forme, dans le réel, dans le virtuel, à l’horizontal, à la verticale, dans le concret, dans l’image, dans la désunion comme dans le manque de propositions novatrices, il nous semble évident que Jean Marie Le Pen a perdu définitivement toute chance d’être au second tour dimanche prochain.
Tout le monde sait que les sondages sont truqués, et que, surtout, ils fabriquent l’opinion à l’avance, c’est pourquoi nous sommes pour leur interdiction. Cependant et justement, il y a des constantes que les gens sérieux ne peuvent pas nier. A cinq jours du scrutin, Le Pen est dans une moyenne de 13,5 à 14%, soit au même niveau qu’en 2002 (14% de moyenne à 8 jours). Dans le même temps Sarkozy tourne à une moyenne de 29% et Royal à 25% (23% pour Chirac et 18,5% pour Jospin en 2002 à 8 jours). Avec beaucoup d’efforts et la mobilisation de tous, Le Pen peut finir à 18%, voire par miracle à 19%, (s’il y arrive ce sera un exploit, exploit qui ne lui devra rien hormis l’image liée au passé, et qui devra tout à l’honneur des patriotes, humiliés mais debout !), cependant il ne comblera pas son retard et n’accédera pas en final !
Surtout, Jean Marie Le Pen est quatrième à cinq jours. Aucun candidat classé quatrième à 8 jours, (à fortiori à 5), n’a jamais terminé second. S’il peut, par un miracle, disputer la place de troisième à Bayrou, (comme Bayrou celle de second à Royal), il ne peut pas finir second et être au second tour pour la deuxième fois d’affilée.
Au soir du 22 avril, à 20h00, les cris d’alarmes de milliers de patriotes, ayant tous alerté quant à l’échec programmé, résonneront comme autant de cloches mortuaires. Là, des voix s’élèveront pour dire : « Comment est-ce possible ? Comment est-ce arrivé ? Il avait toutes les armes en main et la conjoncture était on ne peut plus favorable ! ». Oui, mais quand on ne se donne pas les moyens, avant tout humains, d’y arriver, et pire, quand on fait tout pour chuter (ou faire chuter…), la sanction est au rendez-vous et l’échec à l’arrivée. C’est la loi de tout combat politique, loi qui aura été bafouée et/ou ignorée très maladroitement. Pour les intérêts de qui ? Ca, l’avenir le dira peut être, c’est un autre sujet.
Ce sont toujours les petits ruisseaux qui font les grandes rivières, et inversement. C’est en multipliant les petites déceptions et rancoeurs qu’on fabrique immanquablement la plus terrible des machines à perdre. Tôt ou tard la réalité vous rattrape, c’est ainsi…
Après le magnifique discours de Paris au Palais des Sports, discours superbe en droite ligne du passé, beaucoup de patriotes se disent, « Tout ça pour ça ? A quoi bon alors ? ».
Effectivement, nous sommes d’accord, il fallait commencer par là, et à tout prendre, ne rien dire ne rien changer, ça n’aurait pas engendré autant de déceptions et de doutes, et ça aurait au moins eu de la gueule la campagne vue de chez nous ! Arrêtons de rêver et de penser à ce qui aurait pu être, regardons vers l’avenir, vers ce qui sera, c’est bien mieux…
Faut-il pour autant changer notre vote ? NON, non et non ! Villiers n’a donné aucun signe permettant de lui faire confiance et le délai de veuvage (avec le système) n’est pas encore terminé. Un vote Bayrou par tactique ? Dieu nous en préserve, même par défaut ou par dépit, nous devons voter le plus possible pour nos idées. Réservons cela pour le second tour ! L’abstention ou le vote pour le chasseur ? Ces phénomènes toucheront tout le monde, y compris Jean Marie Le Pen, mais nous avons déjà expliqué pourquoi il nous semblait utile de faire en sorte que le score de Le Pen ne soit pas trop bas, ne serait-ce que pour le regard étranger sur notre élection comme pour le socle du renouveau que doit représenter le score de JMLP, afin de ne surtout pas obérer l’avenir, nous n’allons donc pas y revenir. Certains peuvent penser différemment, c’est leur droit, mais nous croyons qu’il est possible voire souhaitable de considérer qu’on peut voter Le Pen malgré lui, à la manière de nombre d’électeurs de tous les autres candidats. C’est notre vision des évènements et nous la croyons juste et parfaite…
Le Pen ne sera ni Président ni même au second tour, il n’y a que des gamins politiques qui peuvent encore rêver (et heureusement), mais que cela ne nous empêchent pas de colmater les brèches en votant avant tout pour nos idées, oui nous disons bien nos idées, malgré tout, qui, grâces à notre action commune par le passé, grâce à nos sacrifices innombrables et désintéressés, sont encore et en majorité incarnées par Jean Marie Le Pen. Le vote n’appartient à personne, à nous de le prouver en votant pour lui UNE TOUTE DERNIERE FOIS. C’est nous, c’est vous qui avez fait le Mouvement National, alors oubliez un instant son représentant et ses errements et voter pour ce Mouvement que vous aimez profondément.
Quand on regarde ses concurrents, quand on voit qui est contre, quand on réfléchit aux enjeux et qu’on élimine donc la légitime tentation de l’abstention, et quand on pense au passé (tout de même), on ne peut que lui accorder une dernière fois nos suffrages. Dans votre panière de cuisine, si vous avez une pomme gâtée au milieu d’autres pourris, vous allez forcement opter pour celle là. L’image est là pour nous rappeler à l’essentiel.
Ce n’est pas réjouissant, certes, c’est pourquoi nos regards doivent résolument se tourner vers l’avenir, vers un futur que nous souhaitons ardemment vivant pour notre idéal, vers les législatives pour commencer ou nous devons tout faire pour imposer l’union de toutes et de tous, sans aucune exception.
Nous l’avons déjà dit et nous allons y revenir dans notre prochain article.
Si le FN n’en veut pas, il faudra la faire autour du MNR. Et si le MNR n’en veut pas non plus, il faudra alors voter pour le candidat (ou la candidate) patriote le plus enraciné localement et le plus légitime, quel que soit son étiquette, de la plus humble (voire sans) à la plus médiatiquement reconnue. En ce qui concerne le MPF, comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, il faudra attendre, et les consignes de l’entre deux tours, et surtout les futures municipales, avant de nous prononcer. Pour le moment, seuls nous intéressent les quelques 120 candidats MPF issus des milieux nationalistes, et encore s’il n’y a pas d’union des patriotes (que Peltier, bras droit (SIC) du vicomte, vient de rejeter récemment), car si l’union se fait entre FN, MNR (ou MNR seul), avec les Identitaires, les régionalistes, les indépendants, toutes les formations nationalistes autonomes, les amis de Bernard Antony, et d’autres, alors là, ils devront choisir leur camp, autrement nous ne pourrons plus rien pour eux. Ne tirons pas de plan sur la comète et espérons en la sagesse de tous pour le bien commun.
Le combat national, c’est d’abord la défense et la promotion des idées, idées plus que jamais d’actualité, alors ne désespérez pas !
NE DESESPEREZ JAMAIS !
VOTONS ET FAISONS TOUS VOTER UNE DERNIERE FOIS POUR JEAN MARIE LE PEN !
PREPARONS NOUS DES MAINTENANT POUR LA RECONSTRUCTION DU MOUVEMENT NATIONAL !
L’AVENIR EST DANS L’UNION DE TOUS !
VIVE LE MOUVEMENT NATIONAL !
VIVE L’UNION !
VIVE LA FRANCE !
45 commentaires:
Rien à dire. Analyse parfaite. Juste une remarque. Je crois que vous vous trompez sur Gollnisch, il ne montera pas au créneau. Lang peut être, mais bon j'ai des doutes sur tous ces meneurs qui n'ont rien dit pendant 10 ans.
Je peux me tromper mais je n'y crois guère.
Ma foi, on verra bien.
Dernier point. Que devient la fameuse charte d'Antony?
Si lui aussi se met à prendre les nationaux pour des imbéciles, c'est à désespérer de tout.
Il a crié qu'il proposerait cette charte à signer à tous les candidats et puis plus rien, pas de nouvelles.
Pas très clair tout ça.
Au risque de vous choquer tous, et après avoir bien réfléchi, je vais voter Bayrou et je vais encourager tout mon entourage à faire de même.
Je ne le fais pas parce qu'il est l'homme qui peut écraser Royal ou battre à coup sur Sarkozy. Ca compte, mais très peu et pas trop pour moi, comme vous le dites il faut voter pour ses idées.
Je ne le fais pas non plus pour ses petits cadeaux comme la demi proportionnelle ou le référendum sur l'Europe. C'est certes pas négligeable par rapport à un Sarkozy, mais c'est pas terrible quand même. Sur l'Europe, on peut faire confiance à un Bayrou Président pour donner des gages sociaux à la gauche type Fabius et faire une telle propagande que ça passera comme pour Maastricht. Et sur la proportionnelle, avec le système Bayrou, il faudrait, par exemple, faire 25% pour avoir un seul député en Rhône Alpes. Guère mieux que les miettes de M Hortefeux.
Je ne vote pas non plus pour lui pour éviter la mort annoncé de la Droite Nationale que certains affirment comme inévitable avec Royal mais surtout avec Sarkozy. Il y a danger certes, mais sous Giscard nos idées étaient brimées tout autant. Alors il n'y a pas trop de différence là dessus, tout étant dans une subtilité bien petite.
Non, si je vote Bayrou, c'est après avoir compris, à la lecture de l'ensemble des analyses, que JMLP n'avait plus aucune chance d'être au second tour.
Comme vous l'avez dit il ne fera pas un trop mauvais score et c'est très bien.
Mais plaçons nous, si vous le voulez bien, en situation, avec les trois, royal, sarkozy et bayrou, pouvant être au second tour, et analysons cela par rapport au FN et au seul FN.
Si Sarkozy est opposé à Royal, pour le moment l’option des sondeurs, c’est la cata. Je m’explique. Bayrou ira alors donner son soutien monnayé à Royal, et Sarko n’ira jamais vers Le Pen. Il se passera alors comme en 88 ou 95, avec un appel de Le Pen « à battre la gauche », même dit de façon cachée. Il y aura peut être des « accords secrets », mais rien ne se passera au grand jour, rien du tout, et les nationaux seront gros Jean comme devant comme on dit. En tous les cas, Le Pen n’aura aucun moyen de pression et sarkozy ne viendra jamais le voir. C’est clair comme dans du cristal.
Si Royal est opposé à Bayrou, c’est déjà mieux, car alors, avec sa campagne à gauche, Bayrou sera dans la mouise pour sortir de l’ornière et il devra donner plus de gages à sarkozy certes, mais aussi à le pen. Ce ne sera pas un accord c’est sur, mais le pen pourra appuyer sur la proportionnelle plus fort et sur d’autres points. Mais c’est l’option la plus improbable.
Le mieux, c’est le cas de figure qui arrive en deuxième position, avec quelques chances de s’avérer vrai, c'est-à-dire le cas ou Bayrou serait opposé à Sarkozy. Là, « tout devient possible » (slogan de ce sarko). Bayrou serait obligé d’aller vers la gauche comme il l’a toujours dit dans cette campagne (affaire rocard + kouchner etc). Il apparaîtrait comme le vainqueur pour le système. Sarkozy serait dans une belle panade, car tout ce qui compte dans la France pour qui tout va bien irait vers bayrou. Sarko serait seul ! Et Le Pen dans tout ça ? Ce serait tout bonnement génial pour lui car il n’aurait pas besoin de faire quoi que ce soit. Si Sarko avait été contre Royal, le pen aurait du faire des appels du pied, mais là, avec Bayrou contre Sarko, rendez-vous compte que Le Pen n’aurait rien d’autre à faire que d’attendre et que c’est ce Sarkozy de malheur qui devrait faire le premier pas, qui devrait tout donner à Le Pen et passer sous ses fourches caudines, afin d’avoir une petite chance de gagner.
Réfléchissez bien, mais si vous voulez le bien à terme de la Droite Nationale, comme de la France, vous devez éviter le piège mortel du duo Royal Sarkozy et placer Bayrou en final. S’il y est ce sera à mon sens contre Sarkozy et là le FN a tout à y gagner, tout !
Si Le Pen n’avait pas déconné, il pouvait être en finale, et il aurait même du y être. Mais c’est trop tard, c’est terminé. Aussi je pense que le devoir des plus politiques d’entres nous est de voir loin, de voir plus loin que les autres.
Si royal et sarko s’affronte au second tour, ce sera une catastrophe et une honte, car aux yeux de l’étranger, nous serons entrés dans l’ère de la bipolarisation à l’américaine, alors qu’une majorité de français n’en voulaient pas.
Moi je pense que c’est l’intérêt du Mouvement National que de voir Bayrou au second tour en lieu et place de Royal, et ce faisant je vote pour mes idées car pour le développement de celles-ci et la capacité de pression du FN.
Oui, quelle déception ! L'Union patriotique qui s'était concrétisée à Noël s'est révélée être une illusion... Quels gâchis ! Le bilan que vous dressez, c'est le bilan que nous sommes nombreux à partager.
Je suis d'accord avec patriote44, je ne suis pas certaine que Gollnisch parte en guerre contre l'opa organisé par le clan mariniste. Qu'en sera-t-il de Lang ? Je reste dubitative. Ce qu'il faut (nous l'avons rabaché) c'est une union entre les têtes : Gollnisch, Lang, Mégret, Bompard, Antony. Dans un renouveau et une réconciliation du mouvement national. Cela est-il possible au FN ?... au MNR ?...
Je vais voter comme vous dites pour jean Marie lepen, mais je le dis tout net, si lepen n'est pas au second tour, ce sera un terrible échec, surtout s'il fait moins de 20%.
En 2002, lui + mégret = 19,3%.
Or, la situation s'est dégradée depuis. De plus M Lepen a fait des ouvertures en direction d'autres électorats comme les gens d'origine étrangère, les cocos, etc.
Si avec tout ça il fait moins de 20% c'est qu'on nous aura roulé dans la farine encore une fois. On nous aura promis la Lune et nous aurons eu droit à la roche tarpéienne.
Celles et ceux qui auront conduit à cette déroute, si elle se produit, devront obligatoirement rendre des comptes.
Espérons que ça se passe autrement, mais si ça arrive, il faudra en tenir compte aux législatives et changer notre fusil d'épaule, et vite.
Allez, pour finir, je vous livre (comme beaucoup) mon "sondage secret" à moi, trouvé sur un site belge, qui le qualifie de "très sérieux". Il sera sans doute aussi faux que les autres, mais je vous le livre tel quel.
- Royal 22%.
- Sarkozy 21%.
- Bayrou 18,5%.
- Le Pen 16,5%.
- Villiers 6%.
- Bové 3,5%.
- Laguiller 3%.
- Besancenot 3%.
- Nihous 2,5%.
- Buffet 2%.
- Voynet 1,5%.
- Schivardi 0,5%.
Il confirme juste qu'il est trop tard pour que lepen soit au second tour.
Dommage.
Seules originalités de ce sondage par rapport à tous les autres, c'est l'écroulement de sarkozy, la première place de Royal, stable sur son résultat, la stabilité de Bayrou qui ne s'est pas effondré (une surprise le 22?), la disparition du PCF et des verts (super!), malgré tout le score relativement haut des 5 candidats de l'extrême gauche (13%), mais surtout le score non négligeable de Villiers. Si cela était vrai, il aurait empêché lepen d'être au second tour. La faute à qui? Aux purges mortelles de 2005 que vous avez dénoncé à juste titre. On en reparlerait alors dans les chaumières, tout comme de le sabotage en règle de l'union des patriotes, union dans laquelle le vicomte ne pouvait pas aller, même s'il n'en avait aucune envie je le crois, après le sort réservé à Mégret et à ses amis. Ca fait une belle excuse au vendéen.
Je remarque également juste un truc que vous avez mal analysé, c'est que c'était la première fois que lepen a eu droit à des heures et des heures de médias, et non seulement il les a squatté avec sa fille, mais en plus il n'en a pas profité pour dévelloper une seule idée originale, ce qui faisait sa force avant.
Vraiment dommage. Un beau gâchis que cette campagne. A oublier et vite.
Je suis de l'avis de Solange dont j'avais déjà remarqué les commentaires très pertinents.
Elle a vraiment raison de situer le problème à noël, car je crois que c'est vers le 20 décembre dernier que le pen et mégret se sont rabibochés.
J'ai alors cru que tout était possible, et même un ras de marée. Hélas, le lendemain au soir Marine Le Pen insultait Mégret à la télé et disait sa désaprobation personnelle.
J'ai alors eu de très gros doutes, un peu comme une intuition que ça coinçait. Depuis, mes doutes n'ont fait que grossir, et on en est là. Je me demande si la fille Le Pen n'a pas fait exprès de saboter la campagne de son père pour engager le FN dans ses délires et préparer directement 2012.
En politique, l'impossible s'avère souvent vrai. Je me souviens bien des singeries entre chirac et pasqua en 2002.
Heureusement il reste des personnalités irréprochables dans notre famille de pensée, mais je ne peux pas m'empêcher de considérer que nous sommes passés à côté de quelque chose de grand.
Il ne faut jamais baisser les bras, mais ça va être dure à digérer tout ça.
D'accord avec votre analyse bien sur, même si le fait d'avoir raison ne nous consolera guère.
Si l'union ne se fait pas pour la députation, il faudra néanmoins la faire avant les municipales, c'est à dire dès cette année.
Je reste mobilisée, mais je garde pas mal de rancoeur je vous l'avoue.
Vous avez mille fois raison. Pour preuve, je vous livre le dernier article de l’inénarrable Bouchet (le forcené pas le solidariste). Un modèle du genre que je vous laisse apprécier.
« A Voxnr, nous avions fait un rêve : que Jean-Marie Le Pen et Dieudonné M’bala M’bala soient tous les deux candidats à l’élection présidentielle.
Ainsi nous n’aurions pas eu à choisir et nous aurions pu conseiller de voter pour l’un ou pour l’autre, selon les convenances propres de chacun.
Mais Dieudonné s’est retiré du combat électoral. Certains de ses conseillers et une partie de son équipe de campagne, ont alors décidé de soutenir le candidat du mouvement national.
Une partie de la rédaction de Voxnr, dont moi-même, n’a pas caché qu’elle faisait de même, Jean-Marie Le Pen nous semblant chaque jour qui passe être plus en résonance avec nos thèses.
Et alors que les ringards et les mongoliens, les Romain Marie et les Pierre Vial, renâclent et se scandalisent, pour notre part nous nous réjouissons de la plupart de ses prises de position (dont celles de la dalle d’Argenteuil)
Cependant, la seule consigne de vote que donnera notre site sera « Tout sauf Sarkozy ! » (1)
C’est en fonction de celle-ci qu’il nous semble important de nous déterminer, selon notre caractère, au premier et au second tour.
Laisser arriver à l’Elysée le nain hongrois serait pour nous, indépendamment de tout le reste, accorder la victoire à un candidat soucieux avant tout de représenter et de défendre au plus haut poste de l'Etat français les intérêts de l'empire américain et de son appendice israélien.
C’est surtout cela qui nous est absolument intolérable car la victoire du gnome de Neuilly à cette élection signifierait la fin de notre République sociale et parachèverait la destruction de notre Nation par les forces mondialistes. Notre vote doit donc être avant tout un vote de résistance aux forces destructrices de la France et à ceux qui entendent s'opposer par tous les moyens à la création d'une Europe-puissance, de Dublin à Vladivostok, articulée autour d'un axe stratégique Paris-Berlin-Moscou.
Pour cela le meilleurs vote nous semble être celui de Jean-Marie Le Pen et nous espérons le tsunami politique que serait un nouveau 21 avril.
Cependant, nous concevons – même si nous estimons qu’ils se trompent – que certain des « nôtres » puissent avoir une réflexion stratégique différente.
Quoiqu’il en soit, nous disons à tous nos lecteurs : votez à droite, votez à gauche ou votez au centre, mais votez contre Sarkozy, et cela au premier comme au second tour.
Christian Bouchet »
Ainsi, comme je vous l’ai déjà dit, vous aviez bien raison de dire que ces soutiens de Le Pen dans l’union patriotique étaient pour le moins curieux. Ils mettent sur un même plan Dieudonné (contre lequel je n’ai rien mais de là à le vénérer il y a un gouffre) et Jean Marie Le Pen. Ils osent parler de « ringards » et de « mongoliens » à propos de Bernard Antony (romain marie) et Pierre Vial, pourtant très différents l’un de l’autre et n’étant pas du tout de la même chapelle. Ces exécrables clowns ne sont pour moi pas de chez nous, c’est très clair. Comme vous l’avez brillement défini, ils prouvent qu’ils sont contre tout le monde, sauf si on suit à la ligne leur pseudo doctrine. Comment expliquer autrement qu’ils puissent, sans argument et avec l’insulte à la bouche, traîner dans la boue Bernard Antony et Vial, l’un ayant l’honnêteté de se faire discret (alors qu’on ne peut que le comprendre surtout par rapport à ce qu’il a dit à Présent), et l’autre faisant toujours partie de l’union patriotique. Ils prouvent que ce sont eux et rien qu’eux les demeurés et les mongoliens. Je ne vois pas comment faire l’union avec eux je suis désolé et je vous trouve bien trop gentils.
Non seulement ils ne sont pas de chez nous, mais en plus ils ne sont nulle part, ils sont dans les limbes politiques. L’extrême gauche les exterminerait s’ils le pouvaient, et pourtant ils s’aplatissent devant eux, préférant vomir sur tous les autres patriotes (si tant est qu’ils le soient). Ce sont des malades. Dire que Le Pen a osé traiter avec eux. C’est lamentable. Avec Stirbois, ils restaient à la porte et Jean Pierre ne s’entourait que des « bons NR » car il y en a, c’est ça le plus triste. A l’époque, Malliarakis savait ce que le syncrétisme voulait dire, Vial aussi, Antony aussi, Backeroot aussi et tous les autres. Mais ces gens là comme vous dites n’ont qua la haine à la bouche et au cœur. Ils sont prêts à brader notre héritage par lâcheté.
Finalement, les seuls points que nous avons en commun avec ces nationalistes de pacotille, c’est l’amour de la France (mais c’est vague et à définir … surtout avec eux), la volonté d’une grande Europe avec une alliance avec les russes, et enfin la détestation de Sarkozy (à laquelle nous ajoutons bien sur Royal, pas eux !). Ca fait léger je trouve. Et surtout, si nous avons la tolérance de les tolérer avec courtoisie, eux n’ont même pas ce sens de la diplomatie. Je ne vois donc aucun intérêt à nous allier avec ces pantins, ces valets de la décadence. Il vaut encore mieux regarder du côté de Soral ou Dieudonné, eux au moins sont crédibles (certes dans leurs créneaux mais quand même) et ont des sympathisants.
Ce genre de fadas sectaires produisent toujours l’inverse de l’alchimie. Ils ne transforment aucun plomb en or, mais au contraire tout ce qu’ils touchent est sali, souillé, dégradé. Je ne suis pas de la tendance Antony, (même l’inverse quoique j’ai des convergences), mais entre les deux je prends Antony à tous les coups c’est sur.
Ils me donnent envie de gerber. Je vous laisse et je vais me préparer pour aller prendre l’apéro avec mon voisin coco. Lui au moins est manipulé mais il est sain. Je ne lui demande rien d’autre.
Dire que Mégret a pu accepter en son sein ce type d’énergumène. La prochaine fois, fais gaffe Bruno.
Michel, vous êtes un bien piètre analyste politique. J'espère que vous avez plus de chance avec les pronostics du PMU.
Comme le fait très bien remarquer le Rédacteur en chef de Valeurs actuelles, nous assistons à un premier tour qui ressemble fort à une primaire où à gauche le combat se fera entre Ségolène Royal et François Bayrou, tandis qu'à droite Nicolas Sarkozy s'opposera à Jean-Marie Le Pen.
Ce schéma ne manque pas de pertinence. S'il se confirme, et si la gauche prenant conscience de la fragilité de ses positions vote massivement utile, Ségolène Royal devrait l'emporter sur François Bayrou. A droite, l'ensemble des déclarations de Nicolas Sarkozy fait figure de démagogie absolue où tout est bon pour ramasser des voix. Cette stratégie pour plaire à tout prix est de plus en plus mal ressentie par les électeurs inquiets de la dégradation de la vie politique et économique depuis trente ans. Jean-Marie Le Pen fait figure de candidat le plus solide. Non seulement il a eu raison avant tout le monde, mais ses positions ne varient pas en fonction de la conjoncture électoraliste. Mieux que cela, tout en restant ferme sur ses positions, il a su ralliés des personnages politiques de premier plan aussi différents que : Alain Soral (écrivain, marxiste et ancien communiste), Dieudonné (artiste humoristique), Alain Dumait (Les 4 Vérités), Bruno Mégret (MNR), Pierre Vial (Terre et Peuple) et Serge de Beketch (Le Libre Journal de la France courtoise), etc. ; en assouplissant ses discours politiques pour calmer la diabolisation qui sévissait à son encontre.
En conclusion, Ségolène Royal, bénéficiant du vote utile de la gauche, devrait se retrouver face à Jean-Marie Le Pen au deuxième tour.
A chaque élections Le Pen a dit ce qu'il fallait pour réussir à échouer. Eh bien là pour être certain de ne pas être réussir il a dit et fait tout au long de la campagne ce qu'il fallait.
Vous dites que vous respectez même si vous ne comprenez pas les électeurs qui ne vont pas voter le Pen. Je dirais de même, mais inversement car je ne comprends pas que lorsque l'on connait la vérité avec son cortège de preuves
on aille tout de même contre.
vous avez un voleur devant vous, vous en avez toutes les preuves et malgré tout vous lui confiez les clés de votre maison parce qu'il est de votre famille ! et vous retrouvez en petite chemise.
c'est normal, non ?
Je fais partie de ces gens qui en 98/99 ont fait ce qu'ils ont pu pour rattraper les adhérents, pour leur montrer que nous avions raisons de défendre le FN. En fait nous avions simplement mis un rond rouge sur notre front pour qu'il soit plus facile de nous avoir, de nous traîner dans la boue, c'est là, que beaucoup sont devenus conscients qu'ils n'étaient en fait que de la pietaille tout juste bonne à se faire insulter rabaisser, gruger. Que vous nous respectiez c'est bien mais que vous ne les compreniez pas, devient pour moi véritablement, incompréhension! Normalement dans l'ordre des choses, avec un homme partageant nos valeurs, nous avions tous le droit au respect et aux remerciements . Mais la scission n'étant pas ce que l'on nous avait montré, il n'y avait pas à nous remercier d'être un peu plus imbécile que les autres.
Le Pen ne fait plus parti de mon monde, il ne représente plus rien de positif pour moi en tout cas pas plus que le monsieur de chasse pêche et tradition. J'irai voter mais avec un bulletin fleur de lys. J'ai lu sa profession de foi, et par l'intermédiaire d'internet je lui ai donné mes raisons de ne pas voter pour lui, une de mes raisons : on ne combat pas ses adversaires en prenant les mêmes méthodes que celles dénoncées pendant des années sinon cela veut dire qu'on ne vaut pas mieux. Si les méthodes étaient sales il y a 5 ans, elles sont aussi sales aujourd'hui.
Mais pourtant votre candidat s'auto-proclame "propre" dans sa profession de foi.
Jean Marie Le Pen est capable de vouloir faire gagner le plus mauvais de tous. Alors quelle incongruîté va t-il sortir ?
Votez Bayrou alors que celui-ci à dit, comme l'a rappelé Bernard Antony : "il faut renforcer les moyens d'actions contre l'islamophobie" ?
Non je crois qu'il faut se resoudre à l'idée que seul Jean Marie Le Pen est tout de meme le seul vote envisageable.
Il m'a fallut fermer les écoutilles lorsqu'il s'agissait de pure strategie (Argenteuil,etc.) dont c'est vrai le seul defaut fut la demagogie et la maladresse. Mais surtout la demagogie.
C'est pour cela que finalement faire le dos rond n'est pas si difficile, les propos sur l'islam,et autres ne sont que demagogie. Nous ne devons pas l'oublier.
Mis en cause je reviens pour préciser ma position.
Personne plus que moi ne souhaiterait que Le Pen se soit mis en situation de réussir, mais cher Prodeo, vous êtes un doux rêveur. Comme il a été assez bien analysé ici (sans que cela ne se répercute sur la consigne de vote, comme l'a dit Mélanie), le pen n'a aucune chance d'être au second tour.
Faire croire le contraire relève de la carambistouille ou de l'utopie.
Faut pas rêver, nous sommes aujourd'hui à quatre jours du scrutin, presque à trois jours, et l'intégralité des sondages donnent le pen a une moyenne irrécupérable, et toujours quatrième. C'est donc bien mort et enterré, pour moi il n'y a pas à revenir dessus.
Il aurait fallut faire autrement pour y arriver.
Ca a d'ailleurs été dit par tellement de centaines de militants depuis débit 2006 que ça en devient fatiguant.
Vous voulez encore des preuves?
Qui a déclaré hier cette chose ahurissante: "avec un petit appareil de 100 permanents, on a réussit le petit miracle en 2002, mais ça a aussi montré nos limits, et depuis les choses ne se sont pas arrangés. Ilfaudrait un miracle"? C'est Bruno Gollnisch!
Je vous cite, vous dites ceci: "il a su ralliés des personnages politiques de premier plan aussi différents que : Alain Soral (écrivain, marxiste et ancien communiste), Dieudonné (artiste humoristique), Alain Dumait (Les 4 Vérités), Bruno Mégret (MNR), Pierre Vial (Terre et Peuple) et Serge de Beketch (Le Libre Journal de la France courtoise), etc. ; en assouplissant ses discours politiques pour calmer la diabolisation qui sévissait à son encontre".
Désolé mais pour moi tout est faux de chez faux.
Vous citez toute une galaxie de personnage de qualité vraiment inégale, c'est le moins qu'on puisse dire.
Certains sont avec le pen (ou à côté) depuis des années, (vial beketch, mégret, dumait), donc c'est vraiment pas un scoop. Il ne reste que les deux que la terre entière connait et nous envie pas, à savoir Dieudonné et Soral.
Comme cela a été dit par quantité de nationalistes, le plus dérangeant ce n'est pas qu'on s'allie avec soral, mais que pour faire une place à ce marxiste (qui n'a même pas pris sa carte), on est écarté sans ménagement les autres. L'union, ce doit être un plus et non pas de baisser son pantalon. D'ou, en partie pour ça, l'échec prévisible et programmé.
D'ailleurs, pour ma part, Soral a tort et je ne partage aucune de ses analyses à la lecture bien trop passéiste, ringarde car marxiste. Je préfère largement celles de Carl Lang ou de Bernard Antony.
De plus, laissez moi vous dire que, à des années lumières d'être des "personnalités de premier plan" (en dehors de Mégret peut être et encore), vous ne citez pas les meilleurs lepénistes, tant s'en faut.
Serge de Beketch est un journaliste courageux, je le sais, mais bon il est difficilement cernable et je me méfie des gens qui se sont engagés volontairement dans l'armée israélienne en 1967! Je respecte sa personne mais ça s'arrête là point.
En ce qui concerne Mégret, il faut avoir été faire un tour sur Mars pour ne pas se rendre compte de ce qui s'est passé!!!!!!!! Vive l'union ... dans les chiottes (pardon mais c'est ça!).
Pour Vial, il vient de prendre ses distances à cause d'argenteuil, et il vient de se faire insulter, tout comme l'un de nos héros, Bernard antony), par les misérables gauchistes se disant patriotes qui soutiennent le pen (voir le commentaire de jean paul ici même).
Pour info pour ceux qui ne savent pas, voila ce que vient de déclarer Vial: "Pour gagner de nouveaux électeurs, le pen a pris le risque mortel d'en décourager d'autres. Il ne faut pas délaisser la proie pour l'ombre. Décevant".
C'est assez clair non ?
Enfin, sur ce brave Alain Dumait, avec le pen depuis 1995 déjà, qu'on connait bien dans nos milieux (ancien de la mairie du 2ème à l'époque de Benoite Taffin avec son ami Claude Reichman; contribuables associés, mouvement du pays réel, association pour l'union de toutes les droites, Parti pour la Liberté, un temps avec Charles Millon et bien sur le canard "les 4 vérités", sans oublier les études sur la désinformation, désolé d'avoir mis ses infos dans le désordre de ma mémoire).
Et bien, sachez que M Dumait, soutien de JMLP, vient d'écrire, hier, dans son dernier édito, que les sondages ne mentaient pas tous à ce point et que c'était MORT pour Le Pen, mais qu'il y aurait des surprise aux législatives.
Certes, si j'étais Le Pen, je serais vert de rage qu'un de mes soutiens disent à l'avance que c'est mort, mais ça en dit très longs sur la situation.
Vous citez (vous ou un autre je ne sais plus) Valeurs Actuelles, mais ça fait très longtemps que les éditions Valmonde ont été rachetés par le groupe hachette et que valeurs actuelles est devenu le valet du système à commencer par l'UMP.
Ce sont des traitres, et bien sur ils font le jeu de sarko en affirmant des sornettes pareilles.
Ce faisant, ils assassinent nos idées plus que certainement.
Jamais lu des aneries aussi grosses.
Mais enfin ça ferait rire un mourant d'entendre de telles inepties!
Gérard Gachet et surtout François d'Orcival, (pourtant brillant militant à l'époque de la FEN ou d'Europe action), sont maintenant des Sarkozystes bon teint. Il est loin le temps de Venner ou de De Besnoit, faut arrêter le délire, c'est trop malsain, surtout pour les plus jeunes.
Valeurs Actuelles est passé aux mains de l'ennemi et s'ils proposent sans honte et sans rire cette forme ridicule de recomposition, c'est, dans un premier temps faire le jeu de Sarkozy, et dans un deuxième, éventuellement faire plaisir à la fille de le pen pour obtenir des pseudos accords pour un front vidé de sa substance. L'analyse de Valeurs Actuelles est aussi fantaisiste que votre affirmation que Le Pen sera au second tour.
Mais pour eux c'est normal puisqu'ils sont payés pour aider sarko. C'est drole d'ailleurs le nombre de valets qui le trouve faiblard en ce moment, comme pour remobiliser son électorat.
RI - DI - CU - LE ! ! !
Enfin, sur le chanteur Dieudonné, là je vous rejoint plus cher Prodeo. Je l'aime bien et il a beaucoup d'humour. Mais, là aussi ça s'arrête là, car j'ai été son adversaire à Dreux à l'époque de Marie France Stirbois, et son attitude a été particulièrement ignoble, n'hésitant pas à donner dans l'insute la plus basse. Qu'il ait aidé à battre Marie france, OK, c'était son camp de l'époque, (il aurait tout de même pu reconnaitre ses fautes mais bon), mais qu'il ait donné dans le bas de gamme, désolé pour moi ça ne passe pas.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire.
Je maintiens mes propos, mon analyse que je trouve mesurée et raisonnable, comme mon choix.
Pour le PMU, je n'y joue pas, mais par contre, sur le 22 avril, je relève tous es paris que vous voulez, je suis bien sur de gagner.
Ca ne me rend pas du tout heureux, car c'est la France qui y perd, mais Le Pen a tout fait avec sa fille pour en arriver là et c'est de leur faute si il ne sera jamais présent au second tour.
J'arrête là car de lire des choses tout sauf pertinentes comme : "assouplir ses discours politiques pour calmer la diabolisation qui sévissait à son encontre", si je continue je vais encore faire 1000 lignes de plus tant c'est faux à tous les niveaux et oripilant. Si je suis pour vous un piètre analyste, vous êtes pour moi le ravi de la politique.
Prenez des cours, relisez, prenez le pari avec moi, je sais pas mais faites quelque chose. Sourires... (et pourtant j'en ai pas envie).
Je suis assez d'accord avec les propos de Michel, mais pas sur le vote.
Je suis franche, j'hésite encore entre Villiers et Le Pen.
J'aimerais bien aider villiers à ne pas faire un score trop petit, mais je ne voudrais pas que mon vote soit trahie par des consignes abjectes entres les deux tours.
Alors j'hésite.
Comme beaucoup je pense.
Deux informations pour ceux qui hésitent entre Villiers et Le Pen.
Un, dans les sondages, Villiers monte à 3% et Le Pen tombe à 13%, à moins de 3 jours du scrutin ! (Autant donner la prime à la nouveauté et à la fraîcheur, plutôt qu’au potentat de Saint Cloud qui a ruiné son parti. Villiers vient peut être du « mal » mais il monte vers le « bien », tandis que Le Pen vient du « bien » mais a fait en fait le « mal ». Villiers peut faire quelque chose du socle, même petit, de son score, Le Pen, même avec un quatrième bon score, n’en fera rien. On peut avoir des suspicions légitimes sur Villiers, mais, à l’inverse, Le Pen a fait la preuve de son inutilité. Réfléchissez bien bien bien).
Deux, le Parti des Musulmans de France vient de donner ses consignes.
Lisez bien.
Ils déconseillent l’abstention.
Ils interdisent de voter pour les trois candidats du système, à savoir Royal, Bayrou et bien sur Sarkozy.
Ils interdisent de voter pour la gauche plurielle, à savoir Voynet, Buffet et Besancenot.
Ils interdisent de voter pour Villiers, à cause de son programme sur l’Islam !!!
Ils conseillent donc de voter parmi les cinq candidats restants : Laguiller, Bové, Nihous, Schivardi et bien sur Le Pen ! Si ça ne vous choque pas, plus rien ne vous choquera !!!!!!
On sait très bien d’où vient cette manip marxiste ! Moi je n’hésite plus une seconde. Bien qu’imparfait, c’est vrai, je vais voter Villiers et engager toutes mes relations à faire de même.
Comme l’ont dit ici même Mélanie et Korentin, il faut savoir être logique et ne pas accorder notre confiance à un Le Pen qui, même s’il a fait un magnifique discours au Palais des Sports, se laissent manipuler par tant de parasites.
Dernier élément relevé dans la presse ce matin, cette analyse publié par l’AFP : « Jean-Marie le Pen, à défaut de rééditer l’exploit de 2002, devrait se satisfaire de l’enracinement durable du FN dans la vie politique française en réussissant, comme à chaque fois, (Mégret, Villiers) à éliminer ses concurrents directs, et d’autre part en évitant à son parti une guerre de succession périlleuse par la désignation de sa fille Marine pour reprendre le flambeau. Une démarche fortement légitimée par la campagne dynamique qu’ils mènent en duo ».
VOILA POUR CELLES ET CEUX QUI HESITENT ENCORE ! Si vous voulez Marine, votez Jean Marie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un conseil, votez Villiers, Votez Bayrou, abstenez vous, mais ne votez pas Le Pen, ne faites pas cet « ultime sacrifice » que ce site, au demeurant excellent, prône à tort (et à travers).
Et, au second tour, TOUT SAUF SARKOZY ! ! !
(merci de me publier même si mon choix n’est pas le votre)
Ce qui est désespérant ce n'est pas tant que le pen trahisse, des traitres il y en a toujours eu et il y en aura toujours, mais c'est qu'il le fasse au vu et au su de tous, et qu'il arrive encore, malgré cela, à trouver des soutiens de la part de ceux qui voient, qui savent, et qui dénoncent même pour certains d'entre eux, mais finalement acceptent l'inéluctable décadence de le pen et de son mouvement et qui l'acceptent en deviennent non pas simplement des figurants de cette décadence, mais bel et bien des acteurs!
(responsables, mais pas coupables sans doute...)
Toutefois, l'hérésie, est toujours source de foi, et heureusement que certains, même si ils ont attendu le dernier moment, ont eu un sursaut de conscience et se remettent sur les routes pour dénoncer les réalités lepennistes et le mensonge qu'est le vote le pen comme anthony, qui ce week end faisait colloque au Barroux à ce sujet appelant clairement à ne pas voter le pen.
Merci bernard de ton courage, mais merci surtout d'être logique avec toi même en ne soutenant plus celui dont tout le monde sait aujourd'hui qu'il n'est plus des notres.
Que ton exemple, celui de damien bariller, de marie christine bignon, de jacque bompard et de tant d'autres, fassent école pour que nos idées puissent survivre à celles et ceux qui les trahissent!
bien nationalistement à tous, pour une europe trés majoritairement blanche et chrétienne!
Je suis désolée mais en votant le pen, je ne vote pas pour un traitre mais pour mes idées quand même! N'allez pas me faire croire qu'en votant le pen je vote mal, là ce serait me prendre pour une idiote.
Je suis bien d'accord qu'il y a des malfaisants autour de lui, des (mauvais) conseilleurs qui, comme on le sait, ne sont pas les payeurs. Mais, de grâce, n'allez pas dire que c'est plus grandiose de voter villiers. Je n'insulte pas les villiéristes, mais pour moi désolé on verra ça plus tard.
Pour le moment, permettez moi d'avoir des doutes.
Nous verrons bien par la suite ce que cela donne.
Merci.
En attendant, mon choix est fait c'est le pen. Forza Le Pen!
Qu'importe ton score, Forza Le Pen!
Bien d'accord avec Monique.
Il faut voter comme le site le demande, Le Pen Le Pen Le Pen!
N'hésitez pas une demi seconde et dites vous que la suite sera ce que nous en faisons.
Toutes les critiques sont hélas justifiées, mais ce ne sont pas des reliques du bolchevisme qui vont m'empêcher de voter le pen quand même.
Ils squattent temporairement le FN mais ils ne sont pas le FN Dieu merci.
Si par malheur le pen est à 12 13% dimanche soir, alors adieu Lang Gollnisch Antony Mégret etc. Vous aurez Villiers pour 15 ans.
Il faut savoir être pragmatique.
Merci de tous ces commentaires enflammés. Apparemment, et au vu de vos réflexions en nombre, vous vous préoccupez plus de l'actualité politique que des articles de fond (royal) ou de l'actu dramatique (sophie gravaud). C'est un peu normal ici et en période d'élection.
Je reste encore 10mn et je vais déjeuner.
Je reviens vous publier plus tard.
Continuez à débattre, toutes les options se valent chez nous.
Ce qui devait être dit l'a été, alors réfléchissez avant de voter.
Laurence
Comme le disent quantité de membres du Bureau Politique du FN, ça part dans tous les sens et ça ne rime plus à rien. Après les propos sur les origines de Sarkozy, après les propos sur sa femme Cécilia, après la dalle d’Argenteuil, après autre chose demain, (qui sait Mégret prendra t-il la parole ce soir à Nice grrrrr ?), voila ce que Le Pen déclare aux juifs de France ce matin dans toute la presse.
« Le Pen appelle les Juifs français à voter pour lui
Le 19 avril 2007
Le chef de l’extrême-droite française Jean-Marie Le Pen a appelé les juifs français à voter pour lui à la présidentielle, dans un entretien au quotidien israélien Maariv publié jeudi. "Les juifs qui sont français et liés à la France, et dont les intérêts sont ceux de la France doivent voter en bloc pour moi", a déclaré le candidat du Front national à la présidentielle dont le premier tour doit avoir lieu dimanche.
"J’ai des amis juifs et j’ai des juifs dans mon parti", a affirmé M. Le Pen tout en estimant qu’il n’y a "pas de vote juif" et que "les juifs sont divisés en France selon leur statut social". Le dirigeant du Front national n’est toutefois pas revenu sur ses déclarations qui avaient suscité une vive polémique en 1987 lorsqu’il avait qualifié l’existence des chambres à gaz de "point de détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale".
"Chambres à gaz, un détail" "Je n’ai pas nié la Shoah. Je n’ai fait que dire tout simplement que les chambres à gaz ne constituent qu’un détail dans l’histoire de la deuxième guerre mondiale. Ce n’est pas quelque chose qui aurait dû provoquer la colère", a redit M. Le Pen au Maariv. "Le fait est que des juifs ont voté pour moi en 2002. Ils sentent sans doute mieux que moi les dangers qui pèsent sur notre pays à cause de la situation de la sécurité", a-t-il ajouté.
Selon lui, le candidat de l’UMP et favori dans la course à l’Elysée, Nicolas Sarkozy "est la cible de la même diabolisation que moi parce qu’il a parlé de racaille de la même façon que j’ai parlé de détail", en allusion à des propos tenus par le chef de la droite lorsqu’il était ministre de l’Intérieur à la suite d’émeutes dans des grandes villes françaises.
A la question "pourquoi les juifs aiment Sarkozy ?" et pour quelle raison il le "haïssent", M. Le Pen a répondu "Sarkozy est juif par sa mère. Cela joue un peu en sa faveur le fait qu’il soit juif du côté grec (sic), mais il n’est pas juif du côté hongrois". "Sarkozy est toujours en faveur des organisations juives et d’Israël. Il est pro-américain, très pro-américain, mais tous les juifs ne sont pas pour lui. Il a également permis l’immigration de centaines de milliers de personnes venant d’Afrique et d’Afrique musulmane", a conclu M. Le Pen. »
Voila qui va en étonner plus d’un.
Autre petit article lu ce matin dans les quotidiens, à propos de Le Pen sur les origines de Sarkozy.
« Oui M Le Pen, vous avez raison, dans le temps, à l’époque ou l’honneur et les valeurs prédominaient, la fonction présidentielle, soit le représentant de l’autorité suprême, nécessitait des qualités particulières. C’était une fonction quasi religieuse. Mais là ou vous avez tort, c’est que l’origine, l’enracinement, n’étaient pas suffisants, loin de là même. Pour prétendre à la Magistrature Suprême, il fallait certes être Français de Souche mais être irréprochable soi même, et sa famille avec soi. Or, M Le Pen, vous êtes divorcé, vos filles le sont aussi, vous êtes loin d’aller à la Messe tous les dimanches, notamment. Donc, si M Sarkozy n’a pas les qualités dites traditionnelles pour faire un bon Président, vous non plus ! En fait, sur ce domaine, tout le monde est à égalité, sauf peut être M Bayrou qui serait le plus proche de l’ancienne Tradition. De la même manière que pour monter au cocotier il faut avoir le caleçon propre, on ne peut choisir uniquement que ce qui vous plait dans la Tradition et rejeter le reste. Soit on est moderne, soit on est traditionnel, mais la Tradition est un tout indivisible. A moins que, là aussi, vous ne vouliez prétendre définir ce qui est bien et ce qui est mal. Attention, terrain très glissant M Le Pen ! ».
A chacun de voir et de choisir. Mais la réalité c’est que plus personne n’y croit au FN. Demandez aux cadres sérieux autour de vous si vous en connaissez.
Tous les observateurs remarquent que, plus la campagne se termine, plus Le Pen est seul, uniquement flanqué de sa fille et de deux ou trois amis de cette dernière. Pathétique non ?
Qui a vu Gollnisch, Lang, Bild, Baeckeroot, Martinez ou un autre cadre sérieux et fidèle de toujours d’avant 2003 avec Le Pen ces derniers temps ? Il y a des signes qui ne trompent pas. S’il en était de même pour un autre candidat, la presse le dirait, mais comme le disent certains, Le Pen ne sert-il pas le système en place ?
Qui s’inquiète réellement de voir que le FN a moins de neurones que le MNR et moins de bras que le MPF ? Malheureusement pas grand monde. Et dire que des pauvres bougres y ont laissé jusqu’à leur dernière chemise.
Qui va parler pour s’expliquer dimanche soir ? J’attends.
Toute dernière petite remarque. Korentin a raison malheureusement. Le Pen a refusé de signer la Charte d’Antony. Ce dernier ne veut pas faire de vague, ni en appelant à voter Villiers, ni en appelant à l’abstention de façon publique. Ainsi, il garde par devers lui les résultats de sa charte (que villiers a apparemment signé). Mais il a affirmé à tous ses amis et à tous les cadres historiques de la Droite Nationale qu’il ne fallait pas soutenir Le Pen, que de donner sa confiance à Le Pen c’était se trahir soi même.
C’est bien et honnête. Dommage qu’il n’ait pas eu l’idée de cette charte plus tôt. Quoi qu’il en soit, personne ne peut dire que ça ne vole pas en éclat dans les derniers jours. Pas mal de patriotes ne veulent pas et ne peuvent pas voter contre leurs convictions les plus profondes.
Qui est aveugle au point de ne pas voir que Le Pen tente par tous les moyens, toutes les arabesques et acrobaties intellectuelles, de rattraper ce qu’il a lui-même raté.
Qui a dit « les faits sont têtus. » ?
Le Pen a prédit une voire deux surprises pour le 22 au soir. Il a raison, il y en aura une et peut être deux: La chute de Royal et un score bien bas pour lui. Je ne m'en réjouis pas, mais cette réalité était bien prévisible.
Debout les morts, tout est à reconstruire.
Okay, je veux bien tout ce qu'on veut et le pen ne sera sans doute pas au second tour. Mais en tant que pied noir, et donc me sentant abandonné par certains au FN, je voulais vous dire à tous que vous devriez suivre mon exemple.
Je vais voter le pen, et si je pouvais le faire deux fois, je le ferais deux fois.
Voila c'est tout ce que j'avais à dire.
Je n'ai rien contre m de villiers, mais il repassera en 2012, s'il le peut, pour avoir ma voix.
Ne vous embarrasez pas de détails ou de considérations annexes, votez le pen sans états d'âmes et unissons nous par la suite.
Je comprends ceux qui dégoutés par Le Pen se tournent vers Villiers : mais, malheureux !, c'est aller de Charybde en Sylla !!!
Le rôle de de Villiers est de torpiller la droite nationale. Si ses discours et ses slogans sont copiés du FN ou du MNR, ses actes à l'encontre du mouvement national sont parfaitement clairs.
En 1991, déjà, il déclarait « Je me bats contre l'extrême droite. Là où Tapie a échoué, je réussirai ».
En 1995 il fait pression sur les Maires avec Robert Hue pour ne pas que ceux-ci donnent leurs signatures à Le Pen. Ces pressions seront même publiques. Il reste trace de ce fait sur internet : « Lundi soir sur France 2, M. de Villiers avait émis le souhait que les maires ne donnent pas leur signature au candidat du FN » (L'Humanité 22.03.95 en ligne http://www.humanite.fr/journal/1995-03-22/1995-03-22-721325).
En 2002, il appelle à voter Chirac contre Le Pen.
Les 12 et 19 juin 2005, juste après le Référendum sur la Constitution, de Villiers appelle à voter le ouiouiste UMP Alain Chrétien contre le Frontiste Jacques Bard, lors d'une cantonale partielle à Vesoul.
Le 10 novembre 2005, l'AFP rapporte que Philippe de Villiers « se voit comme celui qui "débarrassera la scène politique de Le Pen" [sic] et prévoit que ce dernier aura du mal à rassembler les 500 parrainages d'élus nécessaires à sa présence à la prochaine élection présidentielle ».
Pour les présidentielles 2007, il a donné la consigne nationale à ses fédérations du MPF de dissuader les maires de parrainer la candidature de Jean-Marie Le Pen. Cela a été dénoncé dans un communiqué du 17.03.06 par les deux fédérations de Corse qui ont rejoint le FN en mars 2006, dégoûtées par ces manœuvres iniques.
En mai 2006, malgré sa reprise des thèmes du Fn et du Mnr, des propositions de leur programme et même de leurs slogans et de leur site internet, Philippe de Villiers refuse l'Union des Patriote proposée par Jean-Marie Le Pen et réitérée par Bruno Mégret dans un courrier officiel. Cette contradiction fondamentale ne pourrait être qu'un simple jeu politicien mesquin comme le vicomte l'a pratiqué durant toute sa carrière. Mais l'état de la France est si catastrophique, et les justifications à ce refus si dérisoires, qu'il y a là une démonstration du double jeu du vicomte, qui n'a que faire des intérêts de la France, mais qui se ridiculisera jusqu'au bout pour essayer de mener à bien sa mission de grignotage des voix de la droite nationale.
Philippe de Villiers est d'abord Giscardien, puis membre du Parti Républicain en 1985, léotardien puis barriste en 1988, séduit ensuite par le courant des rénovateurs (Noir, Carignon, Millon), il est également brièvement délégué national à la Culture et à la Jeunesse à l'UDF.
Il est Secrétaire d'Etat en 1986 et 1987 dans le Gouvernement Chirac de la première cohabitation. A ce titre il est solidaire des lois votées par celui-ci. Parmi elles, la suppression de la Proportionnelle et la réforme du Code de la Nationalité.
En 1995, il appelle à voter Jacques Chirac au deuxième tour de l'élection présidentielle.
Lors des Régionales de 1998, il fait partout liste commune avec le RPR.
Elu Député au Parlement Européen en 1999, il démissionne quelques mois après.
En 2002, malgré ses critiques sévères contre Chirac, et son plagiat des idées du Front National, il appelle à voter Chirac contre Le Pen au second tour de la Présidentielle :
« PARIS, 30 avr (AFP) - Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF), a déclaré mardi que « Jacques Chirac doit être élu président de la République. Il sera élu dimanche ». « Aujourd'hui, ce que nous devons faire, c'est regarder l'avenir et mettre en place les conditions d'une large victoire aux élections législatives », a ajouté, dans un communiqué, M. de Villiers pour qui « l'échec de la gauche à l'élection présidentielle doit être confirmé aux élections législatives ». Le MPF « prendra toute sa place dans la victoire de la future majorité de droite », a affirmé M. de Villiers, précisant qu'il présentera ses candidats « le 11 mai ».
Lors des Régionales de 2004, il fait liste commune avec l'UMP de François Fillon. Il déclare ensuite la même année dans le Figaro du 28 novembre : « J'ai noté avec satisfaction que Nicolas Sarkozy souhaitait construire un dispositif majoritaire ayant la forme d’un trimaran avec un flotteur central, l'UMP, un flotteur centriste, à gauche et un flotteur national, à droite, le MPF ».
Partisan du non à la Constitution Européenne en 2005, il appellera à voter pour le candidat UMP Alain Chrétien partisan du oui, lors de la cantonale partielle de Vesoul le 12 juin 2005, soit 2 semaines seulement après le référendum du 29 mai !
En 2006, il prône en paroles la rupture définitive avec l'UMP, notamment lors des ses émissions à Radio-Courtoisie.
En octobre 2006, l'UMP décide de ne pas présenter de candidats dans les 2 circonscriptions du MPF en Vendée (Libération, 19.10.06). Visiblement par dérangé de prendre le peuple pour un imbécile, Villiers osera répondra à cela que l'UMP ne se présente pas « de peur de se prendre une gamelle » (Emission « La matinale » sur Canal +). Ce qui est faux : il n'y a qu'à consulter les résultats enregistrés par le RPR en 1997.
Le 20 janvier 2007, Le Parisien interroge Philippe de Villiers : « [Philippe de Villiers] se verrait-il dans un gouvernement de droite en cas de victoire de Sarkozy ? Il ne dit pas non. "Je n'ai pas réfléchi à cette question, élude-t-il. Je suis président du conseil général de Vendée et je ne me vois pas quitter ce poste que j'adore pour un secrétariat aux choux farcis." » (Le Parisien du 20 janvier 2007). Alors qu'il se prononçait pour une rupture avec l'UMP quelques mois plus tôt, Villiers ne dit plus non à une alliance avec Sarkozy, qu'il critique sévèrement depuis le référendum sur la constitution européenne en 2005.
Il fustige la politique de Jacques Chirac, alors qu'il a appelé à voter pour lui en 1995, et surtout en 2002 contre Jean-Marie Le Pen, président du parti dont il reprend aujourd'hui de façon parfaitement contradictoire les propositions et même les slogans. Il faut noter qu'avant 2002, Philippe de Villiers critiquait déjà Chirac vertement.
Il fustige la politique de Nicolas Sarkozy. Mais il a assisté à son intronisation comme président de l'UMP fin 2004, où il se fera même applaudir par Nicolas Sarkozy. « Sarkozy a fini son show, qu'il clôture curieusement en faisant applaudir l'ultraconservateur Philippe de Villiers » ( Libération 29.11.04 ). En outre, dans l'émission « C'est dans l'air » du 18 octobre 2005, Christophe Barbier, de l'Express, affirme qu'en juillet 2005 Sarkozy, Bayrou et Villiers se sont réunis. Ils se seraient entendus pour le 2ème tour des présidentielles et, en cas de succès pour Sarkozy, ce dernier nommerait les deux autres ministres. Enfin, son appel à voter UMP contre le Frontiste Jacques Bard à la cantonale partielle de Vesoul des 12 et 19 juin 2005 entre en contradiction avec sa critique du président de ce parti.
Ces multiples trahisons ont déjà fait fuir bon nombre de villiéristes et le parti de Villiers ne s'est jamais développé, ce dernier se contentant de son rôle de nuisible. Eric Pinel, ancien du MPF et aujourd'hui membre du Bureau Politique du Front National, dira dans National-Hebdo n°1119 du 29 décembre 2005 : « A partir du moment où la dépendance de Villiers à la stratégie chiraquienne était désormais patente, j’ai claqué la porte, de même que les deux tiers des responsables départementaux de l’association — pourtant ô combien villiériste — «Combat Pour Les Valeurs». Depuis, de trahisons (Pasqua) en compromissions (avec l’Elysée), ses actes auront constamment démenti ses paroles. Allié à des communistes danois favorables à l’avortement ou à des italiens partisans de l’Europe fédérale, mais pratiquant en France la duplication intégrale du programme, des slogans et des thèmes de campagne de Jean-Marie Le Pen, il n’aura été qu’un complice du «système» qu’il prétend combattre… ».
Son « combat » contre l'islamisation de la France est dans la même veine. Villiers parle beaucoup mais ne fait rien. Et pour cause on ne voit pas comment les élus locaux MPF qui siégent toujours en compagnie de leurs colistiers UMP (la « rupture » n'est que dans les paroles pour l'instant et on sait par expérience que chez M. de Villiers les paroles sont légères) contesteraient les décisions prises par ces camarades de cantine. Comment pourraient-ils contester une subvention attribuée pour une mosquée prise par un UMP élu sur la même liste ? Voici quelques exemple de « rupture » :
- Jean-François Corbière, responsable du MPF en Languedoc Roussillon, secrétaire départemental du MPF dans l’Hérault et adjoint au maire de la municipalité UMP de Béziers dirigée par Raymond Couderc.
- Guy Boiché, secrétaire départemental du MPF en Meurthe et Moselle et maire adjoint de la municipalité UMP de Nancy dirigée par André Rossinot (par ailleurs pour l’Europe de Bruxelles).
- Arnault Houtart, secrétaire départemental du MPF des Hauts de Seine et maire adjoint de la municipalité UMP de La Garenne Colombes dirigée par Philippe Juvin qui est par ailleurs vice président du Conseil Général des Hauts de Seine et proche par conséquent d’un certain... Nicolas Sarkozy.
- Dominique Bailly, secrétaire départemental du MPF de Seine Saint Denis et maire adjoint de la municipalité UMP de Villepinte dirigée par Martine Valleton (par ailleurs partisane du OUI à la constitution européenne).
- Matthieu Lamoril, responsable du MPF dans le Nord pas de Calais, secrétaire départemental du MPF du Pas de Calais et maire adjoint de la municipalité UDF d’Arras dirigée par Jean-Marie Vanlerenberghe (partisan du OUI à la constitution européenne).
- Hervé Le Maout, secrétaire départemental du MPF de l’Ain et maire adjoint de la municipalité UMP de Bourg en Bresse dirigée par Jean-Michel Bertrand.
- Patrice Buffet, secrétaire départemental du MPF du Tarn et maire adjoint de la municipalité UMP de Castres dirigée par Pascal Bugis.
- Jean-Yves De Prat, secrétaire départemental du MPF de Charente et maire adjoint de la municipalité UMP d’Angoulême dirigée par Philippe Mottet.
- Bernadette Jouachim, responsable régional du MPF dans le Centre, secrétaire départemental du MPF de l’Eure et Loire et mare adjointe de la municipalité UMP de Chartres dirigée par Jean-Pierre Gorges.
(Récupérée de « http://www.veritesurlefn.org/modules/mediawiki/index.php/Philippe_de_Villiers »).
Aujourd'hui, il se félicite de la décision du tribunal administratif annulant la location d'un terrain de plus de 8000 m² par la Mairie de Marseille pour la construction d'une grande mosquée, mais il n'y est pour rien et vole cette victoire à Hubert Savon et Bruno Mégret, conseillers municipaux de la citée phocéenne.
Ne parlons pas de l'inénarable Guillaume Peltier, l'ennemi des soupes françaises pour des Français (donc le partisan de la soupe hallal), l'ennemi de l'union patriotique, l'ennemi d'un accord entre les droites pour les législatives, le démagogue imbu de républicanisme, etc, etc, etc.
Le Pen, je l'ai dit m'a déçue. Villiers ? Il nous decevra encore plus.
La solution est de favoriser une réconciliation des NATIONAUX, de tous les vrais nationaux opposés au SYSTEME, avec à leur tête Lang, Mégret, Gollnisch, Antony, Bompard. Au FN ? j'en doute... Peut-être au MNR ?...
PS: merci Sophie pour votre soutien.
j'étais sur de ne pas voter Le Pen.
j'hésitais pour Villiers. En fait, c'était Villiers ou rien...
Je vais voter Villiers. Il monte dans les sondages sur la fin. Il peut réussir l'exploit de passer les 5%.
Ce qui me détermine, c'est la haine des médias pour lui, le fait que son score soit de 1% chez IPSOS depuis trois mois ou presque... Et que là, miracle, à trois jours, ça remonte...
L'entreprise Le Pen doit comprendre qu'il existe en face une alternative et qu'ils ne peuvent pas e foutre de nous jusqu'à la fin des temps...
Trouvé cette réflexion, du père Garrigue que je ne connais pas. Il dit quelque chose que j'ai appris à mes enfants et que je tenais de mes grands parents gens qui seraient considérés aujourd'hui de droite infréquentable
"Quand comprendrons-nous qu’à composer toujours, de moindre mal supposé en moindre mal supposé, on finira par collaborer à l’élaboration de lois qui interdiront l’expression libre de la pensée chrétienne elle-même ?"
Ceci dit, dans quelle galère allons nous retrouver le lundi 7 mai ?
Et côté nationaux quand allons nous savoir sur qui nous pouvons compter ! De grandes inquiétudes mais comme nous n'aurons plus d'illusions nous ne pourrons qu'aller de l'avant.
J'aimerais juste que Solange m'explique une seule chose et je vote Le Pen (dur dur): Pourquoi n'y a t-il aucune référence au mot "Droite" dans la profession de foi officielle de JMLP, alors que ce mot y avait toujours figuré auparavant.
Il parait que c'est un ordre absolu de Soral.
Est-ce vrai?
Si c'est vrai, au secours fuyons le pen. Si c'est faux, pourquoi l'absence de toute référence à la Droite Nationale, sociale et populaire ?
Je m'interroge.
Ceci étant dit, les remarques de Solange sont marquées du coin du bon sens populaire.
La copie villiers est à revoir. Tout homme a droit à une seconde chance, mais il faut encore attendre.
Signé: Un homme de droite !
Jean Patrick a dit...
Bonjour,
Je me prénomme Laurent (jean patrick est mon surnom de scène si on peut dire). J'ai 25 ans et je suis Breton patriote. Je suis organisateur de ce qu'on appele faussement des "raves party" et je viens dire ici que je vais voter pour jean marie le pen. Oui, moi et tous mes amis, hommes ou femmes amoureux de ce pays, libres, indépendants et patriotes, nous allons toutes et tous voter pour Jean marie le pen, le seul vote acceptable pour nous.
Je peux vous dire que j'ai été outré, choqué, écoeuré, que j'ai eu envie de vomir toutes mes tripes, à entendre villiers, en qui j'ai cru pendant deux mois je vous l'avoue, affirmer que, s'il était au pouvoir, il interdirait les "raves party" (en fait nous disons "free party" ou plutôt en bon français "soirées techno libres et gratuites") en osant dire qu'il s'agissait de "drogues party"!
Voir ce vicomte de malheur, cette fin de race (pardonné ma colère mais elle est à la hauteur des propos orduriers de ce pantin du système aux ordres), ce clown avec son chapeau à clochettes asséner ses sornettes, croyez moi, cela avait quelque chose de malsain. Franchement, ça donnait envie de vomir.
M Le vicomte de la chouette, laissez moi vous dire que je vous souhaite de disparaitre définitivement de la scène politique tant vous donnez la nausée.
Sachez M le triste sir grotesque, que cela fait des années que moi et les miens du mouvement techno de musique libre et gratuite, nous sommes des patriotes équilibrés et plus sains que vous et les votres.
S'il y a des gauchistes drogués chez nous, c'est uniquement de la faute à TF1, vaillant, jospin, mariani, sarkozy, perben et vous mon "bon"!
Nous, nous sommes propres, et si il nous arrive de boire quelques bières, nous nettoyons tout après notre départ.
Nous étions déjà venu ici laisser une contribution et des commentaires (voir article "le pen libertaire ... "etc), alors nous n'allons pas revenir dessus, mais sachez tous les villiers, peltier, et autres esclaves du système que c'est vous et uniquement vous qui avez sali notre mouvement si beau et si sain en faisant venir la racaille que vous avez protégé. Car avant on faisait la loi nous mêmes et les natios étaient majoritaires dans ce mouvement.
Mais vous ne vous en tirerez pas à si bon compte m'sieur le marquis. Vous voulez la guerre, vous l'aurez ! Malheur à vous. Nous allons voter en masse pour Jean Marie Le Pen. Et vous? Vous nous trouverez toujours sur votre chemin.
Vous osez prétendre représenter l'avenir du Mouvement National?
La, il va falloir vous lever de très bonne heure, car vous nous avez insulter, nous ne sommes pas prêts de vous lacher.
Vous, les salopards, villiers et peltier en tête, vous avez osé insulter et injurier les identitaires, les catholiques, les nationalistes, et maintenant vous vous attaquez à nous les nationalistes des raves party. Croyez-nous, vous ne savez pas à qui vous vous attaquez. vous ne savez pas la puissance que nous représentons.
Mais vous allez l'apprendre bientôt à vos dépends. Dimanche dans les urnes, et demain sur le terrain, dans la rue commes dans les campagnes.
A très très bientôt oiseaux de malheur!
Villiers a osé conclure son discours en disant "nous détruirons les raves party", nous c'est clair, par le nombre et par la force, nous détruirons, et les ennemis de la France, à savoir les agents de l'anti france, et les villiers et peltier, nos ennemis à nous!
Vous n'avez pas compris que la jeunesse s'est mise avec nous par mépris des fausses valeurs actuelles et par défiance de vous. Nous vous vomissons autant que les dégénérés gauchistes et autres racailles qui nous salissent.
Crois nous, villiers tu paieras ta forfaiture comme tes insultes.
Villiers tu n'es qu'une pauvre paillasse et un piètre bouffon!
Un seul vote possible et par défaut: celui pour Le Pen!
Pas d'autre choix que le pen !!!
Salutations
et à ceux que ce coup de gueule a pu choquer, nous disons que c'est ce villiers qui nous a mis hors de nous!
en un mot qu'il crève (électoralement bien sur) le 22 avril !!! VOTEZ TOUS LE PEN LE SEUL VOTE POSSIBLE AUJOURD'HUI.
PS: Ce que M Villiers et les siens n'ont pas compris, c'est que ce mouvement nous permet de garder notre culture de l'aventure, du crapahutage, de la marche en forêt, d'une forme de scoutisme moderne, la musique n'étant là que comme décors et servant avant tout de lutte contre le rap. Nous n'avons évidemment rien à voir avec la racaille gauchiste qui pollue tout ce qu'elle touche.
Ouais, c'est vrai que dire qu'il y a de la drogue dans les raves, c'est mentir.... Ouaf ouaf ouaf !!! :))))))))
Je ne suis pas pour l'interdiction des raves mais bon, être contre Villiers juste pour ça...
Et il n est que de voir les "teufers" bourrés comme des seringues pour comprendre que ces gens là peuvent voter Le pen ils n''en sont pas moins des déchets du système.
Tu es ce que tu fais... pas ce que tu votes.
Réponse à anonyme :
1) N'étant pas lepenolâtre, ni même lepeniste (je n'ai jamais dit qu'il fallait voter pour JMLP), je ne me crois pas obligée de justifier les errements de Jean-Marie. Concernant l'absence du mot droite, je ne sais rien, mais si c'est vrai, c'est triste...
2) Laisser une 2ème chance à Villiers ? mais il en est déjà à sa 36ème ! Arrêtons les frais avec ce personnage svp ! Quand on s'est trompé, on s'amende : Villiers ne regrette rien parce qu'il n'a pas changé, c'est tout. Nous avons besoin d'un chef, il en profite. Ne nous berçons pas d'illusions avec un type qui a toujours rallié le système au 2ème tour...
3) Enfin, au risque de radotter, la seule solution c'est la RECONCILIATION NATIONALE autour des nos dirigeants légitimes : Lang, Mégret, Bompard, Antony et Gollnisch ! D'ailleurs je remarque que ce dernier est tout à fait dans cette voie. Il a déclaré à la presse lyonnaise qu'il serait candidat aux municipales de Lyon en 2008 "très vraisemblablement", "à moins qu'il n'y ait une LISTE D'UNION AVEC DIVERSES COMPOSANTES DE LA DROITE NATIONALE et de personnalités civiles. Dans ce cas je ne serais pas gêné de laisser ma place" (jeudi 12 avril). Voilà qui est très très très bien parlé ! Voilà un chef, un vrai, qui veut rassembler tout le monde autour de nos valeurs fondamentales.
PS : Sur la chaîne parlementaire, le menhir a encore repoussé toute union pour les législatives... l'Union se fera-t-elle alors autour de Mégret ?
A tout les adorateurs, cela ne vous dérange pas qu'au dernier meeting à Nice apparaisse en grand derrière Le Pen "la révolution rouge" ?
Je vais finir par me demander ce qu'il va vous falloir de temps et de preuves pour voir et constater que le FN n'est plus le FN.
Vous dites il est influencé par son entourage qui va s'en aller !
Vous parlez là d'un homme qui n'existe que dans votre imagination. Le vrai,vieux routard de la politique sait ce qu'il veut et fait ce qu'il veut, vous le demandez à Antony, Bompard et aux autres. Vous continuer à croire tout ce qu'il vous dit, même quand il vous donne les preuves qu'il ne
faut pas le croire. Désolé mais pour moi vous allez devenir irrécupérable. Des zombis de la non pensée personnelle. Alors surtout allez voter pour votre gourou. Vous aimez apparamment être déçu. vous cherchez toujours dans le discours les actions de Le Pen la petite chose qui vous permet de dire ou de penser "je ne me suis pas trompé, en étant derrière lui" manqueriez vous de courage ? Car il en faut pour faire comme Bompart et d'autres.
Pour moi la révolution rouge est très loin de jeanne d'arc.
et du combat que nous menions il y a quelques années. Il n'est pas question pour moi de voter Le Pen.
Je veux comme Antony pouvoir me regarder sans rougir d'avoir trahi quoi que ce soit de mes idéaux.
Ah ben si les teuffeurs vote le pen, nous voilà sauvé!
Aprés l'appel à la racailles, branche de "l'arbre France", bientôt les toxicos!
C'était quoi le slogan du fnj déjà, ah oui, "shootons les dealers"?
Remarque "shootons nous aux dealers" ça peut être pas mal aussi.
C'est quand même un scandale que villers ait osé dénoncer les "drogues parti", mais heureusement le pen est là, et c'est bien connu, il est trés apprécié de cette population qui ne vote pas.
La propagande des lepenolatres vole de plus en plus bas!
Au fait comment "le courant national" prend il la déclaration de le pen annonçant à barbier qu'il y aura des accords de second tour avec sarko?
Ps:En 1991, déjà, il déclarait « Je me bats contre l'extrême droite. Là où Tapie a échoué, je réussirai ».
C'est excellent, cette phrase, tout le monde l'aura prononcé alors, megret, athony, bompard, maintenant villiers.
Faudrait peut être penser à renouveller vos mensonges non?
En réalité, c'est le pen qui lui même à réussit cette exploit!
"Mais en tant que pied noir, et donc me sentant abandonné par certains au FN, je voulais vous dire à tous que vous devriez suivre mon exemple."
Mais moi aussi je suis PN, mais je ne me laisserais pas avoir une deuxième fois, pour ne pas dire une troisième, car quand on voit le nombre de PN à l'ump on se dit qu'ils n'ont pas encore tout compris!
Et ça recommence avec le pen!
Quand je pense aux nombre
"Laisser une 2ème chance à Villiers ? mais il en est déjà à sa 36ème !"
Mais alors que dire de le pen.
remaniement de la politique de la vie, de la politique familliale, de la politique d'immigration, champagnes réservé aux gays, une tentative de champagne "mouillette" (quelle classe!) pour les lesbiennes, entouré de conseillers gauchistes, clairement marxistes qui comme sorale, viennent nous faire la leçon sur notre politique contre l'immigration, ou sur la banlieue, le metissage du mouvement , sans parler de la "gayté" qui y règne, et les conseillers franc macs aussi, les "marches vertes" et autres "révolutions rouge", la trahison des amis, des idées, les insultes, le mépris le culte de la personnalité et l'argent cemaitre qui quand il vous tient ne vous lache plus!
les conseilleurs ne sont toujours pas les payeurs seble t il!
BRAVO! Super les Villiéristes d'utiliser contres nous les mêmes basses méthodes du système. C'est tout simplement génial!
Alors quoi? Dire qu'on va en "free party" (et pas "raves party" incultes!), c'est forcément se droguer et être des déchets! Minables, ce serait comme de dire que tous les villiéristes sont des demeurés. Encore un effort vous allez le prouver.
Je maintiens que nous vous vomissons de dire des choses pareilles. C'est exactement comme la presse aux ordres qui dit sur villiers: "Oh, mais c'est une fin de race, du pâle sang bleu rance, regardez chez lui dans sa famille il se passe de drôles de choses (affaire de son fils cadet violé par l'ainé), il n'a aucun soutien en dehors de vieilles bigotes de l'ouest de la France, c'est la contre révolution et l'union de tous les perdants, il est totalement ringard". etc etc etc
Désolé, mais chez nous, je le répète, il y a autant de drogués que d'Imams au MPF! Bande d'abrutis!
Et les "connards de chasseurs" (dixit les beaufs de la même race que vous) que vous défendez au MPF (le vicomte a dit "nous allons débarrasser nos terroirs des raves party pour les rendre aux chasseurs"), que disent-ils à l'ultra majorité, qui, à cause des médias et des médiants (tout comme vous) affirment que ce sont des larves, des beaufs, des destructeurs de la nature, des alcoolos totalement demeurés et avinés, des viandars, en clair des déchets eux aussi ??????!!!!!
Votre petit Duc a dit: "nous ne voulons pas que la Bretagne soit le dépotoir des bobos de paris". Je suis de Rennes. venez donc y faire un tour et vous vous rendrez que nos soirées sont plus peuplées de patriotes que dans tous vos meetings. Il n'y a décidément que chez vous, les incultes de base, qu'on ignore que, dans nos soirées, de par leur volonté affichée d'être anti système, il y a quantité de militants nationalistes et même des militaires en permission qui ne veulent plus aller se perdre dans les boites de nuit cosmopolites.
Votre aveuglément vous coûtera très cher dimanche et vous ne dépasserez pas 2%. Nous nous en fécilitons.
A force de pratiquer la même caricature que nos ennemis, vous nous montez les uns contre les autres, alors qu'à l'heure venue (très bientôt), quand notre identité sera réellement menacée de mort, il faudrait penser à ce qui nous unit.
Mais ne vous inquiétez pas, malgré la racaille gauchiste qui peuple notre monde uniquement à cause de vous, nous sommes quand même quelqus milliers, et vous ne nous faites pas peur. A bientôt donc. Nous vous saluons, messieurs et mesdames les 1% ! AH AH AH !!!!!
Sur ce, adios les perdants, il y a d'autres sites bien plus passionants que celui la que vous squattez vainement. Lamentable!
J'interviens juste pour dire qu'il faut absolument voter sans réserve pour Jean Marie Le Pen.
Seul un puissant vote pour Le Pen peut permettre la permanence de nos idées dans l'opinion, de même que le renouveau dont vous parlez.
Amitiés
"BRAVO! Super les Villiéristes d'utiliser contres nous les mêmes basses méthodes du système. C'est tout simplement génial"
lol
je ne savais pas que les teufs était dénoncés par le système!
Par contre je sais que le "système" permet ses free partis, les encadrent même avec des forces de polices payés par le contribuables, que la croix rouge test les drogues à cause d'une trop grande profusion de faux "produits" et à cause de nombreux problèmes générés par l'excès de consommation de drogues, et que c'est à cause de cela que les "véritables free" il n'y en a plus sans cordons sanitaires et policiers.
Mais c'est sans doute pour une trop forte consommation de sodas que ces free sont si sécurisées!
lol
D'autres part, comment croit tu que les "tribes" (tribus de teuffeurs) qui sont itinérantes, vivent elles?
Tu sembles ne pas savoir que les vans sont de véritables "labo" ambulant, sans doute pour soigner les over doses certainement pas pour fabriquer des "prods" afin de pouvoir les vendre pour pouvoir continuer à tourner et faire tourner les teufs!
Ne parlons pas se ce qui reste une fois les free finies, les champs ou espaces naturelles dévastés, car notre amis va nous expliquer que c'est faux, qu'il ne faut pas trois jours de boulot pour simplement nettoyer!!
C'est bien connu, une fois la free fini, tout est comme neuf, voir mieux, les teuffeurs nettoient les forêts et replantes les cultures!
Au moins tu m'as bien fait rire!
Vote le pen, il légalisera peut être les teufs et avec un peu de chance inventera un "ecsta" avec la flamme dessus ou un "buvard" "vive la teuf" comme il a fait du champagne réservé au gays !
J'aime bien la tech, et c'est vrai que ce mouvement est essentiellemnt blanc, mais de là à raconter ou accepter n'importe quoi, il y a de la marge!
ps: pendant qu'on parle j'écoute "cyberrurier", un remake de la chanson des bérrus sur le fn, tu dois connaitre..?
c'est vrai que c'est vachement pro le pen!
looooool
Désolé Korentin, mais nous on nettoie tout. Vient nous voir tu verras bien si ce que je te dis est vrai ou non.
(tekniouest@yahoo.fr , si tu aimes la tek tu ne le regretteras pas, et tu seras en bonne compagnie de vrais natios crois moi)
Pour le système, tu le fais peut être exprès (de ne pas comprendre), mais je parlais des armes que le système utilise contre vous au MPF!
Et d'ailleurs, puisque tu en parles, oui le système nous dénonce puisque tout le monde est d'accord de vaillant, chevènement, allègre (ps), à vous, en passant par perben, mariani, sarkozy (ump), et même Buffet. En fait seuls Bayrou et Le Pen sont neutres sur le sujet.
Mais déjà merci de nous avoir tout de même reconnu deux qualités: la qualité du son et l'identité. C'est toujours ça.
Tu sais, on est les premiers à être dégoutés des ordures qui polluent notre mouvement.
Avant on mettait de l'ordre nous mêmes, mais depuis que TF1 donne les infolines, c'est peine perdue. On a le choix qu'entre résister ou nous casser. Et comme ce mouvement c'est nous depuis l'origine, pas question qu'on nous empêche et pas question de le laisser aux pourris.
Tu vois on est coincés.
je ne dis pas que toi tu ne le fais pas, mais je parle du mouvement en général!
D'autre part ce que jje veux dire, c'est que c'est ke rôle de l'homme politique de dénoncer certains dangers, ou certaines réalités, comme c'est le "rôle" des "jeunes" de faire leurs propres expériences (quitte parfois à se bruler un peu les doigts) et que donc vouloir blamer villiers parce qu'il ne veux pas que ce phénomène se propage est una absurdité!
le politique n'est pas là, contrairement à ce que fait le pen, pour encenser tous les groupes "sociaux culturelles", mais de gouverner en vue du bien commun, et c'ets dans ce"tte logique que les free sont dénoncées par villiers.
Si tu es un peu objectif, peut être seront nous d'accord là dessus!?
Je déteste Cyberrurier qui date déjà de quelques années (heretik première mouture), mais puisque tu en parles, (et que tu connais un peu), tu devrais savoir qu'il y a des natios y compris chez les anciens heretiks, et que des groupes comme SAS ou Antinorm17, sont composés de purs "fafs".
Sur les jeunes devant briser des tabous pour se faire leur expérience, sur le role de l'état, ok je suis d'accord sur tout ça avec toi et je le reconnais. Mais là, c'est toute autre chose, car le phénomène n'est plus marginal et il s'est déjà dévellopé durablement.
Regardes les chifres officiels. Chaque week end, dans chaque déartement, il y a entre 3 et 6 soirées, avec une moyenne de 1.200 personnes. Tu ne peux plus dire que ce n'est pas devenu culturel et enraciné ça Korentin!
Sois aussi de bon foi stp. Quand quelque chose sort de la clandestinité, tu ne peux plus le traiter comme un épiphénomène à endiguer. Surtout, je n'entends guère Villiers sur nos ennemis du rap par exemple. Et là c'est grave je trouve, car ce sont des incessants appels à la haine!
Enfin, moi ce que j'en dis c'est que dire des trucs pareils c'est se couper de bien trop d'électeurs potentiels. Tu crois quoi?
Sur ce, bon courage à toi quand même et à bientôt.
Korentin et JP essayez d'être plus constructifs et de ne pas être accrochés à vos petites querelles.
Je reviens ce soir publier les nouveaux commentaires.
Bon après midi.
"Korentin et JP essayez d'être plus constructifs et de ne pas être accrochés à vos petites querelles."
je ne crois pas que ce soit une petite querelle, mais bien une différence de vue sur ce qu'est kle bien commun.
dire qu'in ne faut pas voter villiers parce qu'il est contre les teufs qui détruisent nos terroirs et notre jeunesses (dans leurs immenses majorité) n'est pas un point de détail, surtout quand on soutient celui qui contre son combat d'hier, vante les mérites de la populaions des banlieux et qui pronent des accords avec sarko.
Enfin qu'il y ait des "fafs" qui soient des teuffeurs ne me fera& pas changer mon point de vue sur la drogue ou les teufs, pas plus que "gay france" (revue homo d'extreme droite qui était à une époque la plus achetée) ne m'a fait devenir gays!!!
Les boites sont déjà un milieux pourris par les drogues, il en va de même des free, et nousne pouvons en aucun cas proposer cela comme modèle à nos jeunes!
Korentin a raison sur le fait que c’est un vrai débat de fond. Je le croyais devenu plus raisonnable, mais voila qu’il se remet à insulter, nous confondant par-dessus le marché avec le milieu homo. On croit rêver c’est de la propaganda schtaffel du plus mauvais goût. Que des mensonges comme arguments, ça prouve la faiblesse idéologique de ces gens. Exactement comme si j’allais dire que le vicomte a été un ponte du PR, le PR était archi corrompu avec la mafia, il a trempé dans l’assassinat de Yann Piat, alors le marquis aussi.
Dois-je rappeler à Korentin que le mouvement free est né à la fin des années 80, en opposition au Rap, à la culture des boites de nuit boites à fric, par un mouvement de retour à la nature, à la randonnée en forêts, au fait que la musique véhiculée était objectivement anti système, car non seulement anti rap, mais aussi anti « chansons à textes » tout court ! A l’époque, pour ceux qui l’auraient oublié, toute la variété était anti nationaliste. C’était l’époque de SOS Racisme et de la marche des beurs, entre autre. De plus, et toujours pour ceux qui oublient tout, c’était l’époque ou le système a commencé à éditer ses lois liberticides contre les « camps de jeunesse », les scouts, les associations y compris celle de roger holeindre. Ils ont appelé ça « lois anti sectes », avant de les appeler « lois contre la manipulation mentale ». La belle excuse. Alors, oui, certains se sont réfugiés dans un monde à part, en total indépendance, voire en autarcie, en tous les cas loin du système et de ses fausses valeurs.
A quelle époque est apparue la drogue en soirée libre ? Souvenez-vous là aussi. Sous Charles pasqua à partir de 1993. L’état a délibérément laissé libre accès à la racaille chez nous pour pourrir nos soirées et nous interdire. Accessoirement, cela a donné lieu à de mémorables bagarres rangés entres les indigènes et les autres.
Mais ça Korentin ne le reconnaîtra jamais, car il est aveuglé par son mentor.
De toute façon, en France, il y a des communautés qui ont des passes droits de folie. Tout le monde connaît les cas spéciaux et la tolérance pour des faits plus que condamnables pour les chasseurs, les corses, les basques, les gitans et les communautés religieuses autonomes. Mais qui sait que c’est la même chose pour les Sikhs par exemple. Idem pour les indiens d’amérique (si si renseignez vous !), pour les Bouddhistes, les mormons, mais également pour d’autres micro communautés. En plus de cela, il y a maintenant le cas dramatique de l’islam. Alors ami korentin, avant de vous attaquer à nous, attaquez vous à tout le monde OK. Soit c’est le droit pour tous soit c’est pour personne.
Je te laisse sur une devinette ? Quel grand auteur nationaliste a écrit ceci : « Toute civilisation qui, en son sein, n’admet pas d’autres formes de société nouvelle, fut-elle utopiste, ne mérite guère de survivre ».
Je voulais débattre avec toi, mais on ne débat pas avec un mur.
Promis, je n’embêterais plus avec mes petites querelles.
Revenue plus tôt que prévu, je préviens juste que je ne publierai plus aucun message concernant cette querelle. Vous êtes prévenu.
J'ai été tolérante par respect, mais je vous encourage à poursuivre ce dialogue, si c'est possible, par email.
Merci.
Laurence
je n'insulte personne.
le pen a été au cni.
Je ne confonds rien, relis moi, je dis juste que je ne suyis pas un mouton de panurge.
Et qu'enfin entre un traitre qui racolle et un type qui se durcit, je ne vote pas pour le traitre, surtout pour les raisons que tu évoquais.
PS: les sociétés décadente n'engendrent que la décadence.
ps bis: comme les êtres décadents n'engendre que la décadence, voilà pourquoi je ne voterai plus le pen!
Je n'avais pas lu le message.Bien compris, et tant mieux, parce que j ai fait plein de fautes. lol
merci
Mes chers patriotes, j'aimerais d'abord vous felicite de votre mobilisation et de votre participation massive au vote.
Je voudrais maintenant lancer un message a notre patriote malheureux, qui avait fini deuxieme, l'or du premier tour des presidentieles de 2002 et s'etait donc qualifiee pour le deuxieme tour et qui ne finis que 4eme cette foi ci.
Je voudrais lui dire ceci, d'abord dans la vie il ne suffis pas de detenir la verite, mais il faut savoir convaincre, mobiliser ses troupes et savoir la transmettre.
Lorsque l'on pretend detenir et defendre une verite, defendre des idees justes, ainsi que des valeurs de democratie justes.
On ne doit pas sacrifier, la verite, les idees et les valeurs, que l'on defend et auxquelles on crois, sur des tactiques politicienne et des strategies electoraliste, sous peine de perdre son ames.
Et si l'on perd son ames, on perd aussi ses electeurs. Mr Le Pen en ce jour d'echec, je vous plaint, car c'etait votre derniere campagne et vous achevez votre parcourt sur echec.
Mais vous ne devez vous en prendre qu'à vous même. Parce que en abandonnant les valeurs de droites patriotiques, chretiennes et familiale, vous avez ouvert un espace politique à votre adversaire Nicolas Sarkozy, qui s'en les a exploitees à merveilles.
Vous aviez lancer votre candidature, sous la banniere de l'union patriotique, à Valmi, lieux historique de la premiere victoire militaire, de l'arme republicaine francaise, contre les forces de la coalission europeeinne.
Mais vous avez, part les manigeances de votre fille Marine, sabordees votre campagne d'Union patriotique.
Parce que lorsque l'on cree un grand mouvemant national patriotique et republicain, il faut savoir accepter de composer et de partager le pouvoir et le leaderchip, avec l'ensemble des leaders de cette union patriotique.
Il y avait certe vous monsieur Jean Marie Le Pen, qui presidait aux destinees de l'union patriotique, mais les autres leaders comptaient aussi.
Quand a t'on vue et entendue, Monsieur Bruno Megret, qui preside le Mouvement National Republicain et qui etait votre ancien numero 2 au Front National ? Jamais !
Quand a t'on vue s'exprimer Monsieur Bruno Golnish, Monsieur Karl Langue, Monsieur Jean Claude Martinez ? Jamais non plus !
Pourquoi avez vous exclus Monsieur Jacques Bonpart, qui a rejoint le MPF de Monsieur Philippe Devillier ? Monsieur Lepen on ne peut pas avoir un avis discordant avec vous, sans prendre le risque de se faire exclur de FN.
Avec votre attitude et votre comportement, vous donnez tous les arguments et toutes les raisons, à vos adversaires politiques, de vous mettre à l'ecard de la vie politique et de la vie publique francaise.
Avec vous il n'y a pas moyen de s'accorder, ni de s'entendre et vous vous faites menner part le boux de doit, part votre fille Marine. Vous avez une curieuse maniere de concevoir les acords et l'entente politique.
On ne peut vendre des idees aux autres, que si on sait les faire partager aux autres. Mais pour ca Monsieur Le Pen il faut avoir une autre conception, des relations humaines.
Je comprends maintenant pourquoi beaucoup de phylosophes francais vous condamnaient et disaient de vous, que vous n'etiez pas un homme politique comme les autres et a qui on ne pouvait ni se fier, ni faire confiance.
Je ne vous souhaites qu'une chose Monsieur Le Pen, c'est une bonne retraite !
Mes chers compatriotes, une foi remis de la défaite, il nous faut réagir. Non Seulement notre « président » le pen a sabordé l'Union patriotique et sa campagne, mais pire je pense qu'il l'a voulu.
En effet je suis de plus en plus convaincu, que notre président du Front National n'a jamais sincèrement voulu, exercer le pouvoir et devenir président de la république française.
Je pense que Monsieur Le Pen était un jouisseur, qui avait du tempérament et un certain charisme, mais qu'il n'a jamais voulu obtenir la fonction suprême. Pourquoi ?
Parce qu'il est bien évident, qu'il est plus facile de faire appliquer part d'autre ses idées, exercer un pouvoir de nuisance au sein d’une société, de telle manière que personne ne prendra d'accord avec vous.
Plutôt que d'exercer soit même le pouvoir et la fonction suprême, car dans ce cas la, on prend des coups. Alors que quand on n’exerce pas le pouvoir et la fonction suprême, on ne prend aucun, cela permet de jouer à fond la victimisation et de crier, au loup et au complot.
Si notre président du Front National avait voulu réellement exercer le pouvoir. Il n'aurait pas lamentablement loupé la possibilité de se faire élire, à la présidence de la région PACA, sous un problème futile de domiciliation.
Ce détail prouve bien qu'il ne voulait pas prendre la présidence de la région PACA, pire il ne voulait pas, que le Front National puisse prendre la présidence de la région PACA, puisqu'il a refusé à l'une de ses principales lieutenant, de prendre la tête de liste en région PACA, Madame Marie-France Stirbois, qui n'est autre, que la femme de notre regrette Jean-Pierre Stirbois.
Non seulement Monsieur Le Pen a refuse, qu'elle soit tête de liste en PACA, mais comme elle insistait, il l'a finalement exclus du parti. Alors que Marie-France Stirbois siégeait depuis des années, au conseil régional de PACA.
Ce qui est proprement scandaleux. Elle devait d'ailleurs décéder, moins d'un an après d'une longue maladie. Mais je ne doute pas, que les histoires qu'elle a ut avec Monsieur Le Pen ont dut accélérer son mal.
Finalement Nous avons permis, part nos votes nombreux, 15 % de l'électorat, à Monsieur Le Pen de vivre sur notre dos, en lui permettant de toucher les indemnités de campagnes.
Alors qu'il n'avait sincèrement l'intention d'arriver au pouvoir. Monsieur Le Pen, nous a bien ut. Il nous a trompés, il nous a trahis et il nous a bien floués.
Quand il traitait Monsieur Bruno Mégret de traître et de Félon et bien moi je pense plutôt que le traître et le félon, c'est monsieur Le Pen.
Parce que c'est la encore Monsieur Le Pen qui a finalement provoquer la sédition de Monsieur Bruno Mégret. Pourquoi ? Parce que nous étions à l'automne 1998, en pleine préparation des élections Européennes.
Monsieur Le pen ayant été condamné à 12 mois d'inéligibilité, ne pouvait pas prétendre prendre la tête de liste et participer à élection
Il était parfaitement naturelle que ce soit le numéro deux du Front National, Monsieur Bruno Mégret qui prenne la tête de liste du Front National.
Or Monsieur Le Pen ne voulait pas, parce qu’il avait décidé d'y mettre sa femme, alors que ça n’était pas une politique. Personne n'a voulu céder et Bruno Mégret a donc claqué la porte du Front National, avec plusieurs milliers de cadres, d’élus et de militants du parti.
Voila comment Monsieur Le Pen traitait le numéro deux de son parti. A la place de Monsieur Mégret j'en aurais fait autant.
Non décidément non Monsieur Lepen ne mérite plus notre vote, ni notre confiance. Il ne mérite qu'une chose, c'est d'être mis à la retraite forcée, lors du congrès du Front National, en octobre ou en novembre prochain. Je ne sais plus trop ? Monsieur Le Pen mérite un bon repos et une sereine retraite, pour avoir porte si haut, notre drapeau national et nos idées, qu'un immigre hongrois les a repris a son compte et sera peut élu président de la république Je suis fou de rage !
Voila mon attitude future, vous autres, mes chers patriotes ferez comme bon vous semble. Tant que la présidence du Front National, n'aura pas changé de tête et de nom.
Je ne voterai plus Front National, cela intègre bien évidemment les prochaines élections législatives. Personnellement si vous désirez, que nos idées nationales et patriotiques arrivent un jour au pouvoir.
Je vous invite, à en faire autant. De toute manière voter Front National, avec un où une Le Pen à sa tête est un vote inutile et solitaire dont personne ne veux et dont personne ne voudra plus jamais.
On dit bien telle père telle fille. La fille ne vaut pas mieux et ne vaudra pas mieux que son père N'est pas Marine ?
Mes chers patriotes je vous souhaite une bonne fin de journée. J'aimerais surtout vous dire, que notre combat est juste et les idées que nous défendons, ne sont en rien, en contradiction avec les principes démocratique.
Surtout gardez moral et conservez l'espoir, car nos idées arriveront un jour au pouvoir et nous aurons un jour, un président de la république qui sera élu, sous nos couleurs et nos idées
Ne vous découragez pas. Nous devons simplement accepter notre défaite, faire le dos rond, sauvez les meubles et se montrer patient.
Vive la Vie quand même et Vive La France Patriotique !
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