REPONSE A ALAIN SORAL ET A SES DIVAGATIONS DE LILLE
Suite à de nombreuses demandes, voici l’opinion des Nationalistes et Patriotes sur le discours communiste prononcé par Alain Soral lors de la convention de Lille du Front National des 24 et 25 février 2007.
Cher M Soral. Nous avons assez parlé de vous ici et nous le faisons pour la dernière fois, c’est juré, parole de soviet, pardon parole de scout.
Vous avez eu l’insigne honneur de prendre la parole dans une grande convention du Front National, et c’est bien la (triste) raison qui nous amène à vous répondre indirectement, avant tout pour tenter de dépolluer les cervelles dans lesquelles vous auriez pu instiller votre venin. L’honneur que vous a fait Jean Marie Le Pen, point final d’une longue trahison, il ne l’aura accordé à personne d’autre qu’à vous. Ne pas faire partie du FN et y être orateur dans une manifestation d’envergure, ni Pierre Sidos, ni Jean Gilles Malliarakis, ni quantité d’autres dirigeants de formations patriotes, hors FN, n’auront eu un tel privilège. Et tandis que vous parliez, Mégret, 15 ans de FN, restait à la porte… Qu’avez-vous fait pour mériter cela ? Aviez-vous qualité pour accepter ? Vos écrits ? Soyons honnêtes, quelques idées de bon sens, mais après tout qu’attendre d’autre d’un sociologue, bien qu’autoproclamé comme tous les autres. Votre aura médiatique ? De Thierry Ardisson à Paris Première, en passant par Mireille Dumas et Evelyne Thomas, on ne peut pas dire que ce soit transcendant. Entre comique troupier et jet-set, cela n’a jamais été le genre de la maison. Votre passé ? S’il fallait accorder quelque attention à chaque ancien membre du PCF, surtout s’il n’a fait de sincère « coming out », on passerait pour des rigolos, ce qui est presque le cas, encore un effort.
Ce qui est choquant, pour ne pas dire plus, c’est votre arrogance. Ce n’est peut être pas de votre faute, on vous l’accorde. Vous avez raison parce qu’on vous a appris à avoir raison, et nous avons raison, parce que notre cœur nous le dit, tout en nous donnant le respect et la tempérance qu’apportent toujours la distance, en clair le tout petit doute, éternelle conscience de tous les combats de la vie.
Vous avez du culot, mais vous n’avez pas de doute et c’est bien dommage, ça vous aurait peut être appris le respect. Dans la Tradition française, on honore ses hôtes et on ne vient pas à table avec sa propre pitance, surtout pour ne faire partager que son incontinence intellectuelle. Vous, vous réussissez l’exploit de roter avant le repas, de manger votre verbe, de boire vos paroles, avant de cracher dans la soupe et de partir sur une énigme : Qui est-il ? Que veut-il ? Ou va-t-il ? Qu’a-t-il dit ?
A votre sujet, notre « religion » est faite. Vous êtes un sympathique jobastre, un charpagnac de la pensée, un drille déguisé en curé du marxisme, et nous nous demandons seulement si vous croyez réellement à ce que vous dites, ou si vous faites semblant de. Le souci c’est qu’il faut aller plus loin pour deux raison au moins. La première, c’est que nous devons remettre les idées à l’endroit pour les esprits les plus faibles. La deuxième, c’est que ce sont des gens comme vous, de bonne foi au départ, peut être, mais toujours dans l’erreur, qui ont jeté l’opprobre sur nos idées lors de la seconde guerre mondiale. Là, ça ne nous fait soudainement plus rire du tout.
Bernanos, que nous citons à dessein et « rien que pour vous » en quelque sorte, affirmait qu’il n’y avait aucune gloire à être Français, ni aucun honneur à en retirer, mais que c’était un état de fait directement lié à la providence, un devoir, surtout une responsabilité.
Personnellement nous n’en demandons pas plus, et, quand nous marchons dans la rue, nous savons pourquoi nous sommes Français et ce que cela implique « en dessous comme au dessus ». Nous sommes prêts pour le « grand soir », lorsqu’il fera nuit sur la France et « que tous trahiront », mais nous abhorrons le sang pour le sang comme la barbarie au nom d’une idée. Instinctivement, (mais connaissez-vous ce sentiment étrange), nous nous méfions de ces grands soirs entraînant des petits matins aux relents d’alcool. En clair, il y a ceux qui sont et ceux qui passent leur temps à définir ce qu’ils sont. Terrible leçon de vie qui concerne tout le monde, de l’humble paysan à votre majesté : La philosophie est déjà une erreur en elle-même. Elle est belle et fort utile, mais il vaudra toujours mieux la sagesse que l’amour de la sagesse ! Alors l’amour de « l’amour de la sagesse », pensez donc…
En parlant d’amour, venons-en à votre discours. Vous aimez Marx, vous le divinisez, ça se voit, ça se sent. Votre texte suinte la pensée communiste et la doctrine marxiste. Ca dégouline de partout, ça transpire tellement de tous les pores de la moindre virgule que ça en donnerait la nausée à un activiste chevronné. Marx est votre Messie ! Vous n’en êtes ni le pape, ni même un prêtre, tout juste un diacre, mais avec vous c’est « Saint Marx priez pour nous pauvres pêcheurs » ou « neuneu chez les spartakistes », au choix.
Vous prétendez, et nous acceptons de vous croire malgré votre passé au Parti Communiste, que vous avez une deuxième religion : La France ! Marx et la France pour vous, Jésus et la France pour nous, ça nous fait un point commun, un point de rencontre à défaut d’un point d’équilibre. Mais là ou le problème se corse, c’est lorsqu’on en vient à la forme d’amour que l’on peut vouer à notre pays. C’est à la fois la pierre d’achoppement, la quadrature du cercle et le nœud gordien du problème.
On serait presque tenté d’agir comme Alexandre et de trancher dans le vif tant votre exposé est limpide sur la « Nation ». Alors faisons le, et constatons de nouveau que le glissement sémantique est une fois de plus (merci Julius Evola) la cause de tout.
En quoi avez-vous tort finalement monsieur Soral ? Sur deux plans bien distincts. Le premier et le principal est que vous n’accordez aucune importance ni à la religion, ni à la mystique, ni à l’espace commun aux deux. C’est dramatique et nous aimerions vous aider tels des missionnaires. Mission Impossible ! Vous ne faites pas une allusion, même a minima, à la providence, aux mystères qui régissent pourtant la vie, bref, votre explication, (car il vous en faut impérativement une), c’est le sens de l’histoire cher à la gauche.
Le deuxième plan sur lequel vous faites fausse route est que vous cédez, par penchant naturel, aux « canons » idéologiques qui régissent la politique depuis le 18ème siècle. Soyons clairs et arrêtons de tergiverser : Sur le plan de la réalité comme de la vérité historique, nous sommes des patriotes et vous êtes un nationaliste. Sur le plan de la chose entendue du moment, c'est-à-dire des définitions fausses et erronées qu’en donnent les tenants du système, nous sommes des nationalistes et vous êtes éventuellement un patriote. Pour mieux comprendre ceci, nous vous livrons copie d’une réponse à un commentaire sur ce site, ladite réponse étant formulée à destination d’un gentil patriote « du moment » détestant « boboistement » tous les « ismes », à commencer par le nationalisme comme il se doit. Forcément et obligatoirement. Place à notre réponse au quidam que nous vous renvoyons :
« Le patriotisme c'est l'amour des siens, le nationalisme c'est la haine des autres » disait Romain Gary. Effectivement, la gauche, la fausse droite et le système tout entier tend à tout déformer pour tout diaboliser. Alors, nous vous offrons cette très courte leçon, du moins une petite introduction vers l’antidote au lavage de cerveau.Cette définition, en fait la votre, est, nous le soulignons FAUSSE ARCHI FAUSSE à tous les niveaux. Elle participe du « glissement sémantique » dénoncé par quantité de (bons) philosophes, mais elle a la vie dure.
Déjà, il y aurait beaucoup à dire quant à la vérité du problème, même si celle-ci n’est intéressante qu’au niveau historique du langage, car nous nous basons sur nos propres valeurs pour nous définir, mais nous y reviendrons. Nous n’avons à la fois pas besoin de nous définir par rapport aux autres et pas besoin de nous définir sur ordre !
Le patriotisme c’est, originellement, l’amour de la terre des pères. (Mater Patria – Mère Patrie) La Mère étant la Terre et les « pères » ceux qui la fécondent. Nous pouvons vous indiquer quelques excellents livres sur demande pour le comprendre. Nous vous renvoyons également à l’éternel problème entre les gens dits de droite qui oppose les civilisations qui dévorent le temps et celles qui dévorent l’espace, el les gens dits de gauche qui oppose sans cesse « Matrie » à « Patrie » (en très gros la paix à la guerre), et pour qui il faudrait donc parler de « Matriotisme ». (vous en êtes ?)
Une fois bien abordé le « patriotisme », on s’aperçoit donc que, contrairement à l’acception générale actuelle, il renferme en lui une dimension enraciné, ethnique, linguistique et culturelle. La « terre des pères » est mille fois plus exclusive que la « nation assimilatrice ». Ca devrait nous plaire nous rétorquerez-vous ! Certes, mais demeure le souci de la définition actuelle qu’en donne le système, nous y reviendrons.
Le Nationalisme lui a encore plus de définitions. Logique, l’expression est plus récente et est apparu dans le mælström du bouillonnement des idées du 18ème siècle à travers le monde et a connu son apogée dans les années de décolonisation. (Ca continue)
Pour la France, personne ne parle de Nation avant Valmy. Cette toute petite canonnade donne naissance au mot Nation. On passe de « la Patrie est en danger » (vous savez le « Sang Impur » !) à « La Nation est née », puis plus tard à « La Grande Nation », comme continue à nous appeler les anglais d’ailleurs.
Alors quoi ? Vous comme nous, nous serions dans l’erreur ! Diantre, ça fait froid dans le dos ! Vous seriez un brave « nationaliste » et nous d’affreux « patriotes ». Quand on gratte un peu, on trouve rarement ce qu’on est venu chercher.
En fait le mot « nation » théorise un très vieux concept, né de l’écroulement de l’empire romain, la France en étant son « héritière » : le concept « d’Etat-Nation », concept toujours en vigueur et que défendent … tous les patriotes ! Comme quoi vous devriez vous méfier des amalgames et des raccourcis « légers » (c’est peu dire) que vous semblez adorer.
La Patrie, c’est un FAIT, un état de fait même, un organisme biologique obéissant à des règles précises et qui, comme tout organisme, digère, puis accepte ou rejette ce qu’elle a avalé. C’est pourquoi sous l’ancien régime, par exemple, la France, le Royaume (la Patrie donc) pouvait se permettre d’avoir comme « code de la nationalité » le Droit du Sol (jus soli). On est donc à des années lumières du « paradis patriotique » cher à la République.
La Nation, c’est une IDEE. Constructivisme idéologique né de la Révolution Française, il enfantera le communisme et le national socialisme. Tous les autres « nationalismes », fort mal définis, seront en fait des « Patriotismes ». De réhabilitation d’Empire (le plébiscite (appel au peuple) fasciste de Mussolini), d’unité et de catholicité (Franco et Salazar) et de « retour en arrière » (Codreanu, Degrelle).
Un philosophe et poète « nationaliste écossais » affirmait dans un livre resté fameux que « le Nationalisme était la deuxième religion de l’homme ». On peut traduire cela par une autre phrase célèbre, française celle la : « la Nation est le niveau indépassable de l’homme ». Nous revenons là à la chute de l’Empire romain et au fait que l’homme sage a compris qu’il ne pouvait pas construire son espace de façon démesurée au risque d’être en danger permanent (la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf).
Revenons à notre Nationalisme. Dès la seconde moitié du 19ème siècle, l’expression est déjà mise à mal. Les Républicains ne peuvent (ne veulent) déjà plus l’utiliser. Comme ils n’entendent pas utiliser non plus le terme de « patriotisme », on commence à entendre une expression qui deviendra elle aussi célèbre : NATIONAL.
Ainsi, les républicains de droite qui ne veulent ni apparaître réacs, ni subir les foudres de la dictature idéologique de la gauche, déjà bien ancrée dans notre pays, se définiront comme des « Nationaux » !
La gauche elle, récupérera l’expression « patriotisme » seulement pour s’en servir lors de ses révolutions. Comme toujours, tout est affaire de glissement sémantique.
Dès lors le Nationalisme sera mis à toutes les sauces, toutes ! La seconde guerre mondiale (dans son avant, son pendant et son après) achèvera de mettre à l’index cette terminologie pour l’occident, pendant, qu’au contraire, le Nationalisme sera synonyme de libération, de bonheur et d’élévation de l’homme dans tous les pays émergents, ce des guerres coloniales à l’indépendance. Et ça continue toujours, comme tout un chacun peut le constater à travers les différents nationalismes à travers le monde, dont la pointe sublime demeure le nationalisme palestinien. Même en France, on parle bien de nationalisme breton ou corse, ce qui apparaît comme risible pour quiconque a un peu de culture comme pour tous les amoureux de ces régions authentiques.
Alors quid pour nous et AUJOURD’HUI ?
Peu importe pour nous qu’on soit Nationaliste, Patriote, National, Identitaire, Nationalitariste (comme s’était un jour défini lui-même JMLP), du moment qu’on est amoureux de son pays.
Nous avons pris le terme « générique » de « nationalistes » non seulement car nous l’aimons, mais surtout parce que notre lutte pour l’indépendance et la souveraineté s’apparente à celles de bien d’autres à travers le monde.
Nous avons mentionné l’Ecosse plus haut, et il est vrai qu’un tel nationalisme, à la fois
ancré dans ses meilleures racines et ses plus belles traditions, mais aussi projeté vers l’avenir de façon sereine et confiante, ce mélange de tradition et de modernité, oui tout cela n’a rien pour nous déplaire. Ce serait même un modèle.
Vous voyez, on est très loin des fantasmes de bazar pseudo idéologique.
Une légère conclusion que nous laisserons à un adversaire pour une fois, mais un adversaire si subtil. C’est Jacques Vergès qui, dans son livre – entretien « le salaud lumineux », livre commençant à dater, affirme ceci : « L’internationalisme n’a jamais rien eu à voir avec le mondialisme, c’est au contraire l’union de tous les nationalismes dans leurs différences ».
Nous préférerons toujours cette définition à l’alternationalisme de Jean Claude Martinez, c’est également une évidence.
Enfin, pour la France, nous maintenons que « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ».
Chaque problème posé est autrement plus complexe que ne veut le laisser croire l’adversaire. Etudiez un peu au lieu de bouffer du « prêt à penser » dans les « fast food » de la pensée unique ! »
Fin de la parenthèse.
Revenons, si vous le voulez bien, à votre intervention de Lille.
Communauté, communautarisme, (comme commune et communisme), animal social, perspective historique, abstraction, robinsonnade, évolution, exogamie monogamique (nous, nous parlons de Sacrement et de Décalogue), sens de l’histoire, direction prise par une structure, intrinsèquement progressiste, productivité, revendication, marché, la Loi forcément au service de la lutte contre l’individu (on croyait qu’il n’existait pas alors pourquoi la Loi), internationalisme (prolétarien ou antifasciste SIC), on en passe et des meilleurs, votre exposé est truffé de références marxistes.
« Avant de parler de communautarisme nous devons parler de communauté.
Replacer ce mot dans une perspective historique.
L’homme est un animal social, il n’existe et n’a toujours existé qu’en communauté.L’individu, l’égo de Descartes, est une abstraction fausse, une robinsonnade.De cet individualisme, au cœur de l’idéologie des Lumières, viennent une grande partie de nos problèmes récents. »
C’est bien, vous opposez communauté à communautarisme, et nous, nous opposons la collectivité au collectivisme. Après tout, chacun son camp camarade. Pour nous, c’est la communauté qui est une abstraction fausse et nous ramassons volontiers « l’individuus » que vous foulez au pied. Et puisque vous parlez du siècle qui vous a enfanté, nous reprenons le mot de Mme de Staël : « Les masses sont tout aujourd’hui,
et l’individu fort peu de choses ».
« Au début il n’y a pas l’un, mais le couple, la plus petite communauté.Car en réalité Il faut dès l’origine un homme et une femme pour que l’humain puisse exister.L’aporie de l’œuf et de la poule trouvant sa résolution dans l’évolution ».
Une aporie étant par définition irréductible, même votre évolutionnisme marxisant n’y peut rien. Nous n’avons pas ce genre de souci, merci.
« Ce couple originel produit la plus petite et la première communauté : la famille.La famille, qui produit les enfants produit à sa suite la communauté familiale élargie : le clan puis la tribu, par les agrégations de familles selon les structures de la parenté : endogamie et exogamie, monogamie et polygamie…
Notre société a nous s’étant étendue selon la structure dite de l’exogamie-monogamique, de loin la plus performante ».
Pour nous, la famille est la cellule de base de la société, et elle constitue à elle seule un « individu ».
Décidemment, nous sommes des étrangers et nous ne pourrons jamais vous comprendre. Que viennent faire la production, la structure et la performance là dedans.
« On assiste donc dans le temps, et si l’Histoire a un sens, au sens de direction prise par une structure dans la durée, a une dynamique d’agrandissement de la communauté dont le but est intrinsèquement progressiste : regrouper des individus dans une organisation pacifiée, afin d’atteindre des buts de plus en plus élevés par rapport à ceux que peut atteindre l’homme seul.
Ce pouvoir accru ayant comme prix à payer l’acceptation - nécessairement limitative de la toute puissance de l’individu - de la Loi. Acceptation de la Loi qui est toujours discipline du groupe contre pulsion et désir individuel ».
Ca continue de plus belle : Sens de l’histoire, direction, structure (encore), but progressiste discipline et pulsion, entres autres. Désolé M Soral, mais pour nous autres, patriotes et nationalistes, (prenez-le comme vous voulez), tout est faux. Nous reviendrons plus tard sur votre « organisation pacifiée » (vous en êtres tellement peu convaincu qu’il faut à tout prix que vous le soulignez six fois !), mais il est tout de même étonnant que vous parliez de la Loi comme étant limitative de « la toute puissance de l’individu », alors que, selon vous, l’individu n’existe pas. Mais il est vrai qu’au pays des soviets, la dictature ne pouvait pas exister puisqu’elle émanait du peuple.
« Ainsi la civilisation peut se définir comme la tentative de faire grandir pacifiquement la taille de la communauté humaine, en jugulant les deux menaces de désorganisation qui rodent autour d’elle et qui sont toujours : la violence et le chaos ».
Pour « la violence et le chaos », nous vous renvoyons vers l’Eschyle d’Alain Moreau ou vous pourrez assurément apprendre plus sur le chaos (l’originel) que sur la violence (que vos coreligionnaires maîtrisent), mais avant tout sur la passion. Eschyle, comme nous, affirmait sa croyance en une volonté divine et sa négation d'une fatalité collective : pour lui, les hommes peuvent accéder à la sagesse, mais la souffrance est un passage obligé pour atteindre ce but. Nous vous invitons à relire et à méditer sur vos errements.
« En terme d’échelle, la plus grande communauté de libre adhésion atteinte par l’homme l’a été dans nos contrées ».
Etant donné que la nation est née en 1792 et qu'ensuite il y eu la terreur, on peut se poser des questions sur les mots : libre adhésion. C’est effectivement là qu’il nous faut répondre sur votre « organisation pacifiée, pacifiquement grandie, de libre adhésion, librement consentie afin d’agréger pacifiquement le plus d’individus possible dans un but de coopération OUF ». On ne peut que comprendre votre insistance à marteler cette légendaire liberté d’adhérer. Quand on songe qu’il y a eu plus d’un million et demi de morts (1/20ème de la France) pour la seule Révolution Française (votre matrice), 15.000 églises, châteaux et monuments ravagés, 30.000 prêtres, bonnes sœurs, curés et diacres massacrés, notamment, on tremble en effet à l’idée de ce qu’aurait pu donner une adhésion « non libre ».
« Après le clan, la tribu, le fief, le royaume… cette communauté fut la Nation.L’Empire devant être considéré, non pas comme une communauté au sens propre, mais comme un pouvoir impérial tenant sous son joug un ensemble de communautés dissemblables menaçant toujours de se disloquer : l’Empire austro-hongrois en était un parfait exemple ».
Perdu et encore une fois tout faux M Soral ! Par un raccourci extraordinaire, vous réglez son compte à l’Empire, alors qu’originellement, il est le prolongement naturel des racines de l’homme. Tout homme est lié à sa terre par son environnement immédiat (ville – région), même s’il n’y est pas attaché profondément. Le mot « empire » vient du latin imperium, un mot désignant le pouvoir des consuls, puis la structure politique de l'Empire romain, fondé en 31 avant J.C.. Pendant plusieurs siècles, le terme d'Empire ne s'appliqua qu'aux États qui se considéraient comme héritiers de l'Empire romain, par exemple l'Empire byzantin, le Saint Empire romain germanique ou l'Empire russe. Au fil du temps, les monarchies qui se voyaient plus qu'un simple royaume, utilisèrent ce terme ou sa traduction (par exemple la Bulgarie), puis le terme s'appliqua à des monarchies non européennes et, à de vastes États non monarchiques.
Le concept politique précède de plusieurs millénaires l'Empire romain ; les empires sont apparus dès que la création des premières villes États eut rendu la structure administrative possible. Le premier exemple connu est l'Empire akkadien de Sargon. En montrant (et en déformant) l’exemple austro-hongrois, vous ne faites que montrer votre hostilité à tout « impérialisme » autre que « prolétarien ». En fait, et vous devriez le reconnaître humblement, depuis le miracle de Mérovée, seule la France peut se considérer comme un « Etat – Nation ». C’est le miracle de la France héritière de Rome.
« La Nation est donc, dans l’Histoire, la plus grande communauté librement consentie, soit des dizaines de millions d’hommes vivant à l’intérieur d’une organisation communément acceptée pacifiquement, pour un destin commun ».
Outre que cela ne fonctionne que dans un manuel marxiste, nous ne nions pas la communauté de destin Française, mais ce n’est pas que cela, loin s’en faut. Autrement à quoi bon d’ailleurs.
« Le problème, c’est que ces grandes unités, nées en Europe par imitation de la France – souvent phare de l’histoire occidentale – se sont affrontées jusqu’à se détruire les unes les autres à partir de l’épopée Napoléonienne. Paradoxe d’une nation transformée en Empire pour tenter d’imposer le modèle national aux empires voisins ! ».
Merci de ne pas faire le grossiste de l’histoire. En fait, la France n’imposera son modèle national qu’à l’Allemagne, enfantant directement le national socialisme. Nous sommes d’accord pour affirmer que la France fut souvent un des phares de l’histoire occidentale, avec l’Italie et l’Angleterre.
« Autre paradoxe de la Nation : plus grande communauté pacifique et productive à l’intérieur de ses frontières, la nation se révéla aussi la plus belliqueuse et la plus destructrice à l’extérieur : les deux grandes guerres - dont la deuxième acheva le déclin de l’Europe et la prééminence des Etats unis d’Amérique - achevant aussi de discréditer la Nation aux yeux des élites dirigeantes ».
Dieu, « la Nation discréditée aux yeux des élites dirigeantes pour cause des deux grandes guerres », en voila bien une lecture « Léninifiante » de notre histoire contemporaine. Alors Groucho, la première, c’étaient des Nations, des Royaumes, des Empires, des Républiques, les quatre ? Et la deuxième, on se battait pour « la liberté de la Nation » ou bien pour « Uncle Sam » ? Merde alors, nous qui pensions que le mouvement de résistance communiste s’appelait le … Front National !
« Pour éviter ces traumatismes à répétition, deux voies se sont proposées pour dépasser ce communautarisme national chauvin :
- la solution de l’internationalisme prolétarien, qui recourt à l’internationalisme et à la
communauté des classes sociales exploitées.
Communauté de classe elle aussi belliqueuse sur un autre plan : pas nation contre
nation, mais classe contre classe…
Un internationalisme (dit aussi antifascisme depuis 1945), emporté lui aussi par le stalinisme : à la fois échec du socialisme dans le « socialisme réel », et retour, en fait, à un nationalisme impérialiste russo-slave passé seulement du blanc au rouge ! ».
Les crimes communistes sont tout de même bien réduits, et Lénine … blanc comme neige. Vous parlez de « communautarisme national chauvin », alors nous signalons à votre attention que vous marquez là contre votre propre camp. En effet, l’expression « chauvin » vient de Nicolas Chauvin, soldat qui servit dans la première armée de la jeune république française et qui s’illustra dans les rangs de l’armée Napoléonienne. Il fut considéré comme le représentant type du patriotisme étroit et sans racine.
« Deuxième solution alternative à cet internationalisme prolétarien : la solution mondialiste (dite universaliste), d’inspiration franc-maçonne.
Solution pour laquelle optèrent nos élites nationales après 1945, notamment par Schumann, Monet, Cassin… et la Déclaration universelle des droits de l’homme.A partir de cette date, les élites dirigeantes européennes décidèrent donc de tuer les nations et de les fondre dans un super-communautarisme universel. Or ce super-communautarisme universel ne correspond à aucun mouvement profond de l’Histoire ni au consentement des peuples (ni selon Maurras ni selon Marx), mais à une décision d’élite, abstraite, en grande partie soumise aux puissances d’argent.La première Europe étant d’abord celle de l’acier, du fer et du charbon…Puissances d’argent dont, dans le même temps - et ce n’est pas un hasard - la logique devient, elle aussi, supra étatique (après avoir été impérialiste d’Etat…) ».
Nous ne sommes qu’en partie d’accord. Déjà, mondialisme et universalisme, ce n’est pas du tout la même chose. Ensuite, comme le dit lui-même Jean Marie Le Pen (qui a voté POUR), le Traité de Rome, (qui est venu après la CECA et l’EURATOM), c’était l’Europe des Nations et non l’Europe Fédérale. Affirmer le contraire, c’est encore croire dans le sens de l’histoire et baisser les bras devant nos adversaires. Enfin, prendre ce pauvre Maurras comme excuse et contrepoint de votre banalisation de Marx, c’est stupéfiant, stupide et méprisable de par le procédé grossier utilisé. Comme vous n’êtes pas de chez nous, vous citez Maurras pour faire comme si (il en fallait bien un), sans jamais rappeler l’Empirisme Organisateur. Et vous effrayez plus que de raison à citer Marx directement comme indirectement, car le peuple rejettera toujours le marxisme et sa cohorte de morts et de décadence. Il préférera le « super état fédéral » et optera pour Charybde pour ne pas avoir Scylla.
« Ainsi, on peut comprendre que cet antinationalisme d’argent, paré des vertus universalistes, n’ait pas conduit à la fraternité universelle et au citoyen du monde adepte de l’espéranto, mais à l’émiettement, à la fragmentation, à l’affaiblissement des communautés historiques, culturelles, religieuses et morales… en communautarismes ». Non plus communautarisme de l’espoir et de la fuite en avant volontariste, mais communautarismes geignards et revendicatifs par manque de liens transcendants : Communautarisme sectaire, communautarisme sociétal… Autant de communautés refusant à la fois l’ancienne communauté nationale et les communautés
de classe dans une dynamique liée encore au Marché : communautés sexuelles de femmes, de gays… communautés d’âges de jeunes, de seniors…
Communautés ethniques souvent mythifiées et caricaturées… qui constituent, en réalité, autant de marchés captifs et de segments de marché. Un communautarisme de la division, de la non collaboration entre groupes issus de la communauté nationale, fondé par et sur le communautarisme victimaire, ou l’ex-Nation n’est plus qu’un agrégat de minorités éternellement victimes d’une majorité silencieuse supposée, elle, parée de tous les maux. Un communautarisme victimaire qui est, en pratique, une destruction de l’ex-communauté nationale fondée sur la collaboration et la production, pour devenir un communautarisme parasitaire de la revendication haineuse et de la réparation, au nom d’un passé mythifié… Communautarisme à la fois absurde sur le plan moral, et invivable à terme sur le plan pratique ».
Et c'est là que nous pouvons nous inquiéter, car le FN avait regroupé ce que vous nommez les « communautarisme geignards », sectaires et la suite. Même les immigrés de longue date peuvent être interrogateurs. Et voilà là nous avons les corses les bretons les normands les identitaires de toutes sortes, mais aussi les cathos ceux qui se revendiquent bougnats en fait ceux qui sont fier de leur appartenance ceux qui font les jarrets frites ou les vaches landaises. Ceux qui ont une identité en fait. A bas les rapatriés d'Algérie, entres autres. Ce n'est plus un reniement de nos valeurs, de nos idéaux, de notre histoire, c'est une condamnation sans précédent. Et, utilisant les mêmes méthodes que nos ennemis (CQFD), vous ajoutez l’insulte en amalgamant nos collectivités et nos corporations à des revendications extrémistes comme celles des homos. Pieds Noirs et fesses roses, même combat pour vous. Merci…
« Pseudos minorités opprimées qui sont, en réalité, autant de minorités agissantes réclamant, en fait de réparations, des privilèges dans une dynamique de parasitisme et de fragmentation toujours accrue, à l’inverse de la dynamique communautaire originelle dont le but était, je le rappelle, d’agréger pacifiquement le plus d’individus possible dans un but de coopération ».
Puisque « vous le rappelez » nous le rappelons également : Les chouans du Morbihan et les morts de la Vendée, les massacrés de Provence et d'ailleurs, tous les guillotinés de la terreur et les martyrs de la tyrannie sanglante et mortifère de nos Identités doivent se retourner dans ce qui leur sert de tombes.
« Nous en sommes là aujourd’hui en France, où la haine du national, dans un climat de récession économique, exacerbe en plus les rapports de classes…Un climat d’injustice sociale masqué en plus, de façon forte immorale, par des revendications communautaires émanant en réalité de privilégiés.Soit, en réalité, d’élites communautaires revendicatives ayant accès aux médias.Terrible injustice et terrible mensonge qui constituent à eux seuls un formidable terreau de guerre civile ».
Et en plus s’il y a guerre civile nous serons, en partie, les responsables. Vous êtes sur que c'est bien à une réunion du Front National que nous avez pris la parole ! Désolé M Soral, mais pour nous la haine du national vient d’extra nationaux, et on ne peut donc décemment pas parler de guerre civile. Admettre le contraire, c’est accepter l’état de fait actuel, ce que nous refusons de toute notre âme.
« Fautes non pas dues aux communautés réelles, si tant est qu’elles existent, puisque ces représentants communautaires, le plus souvent autoproclamés, ne sont que des réseaux de trafics d’influences qui parlent au nom de communautés, à l’existence déjà discutable et problématique, qui plus est, ne les ont pas mandaté pour parler en leur nom ».
Ben voyons, supprimons les têtes qui dépassent c'est plus simple non. C’est votre extrémisme jacobin qui est ringard et dépassé. Les dangers qui nous font face vont vous le rappeler plus tôt que prévu.
« Face à ce travail de destruction de la communauté française, je pense donc qu’il est urgent de revenir à la communauté de la plus grande échelle ayant existé : la Nation.Non pas une Nation belliqueuse et expansionniste, mais une Nation de culture et de paix tournée vers la collaboration entre Nations… Le danger de guerre étant inexistant en Europe entre grandes Nations, c’est bien le danger de guerre civile, pour cause de communautarisme exacerbé, contre lequel il faut aujourd’hui lutter, et ce en revenant à ce modèle que nous, Français, avons inventé et dont nous avons fait cadeau au monde : la Nation. Nation qui est une et indivisible (SIC), qui ne reconnaît aucune communauté ni lobby, mais seulement des citoyens égaux en droits, et qui a pour but l’intérêt général ».
Vous êtes prié de naître aujourd'hui sans mémoire, sans valeur et idéal autre que celui de monsieur Soral. Ce sont qui ses citoyens ceux du monde entier ? Evidemment ! Et il préconise quoi pour y arriver à cette paix si « mondialiste » M Soral? Museler tout le monde pardi, tout est dit ! « Ni communauté ni lobby », alors pour contrer les « non nationaux » devenus « communautaires », (que ces notions nous sont étrangères dans tous les sens su terme), on brime les nationaux. A noter que le même discours, à la virgule près, était tenu par les initiateurs de la loi de 1905, Loi sur laquelle certains veulent revenir (Sarkozy par exemple), pour cause d’Islam, et que d’autres (Soral, Marine Le Pen, Villiers, Dupont Aignan and co), toujours pour cause d’Islam, veulent voir maintenue et considérée dans son sens le plus diabolique. Les « Nationaux Républicains » qui avaient toujours compris cette Loi comme étant une simple séparation des pouvoirs, en sont encore une fois pour leur compte.
« Il faut donc s’opposer notamment à l’importation pernicieuse en France du « conflit de civilisations », thèse et projet néo-conservateur américain qui passe, vous l’avez compris, par l’affrontement communautaire, et dont le but pervers est de diviser pour régner ».
A bas la soupe aux cochons et tout ce qui n'est pas international. Distributeur de soupes nous vous jugerons pour perversité .Vous serez les responsables du sang qui coulera. Car enfin de quelle conflit parle M Soral, (embrumant encore plus son propos par ses références à l’hydre yankee), si ce n’est à propos du seul Islam, qui deviendrait donc la plaque tournante de la vie politique, culturelle et sociale française. Désolé M Soral, pour nous c’est bien plus simple que cela. Nous sommes chez nous et nous voulons y rester maîtres. Le bon vieux principe de réciprocité nous semble, et de très loin, la meilleure réponse adaptée à la situation, notamment.
« Ceux qui auront compris cette démonstration, auront donc aussi compris mes positions politiques, et en quoi elles ne visent qu’au salut de la France ».
Atchoum ! Ad Vitam « Eturnuam », vos options ne seront jamais nôtres ! Nous n’avons que trop compris votre « démonstration » M Soral, et votre « salut de la France », (forcément public et en comité), ne nous regarde en rien. Nous n’avons pas besoin de ces circonvolutions pseudo intellectuelles pour savoir ce qu’est la France. Pour cela il nous suffit de marcher au cœur de nos villes et de nos provinces. Racontez vous votre France, transformez là en Cuba ou en URSS dans vos fantasmes et rêvez de plaisirs Robespierristes dans vos sombres cauchemars fédératifs. Nous vous laissons ces friandises. Nos cerveaux n’aspirent qu’à la Liberté, aux libertés individuelles, (ne vous en déplaise), qu’elles soient d’action ou d’expression, dans le respect d’une quinzaine de vraies valeurs que nous ont légué le Décalogue, le monde Gréco Romain et la Renaissance.
Nous y ajoutons l’indépendance et la souveraineté de la France. Au moins, nous avons ça en commun, malgré votre haine patente et viscérale pour toute identité.
Vous calculez trop M Soral, et votre constructivisme vous fait passer à côté de la vraie vie : Ressenti, vécu, amour, honneur, racines... Pour comprendre, lisez et relisez Jean de la Viguerie et son éclatante oeuvre "Les Deux Patries". Ca vous ouvrira peut être des perspectives et, qui sait, les portes du paradis!
Toutes nos excuses pour ce passéisme indigne du sens de l’histoire revisitée. L'avenir nous jugera comme l'histoire vous a déjà jugé vous et vos comparses idéologues assassins.
VOTEZ LE PEN C’EST CAUTIONNER LE MARXISME DE SORAL !
LE 22 AVRIL, PLUS QUE JAMAIS, PAS UNE VOIX PATRIOTE POUR LE PEN !
AUCUN DE CEUX QUI SE PRESENTENT – ABSTENTION NATIONALE !
UNION DES PATRIOTES CONTRE LE PEN ! ! !
http://Lesnationalistescontrelepen.blogspot.com
Suite à de nombreuses demandes, voici l’opinion des Nationalistes et Patriotes sur le discours communiste prononcé par Alain Soral lors de la convention de Lille du Front National des 24 et 25 février 2007.
Cher M Soral. Nous avons assez parlé de vous ici et nous le faisons pour la dernière fois, c’est juré, parole de soviet, pardon parole de scout.
Vous avez eu l’insigne honneur de prendre la parole dans une grande convention du Front National, et c’est bien la (triste) raison qui nous amène à vous répondre indirectement, avant tout pour tenter de dépolluer les cervelles dans lesquelles vous auriez pu instiller votre venin. L’honneur que vous a fait Jean Marie Le Pen, point final d’une longue trahison, il ne l’aura accordé à personne d’autre qu’à vous. Ne pas faire partie du FN et y être orateur dans une manifestation d’envergure, ni Pierre Sidos, ni Jean Gilles Malliarakis, ni quantité d’autres dirigeants de formations patriotes, hors FN, n’auront eu un tel privilège. Et tandis que vous parliez, Mégret, 15 ans de FN, restait à la porte… Qu’avez-vous fait pour mériter cela ? Aviez-vous qualité pour accepter ? Vos écrits ? Soyons honnêtes, quelques idées de bon sens, mais après tout qu’attendre d’autre d’un sociologue, bien qu’autoproclamé comme tous les autres. Votre aura médiatique ? De Thierry Ardisson à Paris Première, en passant par Mireille Dumas et Evelyne Thomas, on ne peut pas dire que ce soit transcendant. Entre comique troupier et jet-set, cela n’a jamais été le genre de la maison. Votre passé ? S’il fallait accorder quelque attention à chaque ancien membre du PCF, surtout s’il n’a fait de sincère « coming out », on passerait pour des rigolos, ce qui est presque le cas, encore un effort.
Ce qui est choquant, pour ne pas dire plus, c’est votre arrogance. Ce n’est peut être pas de votre faute, on vous l’accorde. Vous avez raison parce qu’on vous a appris à avoir raison, et nous avons raison, parce que notre cœur nous le dit, tout en nous donnant le respect et la tempérance qu’apportent toujours la distance, en clair le tout petit doute, éternelle conscience de tous les combats de la vie.
Vous avez du culot, mais vous n’avez pas de doute et c’est bien dommage, ça vous aurait peut être appris le respect. Dans la Tradition française, on honore ses hôtes et on ne vient pas à table avec sa propre pitance, surtout pour ne faire partager que son incontinence intellectuelle. Vous, vous réussissez l’exploit de roter avant le repas, de manger votre verbe, de boire vos paroles, avant de cracher dans la soupe et de partir sur une énigme : Qui est-il ? Que veut-il ? Ou va-t-il ? Qu’a-t-il dit ?
A votre sujet, notre « religion » est faite. Vous êtes un sympathique jobastre, un charpagnac de la pensée, un drille déguisé en curé du marxisme, et nous nous demandons seulement si vous croyez réellement à ce que vous dites, ou si vous faites semblant de. Le souci c’est qu’il faut aller plus loin pour deux raison au moins. La première, c’est que nous devons remettre les idées à l’endroit pour les esprits les plus faibles. La deuxième, c’est que ce sont des gens comme vous, de bonne foi au départ, peut être, mais toujours dans l’erreur, qui ont jeté l’opprobre sur nos idées lors de la seconde guerre mondiale. Là, ça ne nous fait soudainement plus rire du tout.
Bernanos, que nous citons à dessein et « rien que pour vous » en quelque sorte, affirmait qu’il n’y avait aucune gloire à être Français, ni aucun honneur à en retirer, mais que c’était un état de fait directement lié à la providence, un devoir, surtout une responsabilité.
Personnellement nous n’en demandons pas plus, et, quand nous marchons dans la rue, nous savons pourquoi nous sommes Français et ce que cela implique « en dessous comme au dessus ». Nous sommes prêts pour le « grand soir », lorsqu’il fera nuit sur la France et « que tous trahiront », mais nous abhorrons le sang pour le sang comme la barbarie au nom d’une idée. Instinctivement, (mais connaissez-vous ce sentiment étrange), nous nous méfions de ces grands soirs entraînant des petits matins aux relents d’alcool. En clair, il y a ceux qui sont et ceux qui passent leur temps à définir ce qu’ils sont. Terrible leçon de vie qui concerne tout le monde, de l’humble paysan à votre majesté : La philosophie est déjà une erreur en elle-même. Elle est belle et fort utile, mais il vaudra toujours mieux la sagesse que l’amour de la sagesse ! Alors l’amour de « l’amour de la sagesse », pensez donc…
En parlant d’amour, venons-en à votre discours. Vous aimez Marx, vous le divinisez, ça se voit, ça se sent. Votre texte suinte la pensée communiste et la doctrine marxiste. Ca dégouline de partout, ça transpire tellement de tous les pores de la moindre virgule que ça en donnerait la nausée à un activiste chevronné. Marx est votre Messie ! Vous n’en êtes ni le pape, ni même un prêtre, tout juste un diacre, mais avec vous c’est « Saint Marx priez pour nous pauvres pêcheurs » ou « neuneu chez les spartakistes », au choix.
Vous prétendez, et nous acceptons de vous croire malgré votre passé au Parti Communiste, que vous avez une deuxième religion : La France ! Marx et la France pour vous, Jésus et la France pour nous, ça nous fait un point commun, un point de rencontre à défaut d’un point d’équilibre. Mais là ou le problème se corse, c’est lorsqu’on en vient à la forme d’amour que l’on peut vouer à notre pays. C’est à la fois la pierre d’achoppement, la quadrature du cercle et le nœud gordien du problème.
On serait presque tenté d’agir comme Alexandre et de trancher dans le vif tant votre exposé est limpide sur la « Nation ». Alors faisons le, et constatons de nouveau que le glissement sémantique est une fois de plus (merci Julius Evola) la cause de tout.
En quoi avez-vous tort finalement monsieur Soral ? Sur deux plans bien distincts. Le premier et le principal est que vous n’accordez aucune importance ni à la religion, ni à la mystique, ni à l’espace commun aux deux. C’est dramatique et nous aimerions vous aider tels des missionnaires. Mission Impossible ! Vous ne faites pas une allusion, même a minima, à la providence, aux mystères qui régissent pourtant la vie, bref, votre explication, (car il vous en faut impérativement une), c’est le sens de l’histoire cher à la gauche.
Le deuxième plan sur lequel vous faites fausse route est que vous cédez, par penchant naturel, aux « canons » idéologiques qui régissent la politique depuis le 18ème siècle. Soyons clairs et arrêtons de tergiverser : Sur le plan de la réalité comme de la vérité historique, nous sommes des patriotes et vous êtes un nationaliste. Sur le plan de la chose entendue du moment, c'est-à-dire des définitions fausses et erronées qu’en donnent les tenants du système, nous sommes des nationalistes et vous êtes éventuellement un patriote. Pour mieux comprendre ceci, nous vous livrons copie d’une réponse à un commentaire sur ce site, ladite réponse étant formulée à destination d’un gentil patriote « du moment » détestant « boboistement » tous les « ismes », à commencer par le nationalisme comme il se doit. Forcément et obligatoirement. Place à notre réponse au quidam que nous vous renvoyons :
« Le patriotisme c'est l'amour des siens, le nationalisme c'est la haine des autres » disait Romain Gary. Effectivement, la gauche, la fausse droite et le système tout entier tend à tout déformer pour tout diaboliser. Alors, nous vous offrons cette très courte leçon, du moins une petite introduction vers l’antidote au lavage de cerveau.Cette définition, en fait la votre, est, nous le soulignons FAUSSE ARCHI FAUSSE à tous les niveaux. Elle participe du « glissement sémantique » dénoncé par quantité de (bons) philosophes, mais elle a la vie dure.
Déjà, il y aurait beaucoup à dire quant à la vérité du problème, même si celle-ci n’est intéressante qu’au niveau historique du langage, car nous nous basons sur nos propres valeurs pour nous définir, mais nous y reviendrons. Nous n’avons à la fois pas besoin de nous définir par rapport aux autres et pas besoin de nous définir sur ordre !
Le patriotisme c’est, originellement, l’amour de la terre des pères. (Mater Patria – Mère Patrie) La Mère étant la Terre et les « pères » ceux qui la fécondent. Nous pouvons vous indiquer quelques excellents livres sur demande pour le comprendre. Nous vous renvoyons également à l’éternel problème entre les gens dits de droite qui oppose les civilisations qui dévorent le temps et celles qui dévorent l’espace, el les gens dits de gauche qui oppose sans cesse « Matrie » à « Patrie » (en très gros la paix à la guerre), et pour qui il faudrait donc parler de « Matriotisme ». (vous en êtes ?)
Une fois bien abordé le « patriotisme », on s’aperçoit donc que, contrairement à l’acception générale actuelle, il renferme en lui une dimension enraciné, ethnique, linguistique et culturelle. La « terre des pères » est mille fois plus exclusive que la « nation assimilatrice ». Ca devrait nous plaire nous rétorquerez-vous ! Certes, mais demeure le souci de la définition actuelle qu’en donne le système, nous y reviendrons.
Le Nationalisme lui a encore plus de définitions. Logique, l’expression est plus récente et est apparu dans le mælström du bouillonnement des idées du 18ème siècle à travers le monde et a connu son apogée dans les années de décolonisation. (Ca continue)
Pour la France, personne ne parle de Nation avant Valmy. Cette toute petite canonnade donne naissance au mot Nation. On passe de « la Patrie est en danger » (vous savez le « Sang Impur » !) à « La Nation est née », puis plus tard à « La Grande Nation », comme continue à nous appeler les anglais d’ailleurs.
Alors quoi ? Vous comme nous, nous serions dans l’erreur ! Diantre, ça fait froid dans le dos ! Vous seriez un brave « nationaliste » et nous d’affreux « patriotes ». Quand on gratte un peu, on trouve rarement ce qu’on est venu chercher.
En fait le mot « nation » théorise un très vieux concept, né de l’écroulement de l’empire romain, la France en étant son « héritière » : le concept « d’Etat-Nation », concept toujours en vigueur et que défendent … tous les patriotes ! Comme quoi vous devriez vous méfier des amalgames et des raccourcis « légers » (c’est peu dire) que vous semblez adorer.
La Patrie, c’est un FAIT, un état de fait même, un organisme biologique obéissant à des règles précises et qui, comme tout organisme, digère, puis accepte ou rejette ce qu’elle a avalé. C’est pourquoi sous l’ancien régime, par exemple, la France, le Royaume (la Patrie donc) pouvait se permettre d’avoir comme « code de la nationalité » le Droit du Sol (jus soli). On est donc à des années lumières du « paradis patriotique » cher à la République.
La Nation, c’est une IDEE. Constructivisme idéologique né de la Révolution Française, il enfantera le communisme et le national socialisme. Tous les autres « nationalismes », fort mal définis, seront en fait des « Patriotismes ». De réhabilitation d’Empire (le plébiscite (appel au peuple) fasciste de Mussolini), d’unité et de catholicité (Franco et Salazar) et de « retour en arrière » (Codreanu, Degrelle).
Un philosophe et poète « nationaliste écossais » affirmait dans un livre resté fameux que « le Nationalisme était la deuxième religion de l’homme ». On peut traduire cela par une autre phrase célèbre, française celle la : « la Nation est le niveau indépassable de l’homme ». Nous revenons là à la chute de l’Empire romain et au fait que l’homme sage a compris qu’il ne pouvait pas construire son espace de façon démesurée au risque d’être en danger permanent (la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf).
Revenons à notre Nationalisme. Dès la seconde moitié du 19ème siècle, l’expression est déjà mise à mal. Les Républicains ne peuvent (ne veulent) déjà plus l’utiliser. Comme ils n’entendent pas utiliser non plus le terme de « patriotisme », on commence à entendre une expression qui deviendra elle aussi célèbre : NATIONAL.
Ainsi, les républicains de droite qui ne veulent ni apparaître réacs, ni subir les foudres de la dictature idéologique de la gauche, déjà bien ancrée dans notre pays, se définiront comme des « Nationaux » !
La gauche elle, récupérera l’expression « patriotisme » seulement pour s’en servir lors de ses révolutions. Comme toujours, tout est affaire de glissement sémantique.
Dès lors le Nationalisme sera mis à toutes les sauces, toutes ! La seconde guerre mondiale (dans son avant, son pendant et son après) achèvera de mettre à l’index cette terminologie pour l’occident, pendant, qu’au contraire, le Nationalisme sera synonyme de libération, de bonheur et d’élévation de l’homme dans tous les pays émergents, ce des guerres coloniales à l’indépendance. Et ça continue toujours, comme tout un chacun peut le constater à travers les différents nationalismes à travers le monde, dont la pointe sublime demeure le nationalisme palestinien. Même en France, on parle bien de nationalisme breton ou corse, ce qui apparaît comme risible pour quiconque a un peu de culture comme pour tous les amoureux de ces régions authentiques.
Alors quid pour nous et AUJOURD’HUI ?
Peu importe pour nous qu’on soit Nationaliste, Patriote, National, Identitaire, Nationalitariste (comme s’était un jour défini lui-même JMLP), du moment qu’on est amoureux de son pays.
Nous avons pris le terme « générique » de « nationalistes » non seulement car nous l’aimons, mais surtout parce que notre lutte pour l’indépendance et la souveraineté s’apparente à celles de bien d’autres à travers le monde.
Nous avons mentionné l’Ecosse plus haut, et il est vrai qu’un tel nationalisme, à la fois
ancré dans ses meilleures racines et ses plus belles traditions, mais aussi projeté vers l’avenir de façon sereine et confiante, ce mélange de tradition et de modernité, oui tout cela n’a rien pour nous déplaire. Ce serait même un modèle.
Vous voyez, on est très loin des fantasmes de bazar pseudo idéologique.
Une légère conclusion que nous laisserons à un adversaire pour une fois, mais un adversaire si subtil. C’est Jacques Vergès qui, dans son livre – entretien « le salaud lumineux », livre commençant à dater, affirme ceci : « L’internationalisme n’a jamais rien eu à voir avec le mondialisme, c’est au contraire l’union de tous les nationalismes dans leurs différences ».
Nous préférerons toujours cette définition à l’alternationalisme de Jean Claude Martinez, c’est également une évidence.
Enfin, pour la France, nous maintenons que « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ».
Chaque problème posé est autrement plus complexe que ne veut le laisser croire l’adversaire. Etudiez un peu au lieu de bouffer du « prêt à penser » dans les « fast food » de la pensée unique ! »
Fin de la parenthèse.
Revenons, si vous le voulez bien, à votre intervention de Lille.
Communauté, communautarisme, (comme commune et communisme), animal social, perspective historique, abstraction, robinsonnade, évolution, exogamie monogamique (nous, nous parlons de Sacrement et de Décalogue), sens de l’histoire, direction prise par une structure, intrinsèquement progressiste, productivité, revendication, marché, la Loi forcément au service de la lutte contre l’individu (on croyait qu’il n’existait pas alors pourquoi la Loi), internationalisme (prolétarien ou antifasciste SIC), on en passe et des meilleurs, votre exposé est truffé de références marxistes.
« Avant de parler de communautarisme nous devons parler de communauté.
Replacer ce mot dans une perspective historique.
L’homme est un animal social, il n’existe et n’a toujours existé qu’en communauté.L’individu, l’égo de Descartes, est une abstraction fausse, une robinsonnade.De cet individualisme, au cœur de l’idéologie des Lumières, viennent une grande partie de nos problèmes récents. »
C’est bien, vous opposez communauté à communautarisme, et nous, nous opposons la collectivité au collectivisme. Après tout, chacun son camp camarade. Pour nous, c’est la communauté qui est une abstraction fausse et nous ramassons volontiers « l’individuus » que vous foulez au pied. Et puisque vous parlez du siècle qui vous a enfanté, nous reprenons le mot de Mme de Staël : « Les masses sont tout aujourd’hui,
et l’individu fort peu de choses ».
« Au début il n’y a pas l’un, mais le couple, la plus petite communauté.Car en réalité Il faut dès l’origine un homme et une femme pour que l’humain puisse exister.L’aporie de l’œuf et de la poule trouvant sa résolution dans l’évolution ».
Une aporie étant par définition irréductible, même votre évolutionnisme marxisant n’y peut rien. Nous n’avons pas ce genre de souci, merci.
« Ce couple originel produit la plus petite et la première communauté : la famille.La famille, qui produit les enfants produit à sa suite la communauté familiale élargie : le clan puis la tribu, par les agrégations de familles selon les structures de la parenté : endogamie et exogamie, monogamie et polygamie…
Notre société a nous s’étant étendue selon la structure dite de l’exogamie-monogamique, de loin la plus performante ».
Pour nous, la famille est la cellule de base de la société, et elle constitue à elle seule un « individu ».
Décidemment, nous sommes des étrangers et nous ne pourrons jamais vous comprendre. Que viennent faire la production, la structure et la performance là dedans.
« On assiste donc dans le temps, et si l’Histoire a un sens, au sens de direction prise par une structure dans la durée, a une dynamique d’agrandissement de la communauté dont le but est intrinsèquement progressiste : regrouper des individus dans une organisation pacifiée, afin d’atteindre des buts de plus en plus élevés par rapport à ceux que peut atteindre l’homme seul.
Ce pouvoir accru ayant comme prix à payer l’acceptation - nécessairement limitative de la toute puissance de l’individu - de la Loi. Acceptation de la Loi qui est toujours discipline du groupe contre pulsion et désir individuel ».
Ca continue de plus belle : Sens de l’histoire, direction, structure (encore), but progressiste discipline et pulsion, entres autres. Désolé M Soral, mais pour nous autres, patriotes et nationalistes, (prenez-le comme vous voulez), tout est faux. Nous reviendrons plus tard sur votre « organisation pacifiée » (vous en êtres tellement peu convaincu qu’il faut à tout prix que vous le soulignez six fois !), mais il est tout de même étonnant que vous parliez de la Loi comme étant limitative de « la toute puissance de l’individu », alors que, selon vous, l’individu n’existe pas. Mais il est vrai qu’au pays des soviets, la dictature ne pouvait pas exister puisqu’elle émanait du peuple.
« Ainsi la civilisation peut se définir comme la tentative de faire grandir pacifiquement la taille de la communauté humaine, en jugulant les deux menaces de désorganisation qui rodent autour d’elle et qui sont toujours : la violence et le chaos ».
Pour « la violence et le chaos », nous vous renvoyons vers l’Eschyle d’Alain Moreau ou vous pourrez assurément apprendre plus sur le chaos (l’originel) que sur la violence (que vos coreligionnaires maîtrisent), mais avant tout sur la passion. Eschyle, comme nous, affirmait sa croyance en une volonté divine et sa négation d'une fatalité collective : pour lui, les hommes peuvent accéder à la sagesse, mais la souffrance est un passage obligé pour atteindre ce but. Nous vous invitons à relire et à méditer sur vos errements.
« En terme d’échelle, la plus grande communauté de libre adhésion atteinte par l’homme l’a été dans nos contrées ».
Etant donné que la nation est née en 1792 et qu'ensuite il y eu la terreur, on peut se poser des questions sur les mots : libre adhésion. C’est effectivement là qu’il nous faut répondre sur votre « organisation pacifiée, pacifiquement grandie, de libre adhésion, librement consentie afin d’agréger pacifiquement le plus d’individus possible dans un but de coopération OUF ». On ne peut que comprendre votre insistance à marteler cette légendaire liberté d’adhérer. Quand on songe qu’il y a eu plus d’un million et demi de morts (1/20ème de la France) pour la seule Révolution Française (votre matrice), 15.000 églises, châteaux et monuments ravagés, 30.000 prêtres, bonnes sœurs, curés et diacres massacrés, notamment, on tremble en effet à l’idée de ce qu’aurait pu donner une adhésion « non libre ».
« Après le clan, la tribu, le fief, le royaume… cette communauté fut la Nation.L’Empire devant être considéré, non pas comme une communauté au sens propre, mais comme un pouvoir impérial tenant sous son joug un ensemble de communautés dissemblables menaçant toujours de se disloquer : l’Empire austro-hongrois en était un parfait exemple ».
Perdu et encore une fois tout faux M Soral ! Par un raccourci extraordinaire, vous réglez son compte à l’Empire, alors qu’originellement, il est le prolongement naturel des racines de l’homme. Tout homme est lié à sa terre par son environnement immédiat (ville – région), même s’il n’y est pas attaché profondément. Le mot « empire » vient du latin imperium, un mot désignant le pouvoir des consuls, puis la structure politique de l'Empire romain, fondé en 31 avant J.C.. Pendant plusieurs siècles, le terme d'Empire ne s'appliqua qu'aux États qui se considéraient comme héritiers de l'Empire romain, par exemple l'Empire byzantin, le Saint Empire romain germanique ou l'Empire russe. Au fil du temps, les monarchies qui se voyaient plus qu'un simple royaume, utilisèrent ce terme ou sa traduction (par exemple la Bulgarie), puis le terme s'appliqua à des monarchies non européennes et, à de vastes États non monarchiques.
Le concept politique précède de plusieurs millénaires l'Empire romain ; les empires sont apparus dès que la création des premières villes États eut rendu la structure administrative possible. Le premier exemple connu est l'Empire akkadien de Sargon. En montrant (et en déformant) l’exemple austro-hongrois, vous ne faites que montrer votre hostilité à tout « impérialisme » autre que « prolétarien ». En fait, et vous devriez le reconnaître humblement, depuis le miracle de Mérovée, seule la France peut se considérer comme un « Etat – Nation ». C’est le miracle de la France héritière de Rome.
« La Nation est donc, dans l’Histoire, la plus grande communauté librement consentie, soit des dizaines de millions d’hommes vivant à l’intérieur d’une organisation communément acceptée pacifiquement, pour un destin commun ».
Outre que cela ne fonctionne que dans un manuel marxiste, nous ne nions pas la communauté de destin Française, mais ce n’est pas que cela, loin s’en faut. Autrement à quoi bon d’ailleurs.
« Le problème, c’est que ces grandes unités, nées en Europe par imitation de la France – souvent phare de l’histoire occidentale – se sont affrontées jusqu’à se détruire les unes les autres à partir de l’épopée Napoléonienne. Paradoxe d’une nation transformée en Empire pour tenter d’imposer le modèle national aux empires voisins ! ».
Merci de ne pas faire le grossiste de l’histoire. En fait, la France n’imposera son modèle national qu’à l’Allemagne, enfantant directement le national socialisme. Nous sommes d’accord pour affirmer que la France fut souvent un des phares de l’histoire occidentale, avec l’Italie et l’Angleterre.
« Autre paradoxe de la Nation : plus grande communauté pacifique et productive à l’intérieur de ses frontières, la nation se révéla aussi la plus belliqueuse et la plus destructrice à l’extérieur : les deux grandes guerres - dont la deuxième acheva le déclin de l’Europe et la prééminence des Etats unis d’Amérique - achevant aussi de discréditer la Nation aux yeux des élites dirigeantes ».
Dieu, « la Nation discréditée aux yeux des élites dirigeantes pour cause des deux grandes guerres », en voila bien une lecture « Léninifiante » de notre histoire contemporaine. Alors Groucho, la première, c’étaient des Nations, des Royaumes, des Empires, des Républiques, les quatre ? Et la deuxième, on se battait pour « la liberté de la Nation » ou bien pour « Uncle Sam » ? Merde alors, nous qui pensions que le mouvement de résistance communiste s’appelait le … Front National !
« Pour éviter ces traumatismes à répétition, deux voies se sont proposées pour dépasser ce communautarisme national chauvin :
- la solution de l’internationalisme prolétarien, qui recourt à l’internationalisme et à la
communauté des classes sociales exploitées.
Communauté de classe elle aussi belliqueuse sur un autre plan : pas nation contre
nation, mais classe contre classe…
Un internationalisme (dit aussi antifascisme depuis 1945), emporté lui aussi par le stalinisme : à la fois échec du socialisme dans le « socialisme réel », et retour, en fait, à un nationalisme impérialiste russo-slave passé seulement du blanc au rouge ! ».
Les crimes communistes sont tout de même bien réduits, et Lénine … blanc comme neige. Vous parlez de « communautarisme national chauvin », alors nous signalons à votre attention que vous marquez là contre votre propre camp. En effet, l’expression « chauvin » vient de Nicolas Chauvin, soldat qui servit dans la première armée de la jeune république française et qui s’illustra dans les rangs de l’armée Napoléonienne. Il fut considéré comme le représentant type du patriotisme étroit et sans racine.
« Deuxième solution alternative à cet internationalisme prolétarien : la solution mondialiste (dite universaliste), d’inspiration franc-maçonne.
Solution pour laquelle optèrent nos élites nationales après 1945, notamment par Schumann, Monet, Cassin… et la Déclaration universelle des droits de l’homme.A partir de cette date, les élites dirigeantes européennes décidèrent donc de tuer les nations et de les fondre dans un super-communautarisme universel. Or ce super-communautarisme universel ne correspond à aucun mouvement profond de l’Histoire ni au consentement des peuples (ni selon Maurras ni selon Marx), mais à une décision d’élite, abstraite, en grande partie soumise aux puissances d’argent.La première Europe étant d’abord celle de l’acier, du fer et du charbon…Puissances d’argent dont, dans le même temps - et ce n’est pas un hasard - la logique devient, elle aussi, supra étatique (après avoir été impérialiste d’Etat…) ».
Nous ne sommes qu’en partie d’accord. Déjà, mondialisme et universalisme, ce n’est pas du tout la même chose. Ensuite, comme le dit lui-même Jean Marie Le Pen (qui a voté POUR), le Traité de Rome, (qui est venu après la CECA et l’EURATOM), c’était l’Europe des Nations et non l’Europe Fédérale. Affirmer le contraire, c’est encore croire dans le sens de l’histoire et baisser les bras devant nos adversaires. Enfin, prendre ce pauvre Maurras comme excuse et contrepoint de votre banalisation de Marx, c’est stupéfiant, stupide et méprisable de par le procédé grossier utilisé. Comme vous n’êtes pas de chez nous, vous citez Maurras pour faire comme si (il en fallait bien un), sans jamais rappeler l’Empirisme Organisateur. Et vous effrayez plus que de raison à citer Marx directement comme indirectement, car le peuple rejettera toujours le marxisme et sa cohorte de morts et de décadence. Il préférera le « super état fédéral » et optera pour Charybde pour ne pas avoir Scylla.
« Ainsi, on peut comprendre que cet antinationalisme d’argent, paré des vertus universalistes, n’ait pas conduit à la fraternité universelle et au citoyen du monde adepte de l’espéranto, mais à l’émiettement, à la fragmentation, à l’affaiblissement des communautés historiques, culturelles, religieuses et morales… en communautarismes ». Non plus communautarisme de l’espoir et de la fuite en avant volontariste, mais communautarismes geignards et revendicatifs par manque de liens transcendants : Communautarisme sectaire, communautarisme sociétal… Autant de communautés refusant à la fois l’ancienne communauté nationale et les communautés
de classe dans une dynamique liée encore au Marché : communautés sexuelles de femmes, de gays… communautés d’âges de jeunes, de seniors…
Communautés ethniques souvent mythifiées et caricaturées… qui constituent, en réalité, autant de marchés captifs et de segments de marché. Un communautarisme de la division, de la non collaboration entre groupes issus de la communauté nationale, fondé par et sur le communautarisme victimaire, ou l’ex-Nation n’est plus qu’un agrégat de minorités éternellement victimes d’une majorité silencieuse supposée, elle, parée de tous les maux. Un communautarisme victimaire qui est, en pratique, une destruction de l’ex-communauté nationale fondée sur la collaboration et la production, pour devenir un communautarisme parasitaire de la revendication haineuse et de la réparation, au nom d’un passé mythifié… Communautarisme à la fois absurde sur le plan moral, et invivable à terme sur le plan pratique ».
Et c'est là que nous pouvons nous inquiéter, car le FN avait regroupé ce que vous nommez les « communautarisme geignards », sectaires et la suite. Même les immigrés de longue date peuvent être interrogateurs. Et voilà là nous avons les corses les bretons les normands les identitaires de toutes sortes, mais aussi les cathos ceux qui se revendiquent bougnats en fait ceux qui sont fier de leur appartenance ceux qui font les jarrets frites ou les vaches landaises. Ceux qui ont une identité en fait. A bas les rapatriés d'Algérie, entres autres. Ce n'est plus un reniement de nos valeurs, de nos idéaux, de notre histoire, c'est une condamnation sans précédent. Et, utilisant les mêmes méthodes que nos ennemis (CQFD), vous ajoutez l’insulte en amalgamant nos collectivités et nos corporations à des revendications extrémistes comme celles des homos. Pieds Noirs et fesses roses, même combat pour vous. Merci…
« Pseudos minorités opprimées qui sont, en réalité, autant de minorités agissantes réclamant, en fait de réparations, des privilèges dans une dynamique de parasitisme et de fragmentation toujours accrue, à l’inverse de la dynamique communautaire originelle dont le but était, je le rappelle, d’agréger pacifiquement le plus d’individus possible dans un but de coopération ».
Puisque « vous le rappelez » nous le rappelons également : Les chouans du Morbihan et les morts de la Vendée, les massacrés de Provence et d'ailleurs, tous les guillotinés de la terreur et les martyrs de la tyrannie sanglante et mortifère de nos Identités doivent se retourner dans ce qui leur sert de tombes.
« Nous en sommes là aujourd’hui en France, où la haine du national, dans un climat de récession économique, exacerbe en plus les rapports de classes…Un climat d’injustice sociale masqué en plus, de façon forte immorale, par des revendications communautaires émanant en réalité de privilégiés.Soit, en réalité, d’élites communautaires revendicatives ayant accès aux médias.Terrible injustice et terrible mensonge qui constituent à eux seuls un formidable terreau de guerre civile ».
Et en plus s’il y a guerre civile nous serons, en partie, les responsables. Vous êtes sur que c'est bien à une réunion du Front National que nous avez pris la parole ! Désolé M Soral, mais pour nous la haine du national vient d’extra nationaux, et on ne peut donc décemment pas parler de guerre civile. Admettre le contraire, c’est accepter l’état de fait actuel, ce que nous refusons de toute notre âme.
« Fautes non pas dues aux communautés réelles, si tant est qu’elles existent, puisque ces représentants communautaires, le plus souvent autoproclamés, ne sont que des réseaux de trafics d’influences qui parlent au nom de communautés, à l’existence déjà discutable et problématique, qui plus est, ne les ont pas mandaté pour parler en leur nom ».
Ben voyons, supprimons les têtes qui dépassent c'est plus simple non. C’est votre extrémisme jacobin qui est ringard et dépassé. Les dangers qui nous font face vont vous le rappeler plus tôt que prévu.
« Face à ce travail de destruction de la communauté française, je pense donc qu’il est urgent de revenir à la communauté de la plus grande échelle ayant existé : la Nation.Non pas une Nation belliqueuse et expansionniste, mais une Nation de culture et de paix tournée vers la collaboration entre Nations… Le danger de guerre étant inexistant en Europe entre grandes Nations, c’est bien le danger de guerre civile, pour cause de communautarisme exacerbé, contre lequel il faut aujourd’hui lutter, et ce en revenant à ce modèle que nous, Français, avons inventé et dont nous avons fait cadeau au monde : la Nation. Nation qui est une et indivisible (SIC), qui ne reconnaît aucune communauté ni lobby, mais seulement des citoyens égaux en droits, et qui a pour but l’intérêt général ».
Vous êtes prié de naître aujourd'hui sans mémoire, sans valeur et idéal autre que celui de monsieur Soral. Ce sont qui ses citoyens ceux du monde entier ? Evidemment ! Et il préconise quoi pour y arriver à cette paix si « mondialiste » M Soral? Museler tout le monde pardi, tout est dit ! « Ni communauté ni lobby », alors pour contrer les « non nationaux » devenus « communautaires », (que ces notions nous sont étrangères dans tous les sens su terme), on brime les nationaux. A noter que le même discours, à la virgule près, était tenu par les initiateurs de la loi de 1905, Loi sur laquelle certains veulent revenir (Sarkozy par exemple), pour cause d’Islam, et que d’autres (Soral, Marine Le Pen, Villiers, Dupont Aignan and co), toujours pour cause d’Islam, veulent voir maintenue et considérée dans son sens le plus diabolique. Les « Nationaux Républicains » qui avaient toujours compris cette Loi comme étant une simple séparation des pouvoirs, en sont encore une fois pour leur compte.
« Il faut donc s’opposer notamment à l’importation pernicieuse en France du « conflit de civilisations », thèse et projet néo-conservateur américain qui passe, vous l’avez compris, par l’affrontement communautaire, et dont le but pervers est de diviser pour régner ».
A bas la soupe aux cochons et tout ce qui n'est pas international. Distributeur de soupes nous vous jugerons pour perversité .Vous serez les responsables du sang qui coulera. Car enfin de quelle conflit parle M Soral, (embrumant encore plus son propos par ses références à l’hydre yankee), si ce n’est à propos du seul Islam, qui deviendrait donc la plaque tournante de la vie politique, culturelle et sociale française. Désolé M Soral, pour nous c’est bien plus simple que cela. Nous sommes chez nous et nous voulons y rester maîtres. Le bon vieux principe de réciprocité nous semble, et de très loin, la meilleure réponse adaptée à la situation, notamment.
« Ceux qui auront compris cette démonstration, auront donc aussi compris mes positions politiques, et en quoi elles ne visent qu’au salut de la France ».
Atchoum ! Ad Vitam « Eturnuam », vos options ne seront jamais nôtres ! Nous n’avons que trop compris votre « démonstration » M Soral, et votre « salut de la France », (forcément public et en comité), ne nous regarde en rien. Nous n’avons pas besoin de ces circonvolutions pseudo intellectuelles pour savoir ce qu’est la France. Pour cela il nous suffit de marcher au cœur de nos villes et de nos provinces. Racontez vous votre France, transformez là en Cuba ou en URSS dans vos fantasmes et rêvez de plaisirs Robespierristes dans vos sombres cauchemars fédératifs. Nous vous laissons ces friandises. Nos cerveaux n’aspirent qu’à la Liberté, aux libertés individuelles, (ne vous en déplaise), qu’elles soient d’action ou d’expression, dans le respect d’une quinzaine de vraies valeurs que nous ont légué le Décalogue, le monde Gréco Romain et la Renaissance.
Nous y ajoutons l’indépendance et la souveraineté de la France. Au moins, nous avons ça en commun, malgré votre haine patente et viscérale pour toute identité.
Vous calculez trop M Soral, et votre constructivisme vous fait passer à côté de la vraie vie : Ressenti, vécu, amour, honneur, racines... Pour comprendre, lisez et relisez Jean de la Viguerie et son éclatante oeuvre "Les Deux Patries". Ca vous ouvrira peut être des perspectives et, qui sait, les portes du paradis!
Toutes nos excuses pour ce passéisme indigne du sens de l’histoire revisitée. L'avenir nous jugera comme l'histoire vous a déjà jugé vous et vos comparses idéologues assassins.
VOTEZ LE PEN C’EST CAUTIONNER LE MARXISME DE SORAL !
LE 22 AVRIL, PLUS QUE JAMAIS, PAS UNE VOIX PATRIOTE POUR LE PEN !
AUCUN DE CEUX QUI SE PRESENTENT – ABSTENTION NATIONALE !
UNION DES PATRIOTES CONTRE LE PEN ! ! !
http://Lesnationalistescontrelepen.blogspot.com
18 commentaires:
Amusant et révélateur ces infos trouvées sur l'excellent site anti sarko de Michel Schneider, militant nationaliste de toujours, ex fidèle de Le Pen, soutien hyper actif de Le Pen contre Mégret et archi déçu par ce dernier.
Je vous en donne copie c'est édifiant.
http//:www.toutsaufsarkozy.com
"Le" site de la résistance aux copains et aux canailles et, surtout,
au candidat de l'étranger, Nicolas Sarkozy
Le Pen-Sarkozy, rayon farces et attrapes
Le 5 mars 2007, ce vieux farceur de Le Pen publiait un communiqué: "Je salue l'initiative du conseiller général UMP André Danet qui m'apporte son parrainage et j'invite ses amis et collègues à faire de même."
De son côté, Nicolas SARKOZY vient formellement d'autoriser les élus UMP à parrainer le candidat Le Pen; "il faut sauver le soldat Le Pen" pourrait-on écrire parodiant ainsi un film récent et Le Pen fut bien un soldat.
Le premier volontaire à rejoindre les rangs est bien connu des droites les plus extrèmes : André Danet, conseiller général du canton de Rouen 3, ancien UDF-PR, passé à l'UMP, chirurgien-dentiste retraité octogénaire qui ne se représentera pas aux prochaines cantonales en 2008 (cala limite les risques dans une ville où le score de Le Pen fut toujours inférieur à la moyenne nationale).
André Danet est proche d'un des membres du cabinet de Sarkozy, Monsieur Cesari, maire-adjoint de ROUEN, ancien membre du cabinet de Pasqua et candidat RPF avant son retour au bercail UMP, il vit dans le canton de Monsieur Danet...
André Danet a pour fils, Olivier Danet, ancien militant du Parti des Forces Nouvelles dans les années 1970, mercenaire proche de Bob Denard présent activement au Bénin et au Liban, interrogé par la Police après l'attentat de la gare de Bologne en 1980, il est actuellement consultant en sécurité ; il vient de faire parler de lui à l'entreprise REYNOLDS dans la Drôme.
André Danet, lors des législatives de juin 1981,était candidat dans la 2ème circonscription de Seine-Maritime avec comme suppléant, Emmanuel Ratier, bien connu des milieux nationalistes... et proche alors, lui aussi, du PFN.
Le Pen n'a donc pas eu trop de mal à convaincre l'ami Danet, au bon moment...
Le nain de la place Beauvau est, lui aussi, un sacré farceur. Le 1er mars 2007, Sarkozy demandait au directeur général des impôts, Bruno Parent, administrateur civil hors classe, nommé par le même Sarkozy le 27 août 2003 en conseil des ministres, de lui confirmer qu'il avait bien rempli sa déclaration d'ISF pour 2005 et 2006. En l'espace de deux jours, ce brave directeur, et cet ami, lui a répondu que ses déclarations "ne font pas apparaître d'anomalie". La réponse de ce fonctionnaire, pour une fois ultra-diligent (en plein week-end!), a été communiquée à la presse le 5 mars! En une journée, ce fonctionnaire des impôts avait vérifié les déclarations de Sarkozy et lui avait donné quitus! N'est-ce-pas à mourir de rire? Ou à pleurer de rage et d'indignation?
Mais la farce n'est pas finie...A l'heure qu'il est, Le Pen sera candidat au premier tour, grâce à Sarkozy et à ses amis, comme nous avons été les premiers à l'annoncer début novembre 2006, à la grande fureur de fifille Le Pen. Car bien sûr, dans le microcosme politicien des copains et des coquins, on a rien sans rien. Donc, si Sarkozy est présent au second tour, Le Pen devra prononcer "une petite phrase non équivoque" pour appeler ses électeurs à voter pour le candidat de l'étranger (Israël et Etats-Unis). Adieu les patriotes, bonjour les collaborateurs! Mais, à droite, la collaboration avec les ennemis de la France est une tradition qui se transmet...
Mais nous aurons peut-être, non pas un, mais deux cocus! En ayant, in extremis, permis la présence du "plombier breton" au premier tour, Sarkozy se prive d'environ 10% de suffrages, et peut donc être battu, soit par Bayrou (la petite bête qui monte, qui monte...), soit par Royal, soit même par les deux! Ainsi, Le Pen aura entraîner dans sa tombe Sarkozy. Et ce ne sera que justice. Bravo les artistes!
5 mars 2007: les derniers sondages publiés
Les derniers sondages publiés, effectués les 26 février (Ifop), 28 février (Bva et Csa), 1er mars (Ipsos et Sofres) et 3 mars (Lh2) donnent respectivement "l'instantané" suivant:
Sarkozy: 29, 31, 29, 31, 31 et 28%
Marie-Ségolène: 25,5, 25, 29, 25, 25,5% et 27%
Bayrou: 19, 17, 17, 19, 18,5 et 20%
Le Pen: 12, 14, 14, 12, 12 et 14%
Ce vieux farceur de Le Pen affirme qu'il est plus haut fin février 2007 qu'en février 2002. C'est faux, à la même époque, il était donné autour de 11%. Cependant que Chirac et Jospin étaient donnés à 23-24%. Un certain nombre d'électeurs "de droite" de Le Pen ont déjà décidé de voter Sarkozy dès le premier tour, ce qui réduit sensiblement sa marge de progression. Il tente donc de séduire un électorat "populaire", en particulier dans les banlieues, avec des discours, disons assez "ébouriffants" pour rester poli, et en total contradiction avec le programme libéral et anti-social du FN. Le Pen semble cependant effectuer une remontée ces derniers jours: 14% c'est le chiffre donné par les derniers sondages en avril 2002. La semaine qui vient sera décisive pour lui, et pour l'UMP qui lui donnera, ou ne lui donnera pas les signatures nécessaires pour figurer au premier tour...
Si Le Pen n'était pas présent au 1er tour, Sarkozy ferait le plein et apparaîtrait pratiquement sans réserve de voix pour le second, et donc battu. Si Le Pen est présent, Sarkozy prend le risque d'être battu au premier tour par Bayrou, celui-ci semblant devoir continuer sa progression...Cruel et peut-être fatal dilemme pour le nain mayar et ses conseillers!
Avec Ségo et Sarko autour de 26-30% et, surtout, un Bayrou autour de 18%, la situation est aujourd'hui tout à fait différente qu'en 2002.
D'ailleurs, Le Pen et son état-major n'imaginent plus être au second tour. Leur objectif est désormais de parvenir à être présent au premier tour (à l'heure qu'il est, il aurait pratiquement ses signatures -merci M.M.Hortefeux et Novelli-) pour battre Bayrou. Mais pour battre Sarko au deuxième tour, Bayrou apparaît plus crédible et son vote plus "utile"...Au delà des restes de l'électorat démo-chrétien (8-10%), le béarnais rassemble actuellement le vote "Toutsaufsarkozy" non strictement socialiste. Il en restera bien quelque chose au deuxième tour...
Marie-Ségolène résiste beaucoup mieux que Jospin.
Mais en 2002 ce n'est qu'à la mi-avril que l'on a eu des sondages assez fiables: Chirac autour de 19,5, Jospin autour de 18 et Le Pen autour de 14%.
Pour notre part, nous souhaitons que le débat se déplace enfin sur les véritables enjeux d'une élection présidentielle, au delà des catalogues de promesses législatives qui ne sont pas dans les attributions d'un(e) président(e) de la République, à savoir quelles seraient la politique étrangère et la politique de défense des différents candidats.
Par ailleurs, la question reste posée à beaucoup d'électeurs: quel est le meilleur candidat pour battre Sarkozy au second tour, ou même l'écarter dès le premier tour.
Patience donc.
Notes :
La dernière "perle" de la tafiole marseillaise:
Relevée dans Le Monde-La lettre du 6 mai/sur internet le 05-03-07, sous le titre "Parrainage rédhibitoire":
"Le sénateur et maire de Marseille, vice-président de l'UMP, Jean-Claude Gaudin, assure que l'UMP n'a "donné aucune consigne concernant les signatures. (...) En réalité très peu de maires UMP veulent donner leur signature à Jean-Marie Le Pen parce qu'ils savent que s'ils le font, ils n'auront jamais la Légion d'honneur". Et de préciser que cette mésaventure était arrivé "au maire d'Eyragues, à qui je n'ai jamais pu la faire avoir à cause de ça."
TOUT CELA EST STUPEFIANT NON ?
Concernant Soral, vous avez vu juste une nouvelle fois. C'est lamentable de le voir sortir ses aneries en plein meeting du FN.
Une triste clownerie de plus de le pen!
Comment ne pas être d'accord avec vous. J'ai connu votre site grâce (ou à cause) d'un site lepéniste vous critiquant et je suis venu vous voir et constater par moi même "la manipulation villiériste démontrant que le système est aux abois" (dixit le site en question.
Alors j'ai lu (surtout vos trois derniers articles + les 500 parrainages et l'état de la droite nationale) et j'ai tout bonnement constaté qu'il n'y avait rien à redire du tout.
Sympathisant de la cause nationale depuis 1989 (je suis né en 1972) je ne peux que constater le (les) virages de jean marie lepen.
Alors je ne peux qu'être d'accord avec vous.
Cordialement
Belle réponse intemporelle du blog à Soral.
Encore une fois, couler le Pen dès le 1er tour, c'est enterrer définitivement vos idées pour longtemps.
Même si vous avez raison concernant le débat Nation Patrie Communauté, il reste que beaucoup de gens " neutres " attendent le score de le Pen car pour eux il n'y a pas plus extrêmiste que lui.
Positionnez vous un peu de l'autre côté du miroir !
Si Le Pen échoue, vous repartez dans l'ombre pour longtemps (sur le plan du métissage de la France il y a déjà urgence, si vous ne lâchez rien sur l'avortement ou bien par exemple sur la question du génocide vendéen qui bel et bien eu lieu mais qui remet la question catholique sur des rails incertains, alors vous resterez ultra minoritaires ad vitam eternam) : à quoi servira donc votre combat ?
Pereduchesne
Tous les commentateurs ultra d'accord avec vous sur ce site font combien dans l'électorat ?
Vous devriez faire bouger des millions de voix en usant de puissants leviers... et vous vous contentez de crever le ballon Le Pen avec une aiguille ! Vous parviendrez effectivement peut-être à votre objectif, crever le Pen, mais pas sauver la France.
Pereduchesne
Merci Pereduchesne pour ce commentaire et merci pour les compliments.
Nous aimons le debat et nous vous publions avec plaisir.
Bon, vous le savez, nous ne partageons ni vos options ni votre analyse, car, selon nous, Le Pen lui même a fait une croix sur le second tour.
Plus grave, bien plus grave est la crise militante chez les patriotes.
Ce qui est dramatique, c'est que le petit clan autour de Marine Le Pen ne se rende même pas compte du grotesque de leurs attaques vis à vis de nous, comme de tant d'autres.
Heureusement pour eux que le ridicule ne tue plus depuis bien longtemps et que l'échec n'est plus auto sanctionné par le suicide, car, en affirmant et en faisant affirmer par leurs sbires patentés que tous les opposants au trio infernal "Marine Le Pen, Louis Aliot, Alain Soral", (on a même pu lire récemment des phrases du genre "certains osent s'en prendre à Alain Soral" comme si c'était un crime ... ultra risible et médiocre), en affirmant donc que tous les opposants à ces "traitres destructeurs" sont des "stipendiés de l'UMPS, des sionistes, des manipulés, des traîtres eux mêmes (ils s'y connaissent), des agents ennemis et autres amabilités", ils ne se rendent pas compte de l'absurdité de tels propos!
Comment, en effet, pouvoir ne serait-ce que prétendre détenir une infime parcelle de vérité en assénant ces accusations?
Si c'était vrai, encore une fois, le Front National ne serait pas descendu sous la barre des 13.000 adhérents (à peine le niveau des verts!!!), et le Front pourrait alors effectivement dire que ses contradicteurs sont des "ennemis".
Mais, dans l'état actuel des choses, le moindre quidam, même pas trop au courant des mouvements d'opinions internes au Camp National peut se rendre compte qu'il n'y a qu'une seule réalité: Le FN est devenu un tout petit parti militant du fait qu'il y ait plus de 100.000 adhérents ayant fait parti du Mouvement qui n'y sont plus, une partie certes par choix personnel, mais l'immense majorité par ras le bol du non respect et de nos idées, et de notre enracinement, et de nos valeurs.
On ne joue pas impunément avec les meilleures volontés comme avec la vérité.
Comme se plait à le dire assez souvent JMLP: "Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre"!
Alors merci à ce clan de destructeurs de nous donner raison: Bien sur, les dizaines de milliers de militants (sans même parler des sympathisants), partis dans la nature, évidemment ils ne peuvent être que des "traîtres", des "salauds" des "vendus" à l'UMPS et il faut vite les fusiller!
Le moins comique de la situation pour JMLP, c'est qu'il aurait pu faire quelque chose, quitte à faire semblant d'être attentif, mais là non, ça ne peut plus marcher et il va s'appercevoir qu'il y a toujours un moment ou on est rattrapé par les fautes qu'on a jamais voulu ni reconnaitre ni réparer. Ca va coincer, ça coince déjà. Il est grands temps de regarder vers l'avenir et de passer à autre chose!
Merci de votre commentaire, nous vous savons sincère.
au pèreduchesne
Pourquoi baisser les bras, le plus important au départ est de remettre chacun à sa place. Pour le faire il faut bien non seulement dire que le roi est nu mais aussi le démontrer c'est ce que fait entre autre ce site. Vous auriez préféré que le collectif ferme les yeux sur ce qui ce passe ? Et bien voyez vous je ne suis pas de votre avis et j'en veux tout de même un peu à ceux qui savaient tout et qui se contentaient de dire "Heureusement que les électeurs ne savent pas comment est le FN à l'intérieur, heureusement qu'ils ne voient pas toutes les colères de Le Pen, ses exigences, son comportement quand on est pas d'accord avec lui". C'est vrai que si avant la cassure les soit disant mutins avaient au fil du temps fait un peu part des difficultés de communications avec Le Pen qui parachutait n'importe qui. Dans certaines fédérations il n'y aurait pas eu certains affrontements entre les pro Mégret et les pro Le Pen. Aujourd'hui la réconciliation serait plus facile.
Mais non il fallait se taire. Pour eux il fallait cacher à tout prix les dérives de Le Pen, lui trouvant toujours des excuses. Ils ont participé sans le vouloir à la création d'un mythe. Les journaux dit de la famille en ont fait autant. Cela me fait penser à ces femmes vivant avec un mari qui n'a rien de prince charmant puisque les maltraitant bien souvent et qui pour l'entourage font tant et tant que tout le monde y croit au prince charmant. Sauf les irréductibles qui gardent les yeux ouverts.
A votre avis pereduchesne faut il continuer à s'extasier sur les costumes du roi ? Je suis pour une autre solution, une solution ou tout le monde peut avoir sa place si il agit dans la même direction. Je ne suis pas le comité. J'espère seulement les comprendre et apporter ma toute petite pierre à une renaissance. Même si je suis morte lorsque nous triompherons.
La rumeur que vous évoquiez sur une possible absence de Le Pen afin de "couler le Système" se confirme t'elle ??
Hallucinant! Sur un site d'antinationaux marxiste tentant l'infiltration de nos milieux, j'ai lu que Soral se prenait pour Sorel.
Alors là j'en suis resté sur le c..!
Jor-El, passe encore, mais Sorel faut tout de même pas déconner.
Bon, ok, j'avoue, ce site est un blog de blaireaux, car en guise d'article de Soral, c'est du réchauffé. Une resucée d'un vieil article de Soral qu'on trouve sur le site du lepéno-soviétique.
Mais faut oser! C'est gonflé!
Alors rappelons que Sorel était antidémocrate et qu'il avait du talent.
A noter que soral va se facher avec ses potes du micro-groupusculaire "parti de la gauche nationale" (en fait deux potes à soral, à mourir de rire), car il vient de créer une association de "gauche nationaliste",(MDR), qui prétend ni plus ni moins que "d'aider les français à reprendre le pouvoir".
S'il y avait une soirée "eurovision" de l'humour, ces gens là auraient toutes leurs chances.
Allez TSS = Tout Sauf Sarkozy = TOUT SAUF SORAL.
Assez rigolé pour ce soir.
A bientôt.
vous avez surement raison sur bien des points mais est ce vraiment la bonne solution?
je ne pense pas que le pen ait trahis les anciens comme lang ou gollnisch. d'autres d'accord mais bon. n'oublions pas qu'ils tiennent toujours un role important ds le parti. par exemple si le pen est élu president il fera surement appel a bruno gollnisch pour le poste de premier ministre. ce dernier l'ayant dit lui meme. carl lang obtiendra aussi j'imagine un poste important, car il a participé a la redaction du programme. le pen ne les oublie pas, seulement on les voit moins ds les medias c sur. ceci dit je ne pense pas que jmlp les prive de medias. par exemple j'ai vu une emission qui parlait du nouveau visage de le pen. le type disait: "le pen c'est une garanti de haute audience. si vous mettez gollnisch je suis pas sur des memes resultats." en tout cas moi je l'ai vu chez fogiel et je reconnais qu'il etait bon. il s'en est tres bien sorti face a ces connards. fogiel lui a dit qu'ils avaient tenté d'inviter d'abord jean marie puis marine puis lui, donc cette question de discrimination des anciens cadres de la part de le pen c assez ambigu. pour ce qui est de marine, je pense qu'elle est plus une image et une publicitaire pour le parti qu'un vrai cadre influent. elle est tres telegenique et elle passe bien. elle a beaucoup contribué a la dediabolisation du FN. par exemple ma mere ecoute plus facilement le pen grace a sa fille qui apporte une autre image, plus jeune, moins autoritaire etc..
Et aussi elle est la preuve que le pen a été un bon pere de famille (donc qu'il peut etre un bon president eventuellement..) et qu'il a le sens de l'education.
ceci dit je ne sais pas si elle pas si ce serait une bonne gouvernante. elle est plutot la pour convaincre, pour rendre le FN abordable disons vis a vis du grand public. vous dites aussi qu'il trahis vos idées a propos des immigrés et de l'islam surtout.
je ne vois pas ce qu'il peut faire de plus ds ce domaine. immigration zero, preference nationale, aucun financement public d'edifices religieux et surtout interdiction de batir ces especes de mosquées cathedrales comme c prevu pour marseille. egalement le retour des clandestins chez eux et suppression des allocations et du rmi aux etrangers. il ne peut donc pas aller au dela sinon ce ne serait plus credible aux yeux des citoyens lambda.ce serait jugé comme trop extremiste. le fait qu'il s'adoucice, qu'il fasse ami ami avec les maghrebins et autres voulant s'integrer serieusement est une chance pour augmenter son nombre de voies vous voyez. alain soral bien que vous le detestiez apportera les voies des gens de gauche qui en ont trop marre il ne faut pas l'oublier. de toute façons le pen garde un programme de droite nationale c sur .je vous comprend s'il vous a trahis a ce point. c peut etre un salopart ds un sens, mais la il s'agit du pays. le but n'est pas qu'il soit au second tour mais qu'il soit president. pour ça on doit tous se serrer les coudes meme si il nous a agacé. car il faut bien se dire que s'il ne passe pas maintenant la situation de la france sera encore plus dramatique.
je termine en vous posant 2 questions: combien etes vous a peu pres ds cette situation c'est a dire a ne plus vouloir voter le pen?
y a t il une chance aussi minime soit elle pour que vous reveniez sur votre decision?
merci d'avance
ps: regardez dimanche il y aura un meeting patriotique ds lequel sera convié bruno megret. vous verrez que l'union n'est pas morte.
Mélanie, je vous comprends effectivement : tout est question de stratégie politique
Que Le Pen échoue est une victoire à la Pyrrhus.
Vous obtiendrez la tête de Marine, mais la presse tirera sur vous à boulets rouges, et le MPF se frottera les mains.
Et la pente n'en sera que plus dure à remonter.
C'est la dernière de Le Pen, à quoi sert de montrer le roi nu à quelques " mois " de sa retraite, sinon de vouloir se débarasser du courant mariniste avant l'heure.
Ce combat stratégique révèle en réalité un combat d'idées, et le combat des idées entraîne la division et l'affaiblissement à moyen terme.
Personnellement, j'aurais déclaré les hostilités après le 1er tour , mais il est vrai que pour cela je devrais disposer d'un champion capable de rivaliser avec Marine Le Pen sur le terrain médiatique.
Il vous faut un nouveau Stirbois, si je comprends bien.
Duchesne
voila ce que j'ai reçu d'un ami:
A l’invitation de Jean-Marie Le PEN, lors du grand meeting FN de Lyon, le dimanche 11 mars 2007, Amphithéâtre du Centre des Congrès 50 quai Charles de Gaulle, cité internationale à 16 h00, seront présents à la tribune dans le cadre de l’Union des Patriotes : Bernard ANTONY (Président de Chrétienté Solidarité), Bruno MÉGRET (Président du MNR), Christian PEREZ (Président du PARTI POPULISTE), Claude REICHMAN (Président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale), Alain SORAL (Ecrivain et Sociologue) et Pierre VIAL (Président de Terre et Peuple).
je ne comprends pas. pourquoi se preter à cete farce? que va faire anthony aux cotés de soral? c'est à ne plus rien comprendre.
Réponse à "Anonyme", au sujet du meeting de lyon de demain soir (11 mars).
Effectivement, c'est à n'y rien comprendre.
Ne doutez pas que ce meeting va être utilisé par le clan de destructeur (soral, marine, aliot) pour affirmer au "bon peuple" que "tous les patriotes" (SIC) sont derrière le pen.
Alors, à l'avance, prenons ces cas là un par un.
- Commençons par le plus pitoyable.
Christian Perez, "président" du Parti Populiste. Tout le monde sait que c'est le fondateur du PP, Franck Timmermans, qui a le premier tendu la main à JMLP.
Aujourd'hui, la presse fait semblant de ne plus connaître M Timmermans, mais nous nous souvenons que fin 1998, les "20 Heures" de TF1 France 2, etc, invitaient M Timmermans en lui dorant la pilule pour mieux salir JMLP. C'était du genre: "Bonsoir M Timmermans, vous êtes secrétaire général adjoint du Front National, numéro 4 du Mouvement, l'un des principaux leaders, bras droit de Bruno Mégret, membre du Bureau politique, etc etc ..." bref, il était alors "très connu".
Maintenant qu'il ne sert plus le système il est un inconnu. Passons.
Lors de la dernière fète des BBR, M Timmermans est venu serrer la main de M Le Pen. Ce dernier lui a à peine tendu la sienne ne le regardant même pas en face et le traitant avec mépris.
Dans nos milieux, tout le monde sait bien que c'est pour des raisons professionnelles que Timmermans a laissé la présidence du PP à Pérez, mais Le Pen ne veut pas entendre parler de Timmermans, l'homme qui a osé dire à la tribune d'un meeting la fameuse phrase dite par deux fois: "Jean Marie tu déconnes!"...
Alors, les lyonnais auront droit à Christian Perez, parfait faire valoir dans tous les sens du terme.
- Deuxièmement, et c'est un corrolaire. Le rôle de faire valoir de Perez se double de celui de tout faire pour minimiser l'apport de Bruno Mégret.
Ainsi, à la Tribune de Lyon, Mégret sera au même niveau (lui, ses 10.000 sympathisants, ses 4.000 adhérents, ses 800 cadres, ses 577 candidats potentiels aux législatives, sa moyenne de score entre 2 et 3% et son financement public), il sera donc au même niveau que le parti populiste qui comprend peut être 50 personnes. On croit rêver. Après l'humiliation de Lille, on continue à tout faire pour traiter Mégret et le MNR par le mépris le plus absolu. De toute façon, nous avons déjà tout dit au sujet de Mégret et pour nous, comme pour tous les patriotes, l'union patriotique est morte à Lille, il n'y a rien d'autre à ajouter.
- Bernard Antony. C'est assez drole en effet de le voir à la Tribune de Lyon. Il a appelé à voter Le Pen SEUL ET A TITRE PERSONNEL! Nombre de ses amis sont au MPF ou vont voter Villiers.
Il a déclaré maintes reprises: "Je suis plus proche de Villiers que de Martiner" (pourtant du FN depuis longtemps... alors de Soral!!!
Sa présence ne changera rien au choix de ses amis.
On se moque du monde.
- Pierre Vial. C'est le plus pitoyable de l'histoire, pardon de la tribune de lyon. En effet, Vial, méprisé par le clan "Marine Le Pen, Soral, Aliot, Martinez", a refusé de faire parti de l'Union des Patriotes, n'acceptant que de soutenir "le Front National de Villeurbane" (SIC) pour cause de futures municipales...
De plus, lui comme Antony, n'arrêtent pas de critiquer tous les choix actuels (reniements et trahisons) du FN, dans leurs actes, écrits et paroles.
Alors, qui va croire à cette opération "enbrassons nous folle ville". Vaste blague!
- Enfin Reichman, ancien UMP en mal de poste, avait déjà appelé à voter Le Pen en 2002, avec Alain Dumait, autre ancien UMP.
Soyons clairs, Vial (aussi sympa qu'il soit, nous apprécions ses analyses), Antony (idem), Reichman et Perez (kesaco?) et évidemment Soral, ne représentent qu'eux mêmes!
Nous ne sommes pas du MNR, mais nous nous demandons bien ce que va faire Mégret dans cette galère.
On verra bien ce que ça donne à l'avenir, mais, une chose est certaine:
Encore une fois tous les patriotes sont roulés dans la farine! Les médias ne relaieront rien de positif, à part servir la soupe à Soral (et éventuellement faire dire deux mots à Mégret ... en réponse à une énième insulte du clan de destructeurs, on prend les paris).
A Lille toute union est morte, à Lyon il n'y aura pas de miracle c'est bien trop tard et surtout ça n'otera rien au bien fondé des critiques émanant de la base!
Réponse à Alget.
Sur les médias, nos membres encore au FN sont affirmatifs! C'est jmlp lui même qui a donné l'ordre à Vizier d'interdire toute apparition de Lang ou Gollnisch, sans son autorisation expresse.
De plus, votre raisonnement ne tient pas, car si c'était vrai, il n'y aurait pas autant d'invitation pour Marine Le Pen. En un an, on l'a vu à la TV dans plus de 60 émissions. Ca confine à l'écoeurement! 10 fois passons mais plus de 60!!!!! Ca ne tient pas la route.
Pire, Lang et Gollnisch donnent leur accord pour des diners débats et Le Pen les annulent au dernier moment! Ca ne s'invente pas !!!!!!
Quand il y a un "trou" dans les médias, on envoie qui??? Aliot, Martinelli ou Guiniot ... soit le bon serviteur médiocre ou des inconnus!!!!!!!! Ca non plus ça ne s'invente pas!!!!!!!!
Pour le meeting de Lyon, voir notre réponse à l'anonyme. Nous ajouterons simplement: Pourquoi l'absence à la Tribune de Gollnisch ou Lang? Pas une fois Carl n'aura été à la tribune du FN lors de la campagne en dehors de 4 mn à Lille, et sa moue en dit plus long que tout!!!!!!!!!!
Enfin, JMLP bon père de famille, hummmm à voir... Demandez donc à sa fille Marie Caroline.
Quand on unit pas sa famille peut-on unir la France ?
JMLP verra bien lors de la publication de notre appel s'il peut compter sur l'union des patriotes.
Il ne va récolter QUE ce qu'il a semé!
Cordialement
ERRATUM
Un oubli s'est glissé dans la publication de l'article en réponse au discours de Lille d'Alain Soral. Nous venons de le corriger.
L'auteur conseillait à Soral de lire et de relire "les deux patries" de La Viguerie, ce pour mieux comprendre les patriotes enracinés.
Nous le conseillons d'ailleurs à tous. Cet oeuvre commence à dater (1998), mais elle est toujours aussi forte et édifiante.
Lisez et ouvrez les yeux!
oui c vrai mais si le pen est élu ce sera certainement bruno gollnisch le premier ministre. je suis d'accord que marine passe très souvent a la télé mais je pense que c'est strategique. le type qui parlait de le pen a une emission disait que le pen c'etait une garantie d'audience comparé a gollnisch et aux autres. Donc marine a l'image de marque le pen c ça l'idée. néanmoins je ne crois pas qu'elle soit plus competente c sur mais elle est la pour convaincre un public large en dediabolisant le parti.
donc je re pose mes questions:
combien etes vous ds ce cas ci(c'est a dire bons nationalistes qui estiment que le pen les a trahis)??
et y a t-il une chance aussi minime soit elle pour que vous reveniez sur votre decision?
merci.
Nous vous publions malgré notre désaccord.
Nous ne pensons pas une seule fraction de seconde que Marine Le Pen serve une quelconque « dédiabolisation » du FN, « dédiabolisation » à laquelle nous ne croyons pas non plus.
Pour nous, Le Pen aurait dû se contenter, à la base, de camper sur ses positions et d’engranger naturellement les voix. 2002, c’était, n’ayons pas peur des mots, un « dépucelage » à considérer comme un mal nécessaire, un chausse-trappe, également, dans lequel les français ne tomberaient plus. Au lieu de cela, Le Pen a choisit la voix toute aléatoire d’ouvertures, pour nous, bidons, du seul fait que Sarkozy lui prenait des voix, et, que n’ayant plus aucun relais militant, il a beaucoup de mal à maintenir l’idée que c’est lui seul qui détient le « copyright » sur les ex-idées force du Front. Mais nous avons déjà développé tout cela.
Marine le Pen, c’est pour nous le vide abyssal très à la mode en politique aujourd’hui. C’est une sorte de Pécresse (en plus hargneuse et en moins jolie) du FN. La « marque de fabrique » n’existe pas hors Jean Marie Le Pen lui-même et l’avenir le confirmera aisément. La formule qui veut « qu’en mettant une chèvre candidate avec l’étiquette Le Pen, on lui assure ses 10% » ne résistera pas à la retraite de JMLP. Nous sommes prêts à prendre les paris avec qui le désire. Sur les médias, c’est totalement faux de dire que Le Pen est une garantie d’audience, il n’y a qu’à voir les chiffres de Marine pour s’en convaincre. C’est une hérésie ! Comme de dire qu’elle attire un public plus large. Là aussi nous sommes prêts à prendre les paris et nous attendons l’après assez sereinement. Nous avons de la mémoire et nous n’avons pas oublié les superbes prestations (et les excellents chiffres d’audience) de Carl Lang à la TV, entre 1988 et 2000. Depuis 2000, il a délibérément choisi de rester fade pour se faire oublier. Il sait, par expérience, qu’il faut rester dans l’ombre et surtout que « sous Bonaparte ne transparaisse jamais Napoléon », au risque de disparaître. Nous n’avons aucune crainte sur ce plan là. Il préfère, et de loin, qu’on pense de lui que son nom, son physique et sa discrétion, même feinte, le desservent, il n’en sera que plus fort pour surprendre son monde. Aucune inquiétude à avoir… La force de Carl c’est d’avoir un passé et des idées. Il sait très bien qu’au moment crucial, il faudra bien faire la synthèse au sein du Mouvement National. Le choix de Marine Le Pen et de ses collaborateurs ferait voler en éclat le FN. Trop de monde oublie cette vérité, pourtant il suffit d’avoir un cerveau pour la connaître.
En ce qui concerne votre question, à savoir combien sommes-nous, (« à savoir de « bons nationalistes » trahis par Le Pen » pour reprendre votre propre terminologie), il suffit, peut être, (ce n’est qu’une piste que nous vous suggérons), de regarder les chiffres. 1990 ; le FN vivant encore sur l’héritage de JP Stirbois, (il le fera jusqu’en 1996), peut compter sur pas loin de 100.000 adhérents et il possède un fichier de 250.000 sympathisants régulièrement contactés. La presse nationale se porte assez bien, les associations gravitant autour du FN sont nombreuses et d’autres formations existent en marge du FN, bloc électorale de l’ensemble du Mouvement National, qui peut donc compter sur des « coups de main » militants. 2007, on en est ou ? 12.500 adhérents, 35.000 sympathisants, une presse nationale uniquement sous perfusion en période présidentielle et au tirage confidentiel (nous mettons Rivarol, miracle permanent, [nonobstant nos divergences], la NRH et Monde et Vie à part, mais ils ne vont pas très bien non plus), et le quasi mépris du FN pour les autres formations nationalistes. Faites le compte, vous avez votre réponse.
Enfin, il existe une infime chance que nous changions d’avis. Elle est mince mais elle existe. Pour cela, il faut que le FN, JMLP en tête, réponde positivement, sur le fond comme dans la forme, à toutes celles et à tous ceux qui lui ont demandé des explications, de juin 2005 à décembre 2006, soit pendant un an et demi. Si nous avons droit à ce miracle, il aura droit à sa divine surprise. Mais bon, ne rêvons pas, JMLP a fait le choix du mépris, considérant que les hommes comme les idées pouvaient être ses jouets, il en paiera le prix. Ce n’est que justice !
Nous avons vraiment hâte d’être au 22 avril, non pas pour fêter sa défaite, mais pour que tout un chacun redescende sur terre et se rende compte. JMLP ne sera même pas troisième, mais quatrième, comme en 1988 et 1995.
En 5 ans qu’a-t-il fait ? Rien à part jouer avec le feu ! Il va donc s’y brûler.
Comme nous l’avons déjà dit, il y a toujours un moment ou la justice immanente vous rattrape. Quoi de plus normal. On peut tromper une personne 1000 fois, on peut tromper 1000 personnes une fois, mais on ne peut pas tromper 1000 personnes 1000 fois.
L’autre jour, des sympathisants faisaient signer notre appel à un ancien cadre FN sur Revel, petite ville de province à 40km au sud est de Toulouse. Cette personne nous confiait avoir cru en un sursaut de Le Pen jusqu’à fin février, en fait jusqu’à la convention de Lille. Faut-il qu’il ait autant déçu que cela pour que d’aussi bonnes volontés se détournent de lui.
Plus que de grandes paraboles, l’explication est simple : Trop c’est trop !
Alors, pour que nous changions d’opinion, il nous faudra plus que des symboles de pacotille, mais des actes programmatiques et des déclarations officielles. Dans le concret, un grand « Mea Culpa », une sorte d’excuse public, tout du moins une affirmation ou il déclarerait qu’il a eu des torts par le passé et que ce qui compte maintenant c’est l’Union Sacré autour de notre identité, dans nos particularismes, là oui ça nous ferait changer d’avis.
Cordialement.
Au pèreduchesne entre autre j'aimerai dire :Pour moi Marine n'est que celle qui dit tout haut ce que son père pense. Et non l'inverse. Contrairement au père je la crois sincère et honnête dans sa ligne de conduite. Malheuresement ce n'est pas la notre.
Depuis plus de 10 ans maintenant, j'observe et j'étudie, je collectionne les témoignages d'anciens, de plus jeunes. Je note tout. Peut être qu'un jour il me sera possible de témoigner autrement de ce que fut l'action véritable de le Pen pour le courant de pensée que représente le collectif et ceux qui le soutienne.
Il est certain qu'avec un Jean Pierre Stirbois l'histoire aurait été autre. C'est pourquoi, je ne peux partager votre analyse. Quand à la retraite de Le Pen il aura fait ce qu'il peut pour nous empêcher de rebondir à son départ volontaire ou pas. L'ankou arrive un jour, que l'on soit d'accord ou pas. Et je refuse que Le Pen même absent soit celui qui dirige la destinée de ce courant. Je trouve très regrettable que Antony Vial et Mégret se prête à cette destruction en allant à Lyon comme si ils y apportaient une caution.
Je suis bien consciente que des milliers et peut être millions d'électeurs ne lisent pas internet, que pour eux c'est un fait acquis que Le Pen est le sauveur. Mais vous, imaginez Le Pen arrivant au sommet. Ce serait un cauchemar parce ce que les cadres et les militants (ce qu'il en reste) réussissent à cacher éclaterait au grand jour. Et là nous tomberions dans un puit sans fond pour l'éternité. Je cherche désespérement ce que Le Pen seul à fait pour nous. J'ai au FN rencontré des gens de valeurs, des gens de très grande qualité mais combien de ceux là n'ont pas été virés par Le Pen ? Pas par sa fille. Marine n'est pas un courant elle est represente ce que beaucoup encore nomme le FN. Mais qui n'est plus pour l'instant qu'une illusion.
la derniere allocution de soral. il se dit leniniste, parle de vote revolutionnaire pour le fn qui ne serait qu'un outil pour lutter contre la capitalisme mondialisé.
et on laisse ce sinistre individu s'exprimer dans nos meetings!!!
jusqu'ou descendrons nous?
Du communisme au nationalisme : itinéraire d’un intellectuel français
04-03-2007
Allocution prononcée à Vénissieux le vendredi 2 mars 2007
Il faut toujours commencer par le commencement…
Je suis un déclassé, fils de notaire, né en province et monté à Paris en famille au début des années 60.
Mon père ayant fait de mauvaises affaires, j’ai passé mon enfance dans une cité dortoir pour ouvriers de chez Renault, comme il en fleurissait tant à l’époque.
C’était le gaullisme, les 30 glorieuses…
Ambiance populaire, républicaine et saine, la banlieue idéale...
A la 6ième, mon père, sans argent, mais qui n’avait pas oublié ses origines, a tenu à me sortir de la communale de banlieue pour que je me frotte au grand monde.
Je me suis donc retrouvé du jour au lendemain à Stan, collège catholique de renom, dans un univers que je ne connaissais pas, entre le marquis de Saluces et l’abbé Béguin…
Je faisais tous les jours Meudon-la-Forêt, Montparnasse à vélo !
Le choc fut rude mais instructif.
Je suis donc un atypique, fils de bourgeois déclassé, ayant passé son enfance au milieu des communistes dans une cité dortoir, mais allant au collège à Stanislas, soliste soprane à la chorale, qui chante à Notre Dame devant le cardinal Marty !
A l’adolescence, mon père ruiné quitte Paris, je me retrouve donc adolescent à Grenoble au début des années 70, ville pilote d’extrême gauche, où je fais l’apprentissage de la culture psychédélique, dominante chez les jeunes en rupture de ban de l’époque : musique pop, communautés, drogues…
A 18 ans, mon père fuit la justice en quittant la France, et moi je monte à Paris où je vis seul dans la plus complète marginalité, vivant de chantiers de déco, de brocante… Dur mais formateur apprentissage de la survie.
Nous sommes en 76, c’est le mouvement punk, mouvement de révolte à la fois anti-bourgeois et anti-baba cool dans lequel je me retrouve complètement.
Me voilà donc jeune adulte précaire, à la personnalité formée par mes origines et mon vécu : moyen bourgeois sans un sous, attaché à la culture et aux livres de part mon origine de classe, mais révolté et attiré par tout ce qui est contestataire et critique, de part mon vécu de déclassé.
Dans un monde culturel entièrement sous contrôle de la gauche, je trouve mes repères dans une culture d’ultra-gauche, à la fois très anti-droite mais aussi très anti-gauche molle : ni Giscard ni Mitterrand… Plutôt de sensibilité « autonome », comme la plupart des marginaux que je croise dans les squats et autres lieux alternatifs qui me permettent de survivre et d’échapper au salariat.
Un constante dans cette sensibilité : sans que je sache bien pourquoi, j’ai toujours été un fervent patriote. Patriotisme qui s’ajoute chez moi à ma passion pour le sport. Sport qui est le dernier endroit où il est permis de vibrer pour la nation, l’équipe nationale, sans être suspecté d’être d’extrême droite (sujet à méditer).
Mon virage vers le communisme et le PCF sera du à deux facteurs :
Un, ma rencontre avec le monde, répugnant pour moi, de l’entreprise du tertiaire quand je m’essaierai, toujours pour survivre, au journalisme et à la publicité.
Deux, ma découverte du mensonge trotskiste : monde de bourgeois, le plus souvent cosmopolites, ayant la haine du populo français et n’aspirant qu’à prendre la place de la bourgeoisie de droite catholique pour exercer le pouvoir à sa place, via l’idéologie du métissage et la psychanalyse, là où celle-ci régnait par l’enracinement et le catholicisme.
Je précise que, dés cette époque, je préfère encore un facho à un gauchiste – terme synonyme de trotskiste pour qui connaît bien ce milieu – et que ce que je reproche au facho, que je croise en allant draguer l’étudiante en droit du côté de la fac d’Assas, ce n’est pas sa radicalité révolutionnaire, mais le fait que son origine bourgeoise le poussera inéluctablement à rallier l’UDF ou l’UMP une fois son diplôme en poche, comme les Madelin et autres Devedjian…
Mon entrée au PCF, qui comme son nom l’indique est le Parti Communiste FRANÇAIS, en pleine époque néo-libérale reagano-tatchérienne, est donc motivée à la fois par ma solidarité avec le travailleur français contre la bourgeoisie exploiteuse - d’ailleurs beaucoup moins patriote que le prolo de base -, mais aussi par haine du trotsko-gauchiste, qu’il soit LCR ou rallié au PS et à sa « culture de gouvernement ». Haine que le trotskiste me rend bien, lui qui me traite de « stalinien » (viendra ensuite après le reniement complet de Libé, le terme facho de gauche !).
Pour vous faire ressentir l’ambiance, je crée d’ailleurs, fin 80, un « collectif des travailleurs des médias », nommé « cellule Ramon Mercader » dont le symbole est deux piolets croisés !
Avec ce collectif, qui publie le petit bulletin « La lettre écarlate », nous faisons campagne, moi et mes camarades, pour le « non » à Maastricht… Une campagne pour le non où PCF et FN se retrouvent dans le même camp…
Mon éloignement du PCF, au milieu des années 90, sera lui aussi motivé par deux facteurs.
L’un de fond. Nous assistons à la déliquescence d’un parti marxiste qui, en plein époque néo-libérale où l’anti-libéralisme de parti est plus que jamais justifié, a renoncé à tout ses fondamentaux, allant jusqu’à coopter l’idiote arriviste et pseudo féministe Clémentine Autain. Un PCF qui choisit de sacrifier sa base pour sauver l’appareil et qui ne sera plus, à partir de cette époque, qu’une roue de secours du Parti socialiste contre accords aux élections locales, pour sauver quelques privilèges : groupe parlementaire, mairies… Une dégringolade dans la honte et le déshonneur dont le nadir sera la fête Prada place du colonel Fabien et l’engagement du décono-mondain Frédéric Beigbeder pour la présidentielle de 2002.
L’autre facteur sera plus accidentel : ce sera la publication, en 93 je crois, par Jean-Paul Cruse, membre avec moi du « collectif des travailleurs des médias », du texte « Vers un Front national » dans L’Idiot International (que nous contrôlions à l’époque via notre collectif). Texte qui, tout en faisant référence au Front national du Comité National de la Résistance - qui réussit pendant la guerre à faire l’union sacrée des gaullistes et des communistes contre l’ennemi commun - lançait ouvertement l’idée d’un rapprochement du PCF avec cet autre parti du peuple, qui prenait lui-même un tournant très anti-maastrichtien, le Front national de Jean-Marie Le Pen…
Un retour du PCF à ses origines populaires, plutôt que de devenir chaque jour un peu plus le valet des libéraux du PS.
Ce texte nous valu la mise au ban du Parti, le lâchage de Jean-Edern Hallier - pas très courageux sur ce coup là, paix à sa mémoire ! Et d’être étiquetés « rouge-bruns » par Libération, Le Monde et le Canard Enchaîné, trois canards sociaux-démocrates trop contents de se débarrasser de virulents critiques de gauche montrant du doigt leur droitisation (la vraie, celle de l’argent).
Au milieu des années 90, je me retrouve donc dans la nature, affublé de l’étiquette « rouge-brun », toujours patriote, toujours marxiste, toujours anti-trotskiste… avec pour seule satisfaction politique de me réjouir en douce de la montée de Le Pen, puisque nous avions pronostiqués que cette évolution du PCF lui vaudrait la désertion de son électorat populaire vers le mouvement frontiste, ce qui ne manqua pas d’arriver ; ce qui est parfaitement justifié et moral !
Le PCF de Marie-Georges Buffet, affublé de Clémentine Autain et autres tartes molles, ne pèse plus aujourd’hui que 3 % de l’électorat, derrière LO et la LCR, tandis que le FN du Le Pen de Valmy pèse autour de 20 %, soit les pourcentages exactement inverses de ceux des années 70…
Je passe sur l’épisode de mon mariage, de mon repli sur la ville de Bayonne où je mûris mes idées, continue le travail de prospective et de synthèse en vivotant du journalisme sous pseudo au magazine « 20 ans », avec petit passage par le cinéma et même le RMI… Autant d’expériences souvent pénibles mais formatrices.
Mon retour à la politique, début 2000, se fera encore par deux voies.
Un, l’irruption du nouveau Chevènement, très national-républicain, qui rompt ouvertement avec un PS, lui mûr pour le blairisme.
Deux, la sortie en 2002 de mon pamphlet « Jusqu’ou va-t-on descendre ? » qui fait le bilan de 30 ans de trahison de tous les fondamentaux de gauche et où je prends ouvertement de parti du national-populisme contre le libéralisme libertaire.
Livre prophétique qui connaîtra un grand retentissement, et un appréciable succès de librairie pour mes finances en bernes, puisqu’il coïncidera avec l’électrochoc du 21 avril, et la présence au 2ème tour de l’élection présidentielle du candidat national, Jean-Marie Le Pen.
C’est lors de cette élection à deux tours que se produira non pas ma conversion, mais mon passage logique du PCF au FN, puisque ce passage du PCF au FN correspond, comme cette allocution a pour but de le démontrer, à une constante dans les convictions et les engagements qui ont toujours été les miens, à savoir : la défense, par tous les moyens, du peuple de France, des braves gens et des petites gens qui le porte à bout de bras…
D’abord désireux de voter Chevènement au premier tour, je réalise assez vite que Chevènement n’a ni les épaules ni la liberté nécessaires pour aller au bout des ses convictions et qu’il rabattra pour Jospin au second tour. (Intuition confirmée ces derniers temps par son ralliement à Ségolène pour dix places aux législatives).
Pour la première fois, je décide de voter Le Pen, et j’appelle mes anciens camarades communistes, qui n’ont pas renoncé à leur convictions anti-système, à pratiquer comme moi ce « vote révolutionnaire ».
Les résultats du premier tour me donnent raison et me redonne espoir ;
un espoir vite recouvert par le dégoût que m’inspire la campagne totalitaire de l’entre deux tours, campagne ignominieuse qui achève de me persuader que nous ne sommes plus en démocratie, et que le fascisme n’est décidément plus dans le camp qu’on croit !
Après avoir voté Le Pen au premier tour, par stratégie révolutionnaire, je vote donc aussi Le Pen au second par esprit de résistance… Ce qui fait de moi, le communiste qui n’avait jamais voté aux élections présidentielles par cohérence révolutionnaire, un type qui n’aura voté que deux fois aux présidentielles dans sa vie citoyenne, et deux fois pour Jean-Marie Le Pen !
Ces élections passées, qui marquent un virage dans l’histoire politique française, je repars écrire. Plusieurs livres sortirons entre 2002 et 2006 que vous connaissez ou que je vous invite à lire : Socrate à St Tropez, Misères du désir, Vers la Féminisation ?, Chute !... Livres qui parlent beaucoup de la destruction de la France par le communautarisme et le libéralisme.
En 2005, je vote bien sûr contre la ratification de la constitution européenne au référendum après avoir pronostiqué la victoire du Non à 56 %. Là encore, le FN et le PCF sont ensemble dans le camp qui s’oppose au libre échangisme intégral et à ses destructions…
Il me paraît clair que, depuis la ratification du traité de Maastricht, l’ennemi est le capitalisme financier mondialiste, dont l’Europe est le cheval de Troie.
Il me paraît tout aussi clair que le peuple de France l’a majoritairement compris. Il me paraît clairement aussi que le seul homme politique qui peut combattre ce système ne peut être qu’un nationaliste, indépendant du monde de la finance, de la politique institutionnelle et des médias, et que ce seul homme politique au côté duquel il faut combattre est, aujourd’hui en France, quel que soit son passé et le mien, Jean-Marie Le Pen.
Ayant l’habitude, en bon léniniste, de toujours allier théorie et pratique, et ayant souvent la chance, dans ma vie, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, je suis mis en relation directe avec Le Pen lors d’un dîner informel, alors que je guerroie, au côté du comique antisioniste Dieudonné, contre un certain communautarisme très actif et persécuteur…
Du coup, certains prétendront même que ce serait moi qui aurait fait se rencontrer les deux hommes !
Pour revenir à ma rencontre avec Le Pen, je suis immédiatement séduit par le bonhomme, son humanité, sa drôlerie… traits de caractères qu’il me semble, nous avons en commun et, après quelques échanges, je décide de rallier son comité de campagne où je côtoie sa fille Marine et Olivier Martinelli.
La suite vous la connaissez, ce sera le discours de Valmy, mon coming out dans les médias afin de montrer à ceux qui pensaient m’outer, pour me faire tort, que j’assume ; et ma situation amusante - et coûteuse (c’est ça le luxe) - de seul écrivain et intellectuel de renom ayant rallié la campagne du candidat Le Pen, quand tant d’autres intellectuels, réputés de gauche, ont rejoint, soit Ségolène, soit, plus étrange encore, un certain Nicolas Sarkozy, libre-échangiste et atlantiste américain, sans doute pour des questions inavouées de politique étrangère !
Je terminerai cette allocution en vous parlant d’avenir, en vous annonçant notamment la création de l’association « Egalité & Réconciliation » dont je prends la présidence. Association « nationaliste de gauche » prônant la réconciliation nationale, et se donnant pour but - ce but qui est le mien depuis quinze ans : créer l’union sacrée de la gauche patriote et de la droite anti-financière, afin d’atteindre le pourcentage électoral qui permettra au peuple de France de reprendre le pouvoir par les urnes et le contrôle de son destin.
Je vous remercie d’avoir écouté cette brève allocution qui retrace, dans ses grandes lignes, le parcours d’un intellectuel français du communisme au nationalisme sans nullement se renier, et j’attends vos questions…
Alain SORAL
Merci à "anonyme" pour ce commentaire sur le communiste soral.
Nous ne voulions pas vous publier, pour cause de trop grande longueur du texte, mais nous l'avons fait car il illustre à la perfection les reniements et l'outrecuidance de Le Pen.
Il conclut son texte par un vibrant "sans nullement me renier". CQFD!
Le Pen ose inviter ce genre de personnages dans les meetings du FN! Et soral s'y sent chez lui. Non content de nous ignorer, Le Pen nous humilie.
Une seule réponse possible et digne! BASTA!
Soral vient de créer une association de "gauche nationaliste" pour "la reconciliation et la vérité" (splendide exemple d'antiphrase), nous lui répondons que l'heure de la réconciliation viendra ... mais avant que "l'heure des comptes viendra (avant et) bientôt"!
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