Petit florilège d’articles lus dans la presse à destination des indécis…
« Le Front National représenté par son secrétaire général Louis Aliot, organisait, mardi 6 février, une conférence de presse avec Alain Soral, écrivain polémiste, ancien communiste, partisan de Jean-Pierre Chevènement lors de l'élection présidentielle de 2002, aujourd'hui proche de Dieudonné et soutien de Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l'Union patriotique. Un événement créé de toutes pièces par M. Aliot, Marine Le Pen, directrice de campagne du président du FN, et M. Soral, pour faire « contrepoids à l'offensive de Bruno Mégret », le président du MNR, accusé d'utiliser l'Union des patriotes pour se remettre en selle.
Comme clairement indiqué par Marine Le Pen à maintes reprises, sa volonté est de recentrer le FN afin de se débarrasser, dit-elle, de « la vieille garde » ainsi que de la tendance droitière du FN jugée inapte à assumer une « révolution anti système ».
Le rapprochement de M. Soral avec le FN ne date pas d'hier. Il est devenu effectif il y a environ un an, quand l'écrivain a commencé à fréquenter Marine Le Pen, alors à la recherche de personnalités extérieures pour venir alimenter ses réflexions politiques. De même abreuve-t-il de notes le président du Front national, qu'il a rencontré à plusieurs reprises. Ainsi, il se pique d'avoir largement inspiré le discours de ce dernier prononcé à Valmy, sur le thème de la République, avec la rupture sur le droit du sang et la fin au FN de la politique anti-immigration. Aujourd’hui, le FN n’a plus peur de la submersion, ne parle plus d’identité européenne de la France et lui préfère l’assimilation.
M. Soral, qui se dit toujours marxiste, estime que "seul le nouveau Le Pen possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative économique et sociale (...) à la déferlante mondialiste et ultralibérale". "Je pense que si Marx était vivant aujourd'hui il appellerait à voter Jean-Marie Le Pen", affirme-t-il en expliquant que le Front national, qui "agrège des ouvriers, des petits patrons, des artisans" est "le parti du peuple" et porte "l'esprit de la Commune". Pour Alain Soral, pas de doute, « L’avenir du FN passe par la gauche, à gauche et pas ailleurs ». D’ailleurs, Alain Soral ne rate jamais une opportunité de clamer qu’il « exècre la droite et tout ce qu’elle représente ». On sait en effet que M Soral, seule « personnalité » ayant rejoint l’Union Patriotique, en dehors du MNR et du microscopique Parti Populiste, n’apprécie pas du tout les Carl Lang, Bruno Gollnisch, Holleindre, Bruno Mégret, (en fait autant la Droite Economique et Sociale, que la Droite dite "Militaire", que la Droite Catholique et dite "Contre révolutionnaire", tous traîtés tour à tour au FN de "Bonaldiens", de "réacs" ou de "libéraux") et qu’il se voit déjà en allié, puis en conseiller de Marine Le Pen, présidente du FN, avec le groupe constitué autour de « Marine », à savoir sa sœur Yann, leurs maris respectifs Samuel Maréchal et Eric Iorio, Jean Claude Martinez et le premier « petit Brutus repenti » JP Touzé, ex grand pourfendeur de Le Pen, parti par la grande porte du FN en 1990, pour y revenir par la fenêtre et en catimini en 2000. Il faut dire que le FN manque cruellement de cadres capables et "présentables" aux élections...
La guerre de succession a déjà commencé pour les Le Pen, qui, contrairement aux Lang et Gollnisch, n’attendent pas la fin de la présidentielle pour se positionner, quitte à le faire … à gauche. Les couteaux sont déjà sortis et on s’attend à une véritable guerre de tranchée au sein du Front National dès la fin des législatives, à moins qu’un point de non retour soit franchie, auquel cas l’explosion pourrait venir plus tôt que prévue.
Selon M. Soral, "la gauche et la droite ne se différencient pas sur les conditions économiques et sociales mais par un petit peu plus de féminité". Ségolène Royal, estime le polémiste, s'inscrit "dans une longue épopée des idiotes utiles du féminisme" et sa candidature correspond à "une absence de projet autre que sociétal" de la part du Parti socialiste. Rien à voir avec Marine Le Pen, qui, dit-il, "est un très bon homme politique." "On peut lui reprocher parfois une certaine masculinité, une certaine brutalité d'expression" mais elle "n'est pas tout sourire" et parle des "questions économiques" contrairement à Mme Royal qui, affirme M. Soral, "porte émotion et psychologie". "Jean-Marie Le Pen a eu un fils, il s'appelle Marine", lance-t-il. Reste à savoir ce que pense l'intéressée de ce qui se voulait un compliment.
Il est à noter que M Le Pen s’affiche clairement aux côtés du sociologue d’extrême gauche, alors qu’il exclut toute présence de M Mégret à ses côtés. La « vieille garde » appréciera… »
Nous n’avons rien à ajouter à ce rapport d’articles parues dans la presse, sauf que Marie Caroline Le Pen, ex proche de son père et formée à la « vraie » politique par JP Stirbois et JY Le Gallou, appréciera les propos de M Soral. Elle au moins était une vraie femme politique !
Reviens nous et vite Marie Caroline. S’il doit y avoir une femme forte au FN du nom de "Le Pen" ce ne peut être que toi !...
PLUS QUE JAMAIS PAS UNE SEULE VOIX PATRIOTE POUR LE PEN LE 22 AVRIL 2007
1 commentaire:
Je suis outré du comportement de Le Pen. Ma colère est sans nom. Quand je lis "l'esprit de la commune" et quand on sait ce que représente la commune, j'ai envie de vomir. Je ne croyais pas trop en vous, mais là c'est clair vous m'avez ouvert les yeux. J'ai vérifié vos informations et elles sont exactes. C'est définiif, ma voix n'ira pas à Le Pen. Et croyez-moi, je vais en parler autour de moi. Je reste poli mais je suis furieusement tenté de ne pas l'être.
Pascal. Nationaliste, Catholique et de droite n'en déplaise à ce Soral.
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