samedi 3 février 2007

LA FARCE DE L’UNION PATRIOTIQUE

LA FARCE DE L’UNION PATRIOTIQUE

Personne ne croit en la sincérité de Le Pen de créer les conditions d’une véritable Union. Quand il a lancé l’idée d’une Union des Patriotes en mars dernier, c’était avant tout pour déstabiliser De Villiers. Le Pen ne voulait pas que ce dernier soit candidat, à la fois pour assurer ce qu’il appelle « sa place au second tour » et pour laisser venir à lui les maires laissés en mal de parrainage par le Vicomte. NON, Le Pen n’a jamais voulu d’une telle Union. Sachez, chers amis patriotes, que plus de 15 Mouvements plus ou moins proches du Front National ont tenté de contacter Le Pen pour entamer des discussions pour rejoindre l’Union des Patriotes. Aucun de leurs dirigeants n’a reçu de réponse. Pire, certains de ces mouvements ont rallié, qui la candidature de De Villiers, qui Dupont Aignan et qui Sarkozy (par dépit pragmatique), car ces derniers avaient uniquement eu la courtoisie de répondre. Le Pen traite les autres de la même façon qu’il accuse le « système » de le traiter. C’est flagrant et insuportable.
Le Pen traite tout le monde par le mépris. Ca ne peut plus durer, il lui faut une leçon !

Quand les dirigeants du Parti Populiste ont rejoint l’Union Patriotique, Franck Timmermans, un de ces dirigeants, pourtant ancien cadre brillant du FN, a été « reçu » par Le Pen, celui-ci vautré sur une table à boire du vin. Franck Timmermans a tendu la main à Le Pen et ce dernier lui a mollement serré de façon hautaine avec une moue à écoeurer un corsaire. Le Pen lui a dit deux mots, puis l’a éconduit comme pour l’humilier. A ce tarif là, c’était pas la peine de vouloir faire l’Union. C’est comme cela que Le Pen conçoit son union et pas autrement.

Quand Bruno Mégret a décidé de renoncer à sa candidature et de soutenir Le Pen lors de la Présidentielle, il l’a fait en toute honnêteté et en toute clarté. C’était sans contrepartie aucune dans un sens comme dans l’autre. Depuis son ralliement, Mégret est humilié en permanence par Jean Marie Le Pen, Marine Le Pen et quelques cadres de moindre envergure comme Jean Michel Dubois, secrétaire départemental du FN Val d’Oise. Les attaques sont incessantes et elles viennent de gens qui ont toujours échoué en tout comme ce Dubois qui est l’objet de bien des sarcasmes eu sein de son propre parti. Or, si Mégret est parti en 1998 du FN pour faire la scission que l’on connaît, c’était pour des raisons évidentes de différence avec Le Pen sur la stratégie électorale, et il s’en est fallu de peu qu’il ne gagne, tant il avait raison. Marine Le Pen elle, (voir article sur ce personnage), trahit toutes les idées du FN, alors il vaut encore mieux un traître à une personne qu’un traître aux idées de tous !

Bilan de ces gesticulations lepénistes, plus personne ne veut venir dans cette union fantoche. Dupont Aignan et De Villiers n’ont aucune envie de devoir se contenter de nettoyer les chiottes de Le Pen, et on peut les comprendre. Quand on voit comment Le Pen accueille les arrivants dans cette « Union », on prend peur de ce que ce pantin du système pourrait faire dans une désunion. Tout ceci est à méditer ! Trop c’est trop et il est grand temps de donner une bonne leçon aux Le Pen, père et fille, puis de reconstruire un grand Mouvement National sur des bases saines.

A toutes celles et ceux qui nous affirment, « Oui, nous sommes d’accord avec vous sur tout, mais si Le Pen est encore présent au second tour, c’est forcément bon pour nos idées », nous répondons qu’ils se trompent lourdement. Lisez l’article sur l’état du FN et de la Droite Nationale et vous comprendrez. Tout ce que nous affirmons est vrai et facilement vérifiable. Si Le Pen est au second tour, Marine Le Pen affirmera d’une façon ou d’une autre que c’est sa victoire. N’en doutez pas, même si elle n’a aucune raison de faire du score de son père une victoire personnelle, tant elle est mauvaise en tout et a échoué en tout, elle et ses amis tenteront bel et bien un coup d’état « démocratique » au sein du FN.

La meilleure façon d’assurer l’avenir de nos idées, c’est bel et bien de ne pas voter pour Le Pen !

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