mercredi 28 février 2007

TOUZE OU LE NIGAUD SALTIMBANQUE DE LA TROMPERIE


TOUZE OU LE NIGAUD SALTIMBANQUE DE LA TROMPERIE

Une sympathique contribution à lire et à méditer par tout le monde avant de reconstruire le Mouvement National… Amusant et instructif cette vie de M Touzé.

Le petit Jean François Touzé naît en 1953 à Boulogne Billancourt. Il ne sera pas trop marqué par cet environnement ouvrier, sa famille étant de grands Bourgeois de la Baule Pornichet, dans la Loire Atlantique, (comme Samuel Maréchal). Après des études quelconques, il obtient néanmoins une licence en lettres, puis devient, sur piston, critique musical. Dans sa jeunesse, il se fait remarquer avant tout par ses cheveux longs et son amour de substances pas toujours licites. Le vent des années 68 le pousse « évidemment » vers le rock’n roll et le rythm’n blues. Il sera toujours passionné de musique black américaine, toujours, il en sera même imbibé. Il est notamment pigiste pour le magazine « Rock’n Folk » ou sévit un certain Thierry Ardisson. Ca non plus le petit Jean François ne l’oubliera pas.

En 1982, cheveux courts mais idées du même tonneau, M Touzé indique à ses parents et amis qu’il a décidé de « s’inscrire au Front National » par l’intermédiaire de son ami Martial Bild, transfuge du PFN (Parti des Forces Nouvelles). Bild lui fait justement remarquer qu’on ne s’inscrit pas mais qu’on adhère, du verbe adhérer, synonyme de « coller ». Ca ne collera jamais trop pour cet esprit embrumé et quelque peu perdu.

L’eschatologie politique du sieur Touzé est, il est vrai, terriblement compliqué. Il se croit sauveur et se veut un destin. Il a puisé son inspiration patriotique chez les Mérovingiens et ne sort pas de là. Pour lui tout ce qu’il y a après est obligatoirement illégitime, sauf de Gaulle pour qui M Touzé voue une admiration sans borne. Il s’achètera même une paire de jumelles identiques à celles du général au cas où, on ne sait jamais… Pour Touzé, la France attend le retour du Christ Roi, et, qui sait, ce pourrait bien être lui si Dieu et le Prieuré de Sion en ont décidé ainsi. Il s’y prépare.

Pas embarrassé d’idéologie, avec une nostalgie francisque, certes stérile, mais le mettant cependant à l’abri des foudres du système, sauf d’une éventuelle camisole, M Touzé « adhère » donc au Front National en 1982. Il ne sait pas faire grand-chose, il n’aime pas trop militer, il n’a pas de « don de Dieu », il sera donc secrétaire. Ca tombe bien il en manque au 11 rue Bernoulli. Plus tard, après une promotion en 1986, il deviendra secrétaire national aux adhésions. Il passe donc ses heures à compter les cartes et à les estampiller, on l’appelle alors le « poinçonneur des vivas » parce que tout le monde l’applaudit à toute nouvelle « inscription », pardon adhésion. Jean Pierre Stirbois le félicitera en personne de son labeur et Touzé ira partout déclarer qu’il a « l’amitié du chef en plus de l’oreille du patron ».

En 1986, grande année pour celui qu’on surnomme « Jeff ». En plus de sa promotion au grade de pointeur du nombre d’adhérents, il devient responsable du bulletin téléphoné du Front National, qu'il baptisera pompeusement « Radio Le Pen » (il a toujours rêvé d'être journaliste) et qui deviendra après le départ de Touzé « Le Pen Info ». Jean François Touzé s’en occupera jusqu’à son rocambolesque départ du FN en 1990.

De 1986 à 1990 donc, Touzé fera quelques piges dans « National Hebdo » ou il pourra y déclamer tout son amour pour Jean Marie Le Pen. Il le fait si bien que Le Pen le croit. Alors quand Touzé tendra un piège à Le Pen en 1989, celui-ci tombera dans le panneau.

1989. Les élections municipales. Jean Marie Le Pen doit normalement se présenter à Marseille. Certes il a été battu par Marius Masse aux législatives de 1988, perdant au passage un pari avec ce dernier de 100.000,00FF, (pas grave c’est le Front qui paye), mais il a tout de même fait 47%. Alors il hésite. Que faire ? Il veut aller à Marseille quand même, car, depuis le départ de Pascal Arrighi, le Front National est orphelin d’un grand meneur dans la citée phocéenne, quelqu’un capable de prendre la mairie et de contrer le docteur Vigouroux. Le Pen sait très bien que ce n’est pas Gabriel Domenech, l’ex rédacteur en chef de feu le Méridional, pourtant excellent militant, dévoué, apprécié localement mais limité politiquement, qui va accomplir la tache. Des proches de Le Pen lui suggèrent d’être candidat dans sa ville natale de La Trinité sur Mer, là ou Le Pen a réalisé 51% des voix en 1988. JMLP décide néanmoins d’aller quand même à Marseille, du moins jusqu’à ce que Touzé entre en lice…

Jean François s’est constitué une petite équipe à Paris. Il est en effet responsable du XIème arrondissement. Ses troupes ne sont pas nombreuses mais il s’est lié d’amitié avec des mercenaires et des francs-tireurs du nationalisme qu’on retrouvera un peu partout jusqu’à nos jours. Il a aussi des relations dans les milieux dits « rouge brun ». On appelle alors Touzé le « National Bolchevique ». Il aime ça. Ses amis lui présentent alors un cadre de chez Giraudy, société d’affichage, Jacques Gaillard, qui veut entrer au Front National. Touzé saisit la balle au bond et court chez Le Pen. Il lui vend cette idée sublime : Jean Marie Le Pen, président du Front National, ne peut être candidat QUE dans la Capitale ! Il ne peut être candidat QUE dans le quartier populaire, historique, symbolique et surtout populaire (SIC ouf) du XXème ! Touzé en fait des tonnes pour convaincre « Le Président ». Lui, Touzé, il lui promet les moyens logistiques de Jacques Gaillard et propose de combiner sa campagne avec celle de Le Pen. Le XIème sera délaissé au profit du XXème. Jacques Reveau, trésorier du FN, candidat sur le 17ème, prêtera l’appartement qu’il possède rue des Orteaux et qui fera office de permanence. Touzé affirme à Le Pen que Marseille c’est bien trop complexe, bien trop frelaté et dangereux. Le Pen finit pas gober le tout et accepte. Touzé y gagne un surnom : Cole Porter !

Evidemment, tous les moyens de la campagne servent exclusivement à Touzé ou presque. Le Pen reste chez lui et ne voit rien. Les résultats sont au rendez-vous : 10% pour Touzé et 12,5% pour Le Pen qui ne sera que conseiller d’arrondissement. Vexé, il ne siègera jamais !

Touzé n’est plus en odeur de sainteté au FN. Le Pen a la dent dure. Il retourne à la comptabilité des adhésions et à « Radio Le Pen ». Il veut créer son propre cercle au sein du FN, le « Cercle du Luxembourg » (SIC, l’employé de bureau se veut « intello », le scribouillard se veut Scribe). Veto absolu de Le Pen qui se marre. Il y a de quoi ! 1990. Un matin de printemps, Jean François Touzé est dans son bureau de la rue du général Clergerie, siège national du FN de l’époque. Il prépare son bulletin téléphonique. En réalité, il prépare son départ. Il a pris soin de demander à ses amis d’enregistrer son message car « il a des choses à dire ». Quoi ? Tout simplement que Le Pen n’est plus l’homme de la situation, que c’est un incapable entouré de minables, et que lui Touzé, a décidé de partir mener le combat ailleurs, loin de Le Pen, mais qu’il reviendra pour sauver le mouvement national, sans Le Pen évidemment, devenu indigne de lui. De Gaulle quand tu nous tiens… Après ce message au combien historique à dimension universelle, Touzé prend bien soin de fermer la porte à clé et de garder la précieuse clé sur lui. Il passe la porte du FN en secret pour ne plus jamais y revenir, à ce qu’il jure, mais il finira par y retourner par la fenêtre fin 1999, soit dix ans plus tard. Notons que lui, et d’autres, ont conservé le précieux enregistrement pour les générations à venir. On n'est jamais trop prudent dans la fabrication de sa légende, même mythomane.

Que fait notre petit « Jeff » ? De 1990 à 1991, il ère. Il a pris soin d’emmener avec lui, outre quelques activistes militants sincères (qui vont vite se fâcher avec lui), quelques bras cassés du PFN, deux « nationaux bolcheviques » et un soutien de poids en la personne du sympathique Roland Helie, 150KG de nationalisme brut. Ainsi entouré, il va voir ce qui se passe dans les Comités « Espace Nouveau » (œuvre de Helie et de quelques autres), puis à « Nationalisme et République » de Michel Schneider, enfin partout ou il peut prendre la parole, puis, lui et ses amis décident de créer le MIN (Mouvement d’Initiative Nationaliste) fin 1991. Cette organisation n’a pas de vocation électoraliste, mais Jean Marie Le Pen émet une fatwa : quiconque se rendra à un évènement organisé par le MIN sera exclu.

Touzé décide alors de placer la barre plus en hauteur. Après le référendum sur Maastricht de 1992, il réunit ses amis autour de quelques anciens cadres du CNIP. La création d’une structure électoraliste nationaliste hors du FN est décidée : Ce sera l’Alliance Populaire (AP). Touzé et ses amis peuvent compter alors sur une structure militante assez dense et sur des cadres il est vrai de qualité. Assez rapidement, les adhésions sont nombreuses et les fédérations voient le jour sous l’impulsion de jeunes de talent qui quitteront tous l’AP en 1994. A noter que fin 1993, Mégret accepte de rencontrer Touzé, à la demande expresse de JFT, mais ce dernier se fait renvoyer dans les cordes par le numéro deux du FN.

L’aventure de l’AP durera moins de deux ans, de fin 1992 à juin 1994. L’AP présentera 80 candidats lors des législatives de 1993, dont le fameux Serge Ayoub, alias batskin, ainsi que tout le gratin du nationalisme activiste amené par les proches de Touzé. L’Alliance Populaire obtient le financement d’état, mais la machine connaît des ratés. 1994, après des cantonales réussies (plus de 100 candidats et des pointes à 8%), l’AP n’a pas les moyens de faire une liste aux européennes, malgré le soutien de Philippe Malaud, ancien ministre du général de Gaulle, et appelle donc à l’abstention. C’est le début de la crise. Touzé s’aperçoit que pour satisfaire son ambition il lui faut de l’argent et beaucoup. Il opère donc un repositionnement stratégique en recentrant tout son discours en direction des « patriotes républicains » de droite ou de gauche. Il va à la rencontre des « nationaux républicains », perdus dans la nature et tous fortement anti Le Pen. Touzé se veut Soral avant Soral. Encore et toujours marqué par De Gaulle. Décidemment, il ne changera jamais. Il veut par contre changer la ligne du mouvement, l’adoucir pour pouvoir lutter pleinement contre Le Pen. Il obtient des financements, mais c’est trop tard.

Il meurt une nouvelle fois la main sur le trésor. Ses amis, par soucis d’honnêteté, ne sont pas d’accord pour trahir. Ils veulent bien défendre des idées mais pas poignarder les militants du FN dans le dos, et là, celui qui veut se faire dorénavant appeler « JFT » leur propose et de trahir leurs idées et d’aider à détruire le FN. Ils claquent la porte de l’AP en masse et décident de créer « L’Alliance Nationale », avec l’aide de SAS Le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme, groupuscule nationaliste qui n'aura pas le succès de son homologue italien et qui n'existera que le temps d'aider Le Pen lors de la Présidentielle de 1995. Après, les membres de ce groupe rallieront le FN ou iront dans la nature.

Touzé n’a plus d’amis, plus de militants, plus de cadres, plus rien. On peut les compter sur les doigts de la main ceux qui vont rester avec Touzé : 5 anciens du PFN dont Roland Helie, plus une demi-douzaine de supplétifs. JFT n’aura eu son financement que le temps d’un été. Ca tombe à pic, il aime la côte d’azur, alors, comme il a deux amis sur Nice, il décide de casser « sa » tirelire et de s’installer quelques temps du côté de la baie des anges. Avec sa bande il crée le PNR (Parti National Républicain) et ouvre sa permanence dans la capitale des Alpes Maritimes. Roland Helie, homme intelligent au demeurant, commence à en avoir « marre de ces conneries ». Il prend ses distances. Touzé peut donc régner sur sa grappe de militants, même si le raisin est de plus en plus de Corinthe.

Touzé écrit des entrefilets dans des fanzines au lectorat confidentiel et il désespère de végéter. « De gaulle » se les gèle (façon de parler) à Londres, pardon, Promenade des Anglais, ce qui revient au même pour notre ami JFT. Pour se détendre, Jean François Touzé ira se balader, politiquement parlant, si l’on ne considère pas la politique et Touzé comme deux éléments antinomiques. Gérard Bourgoin, le roi du poulet, président du club de foot d’Auxerre, a repris le CNIP. Touzé flaire le bon coup et se fait nommer au BP. Il tente de doubler Bourgoin et se fait plumer comme il se doit. Alors, il va voir Charles Millon qui vient de créer « La Droite » (qui deviendra LDL puis DLC, oublions ça vaut mieux). Touzé réussira à convaincre le valet de chambre de Millon de le nommer vice président de « LD », mais comme Millon n’a pas de millions, il n’a pas de quoi payer Touzé, alors Touzé voit rouge avant de se faire expulser. Il notera soigneusement sur son CV : « ex vice président du CNIP et de « La Droite » (Touzé y gagnera un autre surnom : le pitre drolatique), et il utilisera ce CV (en y ajoutant « gérant de sociétés » ç’est faux mais ça fait bien, ça ne mange pas de pain et c’est invérifiable) pour son appel en faveur de JMLP de 1999. On y vient…

C’est Bruno Mégret qui va relancer Touzé indirectement. Fin 1998, grave crise au sein du FN. Mégret n’en veut pas à Le Pen, mais a une divergence stratégique profonde avec JMLP. De plus, Mégret ne peut pas laisser des milliers de militants se faire insulter et maltraiter par Le Pen. C’est la scission que tout le monde connaît. Touzé se rapproche de Mégret, mais personne n’en veut dans l’entourage du maire de Vitrolles. Qu’on ne soit pas d’accord OK, mais la trahison pour la trahison, l’ambition pour l’ambition, ça ne plait pas beaucoup. Surtout, personne ne voit l’utilité de récupérer Touzé. C’est raté, mais ce n’est que parti remise. Comble du comble, Mégret, interdit de prendre l’appellation FN, devra changer le nom de son parti. Il crée le MN (Mouvement National) avant de créer le MNR (Mouvement National Républicain). Décidemment, « Jeff » n’a pas de chance et doit jeter aux orties son Parti National Républicain. Il doit se croire maudit. Sa traversée du désert se poursuit mais pas trop longtemps.

1999. Elections européennes. Après avoir hésité et tenter de nouveau d’avoir une place au MNR, JFT appelle à voter pour la liste Le Pen. Fin 1999, il est récompensé de sa servilité, pardon de sa serviabilité, c’est le retour au Front National, par l’entremise de Martial Bild et de Marine Le Pen qui adore son « Jeff ». Les cris des militants sincères poignardés par Touzé et notamment de Marie France Stirbois n’y feront rien, Le Pen accepte ce qu’il prend pour un caprice de sa fille.

Touzé est de retour. C’est ce qu’il fait savoir de partout, encore et toujours de gaulle en tête. Il prend la direction du havre. Ce sera son purgatoire. 2002. Election présidentielle. Marine Le Pen l’impose à la cellule « Idées Action » du Président. Là encore on ne tiendra pas compte de l’avis des militants ni des dirigeants historiques du mouvement. Le ridicule le plus achevé sera atteint au meeting de Marseille entres les deux tours de la présidentielle, ou une salle surchauffée (malgré les menaces et intimidations), mais une salle à moitié vide (à cause des menaces et intimidations), composé d’ultra fidèles, rira copieusement de voir Touzé et Dubois bras dessus bras dessous en « organisateurs » pour Jean Marie Le Pen.

Mais JFT s’attribuera une partie du succès de JMLP. La Droite Nationale humiliée, la droite nationale écrasée, mais la droite nationale libérée, c’est lui, ose t-il affirmer sans rire à son carré d’amis, pièces rapportées de feu le PNR.

Il en profite d’ailleurs pour recréer son PNR au sein du FN. Il faut changer de nom pour faire « club ». Ce sera « Ligne Droite » par antiphrase. On en rigole toujours autant au paquebot…

On retrouve « Jeff » en 2004. Elections régionales. Il supplie Le Pen d’avoir un poste de conseiller régional en Ile de France. Il aime bien la campagne, mais de loin, surtout s’il ne peut pas y être élu. Marine l’appuie et il connaît donc la consécration. Il devient enfin, à 51 ans, conseiller régional. Faute de pouvoir libérer la France pour le moment, il libérera l’Ile de France, en attendant mieux bien sur. Il garde néanmoins son pied à terre en Normandie en prévision des municipales. Mais pendant les élections régionales, il est également directeur de campagne de Jean Marie Le Pen en PACA. A-t-il le don d’ubiquité voire plus ? Oh que non ! Il le prouvera piteusement en commettant LA BOURDE de l’année. JMLP n’est pas domicilié en Provence et ne peut donc pas se présenter. Aie ! Aie ! Aie ! Ca fait mal ! Touzé rase les murs et se fait oublier, d’autant que JMLP l’avait nommé avant l’élection « Coordinateur » pour l’implantation militante en PACA, étant donné que la région ou le FN fait ses meilleurs scores est depuis longtemps déserte niveau adhérents et cadres. Quoi de mieux que de mettre un traître à la barre du renouveau, au moins il connaît le terrain du mécontentement. Normandie, Ile de France, PACA, trois régions symboliques du Gaullisme, de la Libération, des débarquements, du Mont Aurélien au Mont Valérien, Touzé se la joue « J’me voyais déjà », et, comme d’habitude, il y croit dur comme fer. Il confit même à un proche : « Je le sens, j’ai la Croix Blanche au cœur et sur le front, c’est moi qui vais succéder à Le Pen, ça ne peut être que moi ! »… Mais LA BOURDE vient tout gâcher, tout mettre par terre … pour le moment. Cette faute calme un tantinet la pathologie mentale maladive de notre ami Touzé. Il survole les européennes tandis que son patron la passe sur un bateau… Le navire JFT tangue.

Depuis JFT végète de nouveau. Rien n’a changé depuis 1985 finalement, à l’exception de son poste de Conseiller Régional. Il est certes membre du Conseil National du FN, du Comité Central (imposé par Le Pen, non élu évidemment), et même du BP (idem), mais qu’est ce que cela veut dire dans un FN devenu quasiment sans militant. Le Pen ne l’a même pas viré de son poste de coordinateur de PACA car il n’y a plus rien à coordonner. Alors, entre la Normandie et le Conseil Régional d’Ile de France, Jean François Touzé compte et recompte les inscriptions, pardon les adhésions, et il n’a plus beaucoup de travail le pauvre. Il s’en moque bien après tout, les adhésions refleuriront quand ce sera son tour d’être à la barre pardi !

2006. Campagne pour la Présidentielle. Marine Le Pen entend bien imposer ses vues. Carl Lang, Bruno Gollnisch et tous les dirigeants historiques du FN ont été mis au placard, tout du moins à l’index avec interdiction de parler aux médias. D’ailleurs, ils ne tiennent pas à trop en faire durant la campagne n’étant pas d’accord sur la ligne. Touzé se voit en homme fort, en recours, comme toujours éternel boy scout du Gaullisme, on pourrait même parler de « Gaullianisme » au sujet de JFT. Las, c’est encore raté. Touzé est fou de rage ! C’est lui le « National Républicain » alors que vient faire ce Soral ? Valmy, c’est lui, ça a toujours été lui, ça ne peut être que lui, alors on ne va pas lui prendre sa place, son jouet comme ça. Il se glisse derrière Le Pen pendant tout le discours de Valmy, histoire de bomber le torse et qu’on ne voit que lui dans la caméra. Il en fait des tonnes, mais on lui fait comprendre que ça ne sert à rien. La Bourde n’a pas été pardonnée et on a trouvé mieux que lui en la personne de Soral.

« Jeff » éructe et en devient malade. Par Toutatis et par Touzé ! On lui a tout pris, tout volé, et le fait que Soral soit un ex pote de Thierry Ardisson n’arrange pas le mental de « Jeff » qui renoue ainsi de la pire des manières avec ses jeunes années « Rock’n Folk », en se les prenant en pleine figure. Rage et haine se bousculent dans la tête de JFT. Il ne lui reste que les rapports à envoyer aux élus du FN (de moins en moins nombreux hélas) et le « CAP » sur l’immigration, mais là, même pas de diplôme en vue. Il faut dire que c’est le domaine réservé.

Alors, comme pour se calmer et se projeter dans ses éternelles ambitions de sauveur, il calcule. Il calcule si bien qu’il en arrive à la même conclusion que nous, sauf que c’est pour son compte personnel. Alors, si Le Pen est présent au second tour, Marine lui succède et je n’ai aucune chance de faire quoi que ce soit. Même si Mégret fait un mouvement d’union patriotique hors FN, il ne voudra pas de moi. Mais si Le Pen n’est pas au second tour, Gollnisch et Lang prennent le pouvoir et Mégret revient à terme. Cela exclura Marine et me voila « MOI » pour réaliser la synthèse. Gollnisch pleutre et pas beau, Mégret trop petit, Lang au look bien trop « faf », mais si mais c’est bien sur, ça ne peut être que moi… Etc Etc Etc…

Alors il change de tactique une énième fois. A la surprise générale, il prend position en faveur de Mégret, ce qui lui vaut la mise à l’index et la remise en place de Marine Le Pen qui n’est donc plus son alliée. Il n’en a cure et va encore plus loin. Lui, le « National Républicain », se met à critiquer Soral, l’ouverture, les reniements et parle de « respect des fondamentaux du Front National ». Lui l’antilibéral se met à critiquer l’anticapitalisme du FN. Lui le co-fondateur de l’Alliance Populaire, critique les « aspects trop populaires » du FN ! Tous ceux qui l’ont connu avant en rient ouvertement. Touzé ne rie pas car il connaît ses classiques, et, fidèle au vieil adage populaire, « il change de veste comme le vent pousse ». Tant mieux, JFT aime aussi Dutronc, tout baigne donc pour « l’opportuniste » qui serait prêt à tout pour faire survivre son vieux rêve : Avoir un destin, celui de sauver la France !

En 2004, à la question d’un journaliste Niçois qui demandait à Jean Marie Le Pen pourquoi ce dernier avait accepté le retour d’un ancien traître, JMLP avait répondu : « Vous savez, M Touzé c’est un garçon coiffeur, il a voulu ouvrir son propre salon, mais finalement il s’est dit que c’était bien mieux chez le patron » !

Tout est dit dans cette phrase terrible de Jean Marie Le Pen.

Il est vrai que « monsieur Jeff » se couperait bien les cheveux en quatre si ça pouvait lui assurer un avenir. Il mettrait bien une perruque ou un toupet. Et si seule une place de Reine était libre, gageons qu’il irait jusqu’à tenter l’opération.

Aujourd’hui, il lui reste Roland Helie comme fidèle. C’est peu et c’est beaucoup à la fois, car Helie est le dernier à lui reconnaître quelque talent. Récemment un ex ami de Touzé toujours membre du FN confiait en privé cet avis authentique et définitif sur un ton cynique, avis que nous faisons volontiers notre : « Bof, l’œuvre de Touzé c’est la logomachie du sycophante » !

Dieu nous préserve de ce type d’histrion à l’avenir. Nous avons plus que jamais besoin de gens humbles, fidèles, appliqués et sérieux, plutôt que de jongleurs. Et si nous avons besoin de vertus, celles que nous réclamons au premier chef ne sont pas comiques.

Quand on aspire à de hautes fonctions, on n’use pas trop sa langue à lécher des bottes après moult trahisons, et vice versa, ça finit par être suspect. Ca risquerait de se voir…


JEAN MARIE LE PEN A DONNE SA CONFIANCE A DES INDIVIDUS PITOYABLES

PLUS QUE JAMAIS PAS UNE VOIX PATRIOTE POUR LE PEN LE 22 AVRIL 2007

AUCUN DE CEUX QUI SE PRESENTENT – ABSTENTION NATIONALE !

http://Lesnationalistescontrelepen.blogspot.com

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment faites vous pour voir si juste à chaque fois. C'est le portrait robot en lettres du personnage. Chapeau. Vous avez oublié quelques menus détails plus ou moins sordides, mais c'est fidèle. Pas grand chose de positif chez ce monsieur qui n'a ni l'envergure, ni le talent de plume, ni le don de remuer les foules et qui ne défend même pas nos idées mai seulement les siennes. Sur que c'est un faillot, pour l'avoir entendu deux fois (entres deux sommes), je peux vous le certifier.
Oui vous avez raison, c'est bien lepen qui nous a imposé ces gugusses et qui a tout fait pour décourager les bons.

Anonyme a dit…

A noter quand même que ce touze a insulté lepen a de nombreuses reprises, allant jusqu'à le traiter de gros lard, d'être à la vision monoculaire (merci pour les handicapés), de vulgaire nationaliste indigne de gouverner le pays (vers 94/95 ça) et autres joyeusetés.
Bon, c'est vrai, vous ne pouviez pas tout savoir ni tout écrire.
Je ne vous embète plus pour aujourd'hui. A bientôt.

Anonyme a dit…

Amusant, mais il y a des erreurs et des imprécisions. Des détails peut être mais ils éclairent le personnage un peu mieux que vous ne l'avez fait. Car c'est un traître celui la, et un beau.
Je possède des archives sur cet individu: NH des années 80, ces "fanzines" à lui comme vous le dites vous même fort à propos, mais surtout des articles de la grande presse et de la presse quotidienne régionale, de 1991 à 1996, qui lui a largement ouvert ses colonnes pour cracher sur Le Pen. Je vous écrit par email pour prendre contact et vous envoyer ces archives si ça vous intéresse.
Ce qu'a dit touzé sur le pen est si odieux que ces propos ferait passer les échanges entre le pen et mégret pour un concours d'amabilité. En 1994, il en avait même appelé à une union des fidèles de Stirbois et des Catholiques contre le pen, alors qu'à l'époque le pen était fidèle à nos idées. Il avait appelé "les Lang, Antony, Martinez, Baeckroot, votre place est à mes côtés pour bouter l'imposture le pen hors de notre mouvance". Lors de la campagne télévisuel de 1993 pour les législatives, (j'ai également ces archives là), il se met en scène pour passer en revue les hommes politiques qui peuvent sauver la France. Quand vient le tout de Jean Marie Le Pen, il part dans un énorme éclat de rire à secouer un mort.
Et c'est "ça" qui prétend incarner l'avenir "car fidèle au passé".
On pourrait presque s'étouffer de rire si on ne le savait pas si sérieux dans sa démence.
Mais les militants actuels du front se taisent, or, "qui ne dit mot consent". On a jamais que les dirigeants qu'on mérite.

Anonyme a dit…

"JMLP n’est pas domicilié en Provence et ne peut donc pas se présenter. Aie ! Aie ! Aie !"

Ce n'est pas véritablement de la faute de Touzé l'histoire de la domiciliation, j'en veux pour preuve que si Le Pen voulait tellement se présenter aux régionales en PACA, cette bourde n'aurait pas aussi vite était pardonné!
Le Pen n'est peut être pas rancunier (lol), mais il lui faut tout de même un peu de temps pour oublier..

De plus tous deux ne sont quand même pas des novices de la politique, ils n’en étaient pas à leur coup d'essai, ils savent que la domiciliation est la condition première pour qu'un candidat puisse se présenter.

Et surtout, malgré les dégâts de Le Pen en PACA, il connaît suffisamment de monde, pour y trouver un domicile d'emprunt.

Non, ni la thèse de "l'accident", ni celle de la "boulette" ne tiennent!

D'autant que ce que vous n'avez pas l'air de savoir, c'est que le problème de domiciliation avait été arrangé par Sarko himself en personne, après la campagne de victimisation qu'avait mené Le Pen autour de cette histoire.
Sarko téléphone donc à Le Pen pour lui signifier que son problème est réglé, et qu'il peut se rendre en préfecture, préfecture qui à reçu des consignes.

Pourquoi Le Pen ne se présente pas alors?
A cause de sondages!
Le Pen a en effet commandé un audit de l'élection (on ne va pas à une bataille sans en évaluer les risques..Surtout Le Pen) qui le donne plus que perdant alors que la PACA était la région la plus frontiste de France.
(On se souvient des 60000 frontistes réunis en 1988 à Marseille, sous le patronage de JP Stirbois (hasard?))

Quel étonnement!?
Pas tant que ça, le Pen peut être satisfait, son travail a payé! Les multiples cassages de fédérations, les barbouzeries, les nominations parachutages de "félons" (Baeza, François,Durbec...et d'autres encore, tous élu sur l'étiquette front puis parti au RPR, puis revenus, (la palme reviennant à françois qui à pratiquer cette opération 3 fois au moins!) tout cela et pire encore...

C'est donc Macary qui est nommé tête de liste, sur une liste imposée, aujourd'hui implosée:
Deux conseiller régionaux démissionnaires du front, Marie Claude Bompard et Philippe Beauregard à cause De Le Pen, de la liste de ses actions au sein du front, comme au sein de cette région, où comme ailleurs, seuls les plus serviles au "président" mais les moins actifs pour "leurs" idées sont nommés, imposés par Le Pen lui même pour remercier, maîtresse et petits capots lécheur de ré à la solde..

Touzé n'est pas responsable, pas plus que des Megret ou des marie caroline, Le Pen lui même dirait que la responsabilité ne peut davantage être imputé aux soldat qu'au capitaine..
Ils sont à Le Pen ce que l'immigré est à la France, et ils auraient tort de se priver...

Les critiques de Mégret à l'égard de le Pen sont elles moins vraies aujourd'hui qu'hier?
Les raisons pour lesquelles Touzé est parti sont elles mortes?

Que nenni! Ces hommes sont simplement des opportunistes qui au lieu d'aller jusqu'au bout de leur logique préfère jouer les parasites de la facilité, il sont comme ça, ne pensant à l'instar de Le Pen, qu'a leur propre intérêt, essayant d'allier tout cela avec la cause!

Mais la "cause" suppose l'intégrité, celle du chef, comme celle des lieutenants.

Le véritable responsable, c'est le chef, et il est responsable de s'entourer de gens qui lui ressemble!

Dis moi qui tu nommes, je te dirai qui tu es!



Salutations sincères, comme ma déception de Le Pen !
PS : Idem

PS’ : 2007, Je ne voterais pas Soral, Mblabla, Marine, Le Pen, mais le plus à droite quand même !

Anonyme a dit…

Il y a un autre surnom de M Touzé que vous avez oublié, c’est « Jean Françoué » de Nantes. On l’en a affublé par dérision à cause de sa passion folle, quasi idolâtre et juvénile pour la Révolution Française et Robespierre. (autre point en commun avec Soral)
Il est prêt à changer sur tout par arrivisme mais pas là-dessus. Souvenez-vous de Chirac, on ne rompt pas facilement avec ses amours de jeunesse. Mais n’accordez pas trop d’importance à ce semi apparatchik, tout costume un peu statufiant serait bien trop grand pour ce gringalet de la pensée qui a déjà bien du mal à régner sur une alcôve.

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Ca part de partout. Nous recevons pas mal de commentaires sur "notre ami touzé". Le mieux est de résumer la pensée des frontistes sincères par le témoignage de cette militante de Normandie, suivi de la copie d'un tract datant de 2000, tract contenant des informations dont Jean Marie Le Pen ne tiendra jamais compte. Il émane pourtant de militants plus que dévoués qui ont tout donné à Le Pen... A méditer encore et toujours!

Laissons lui la parole.

"Je vous envoie ce papier c'est une copie du papier car il était en mauvais état et je voulais en faire part a des militants qui ne savait pas qui était Touzé alors qu'il venait dans mon coin. Cela n'a guère était apprécié du responsable FN de mon coin. Chut .. tout va bien madame la marquise. C'est simplement une redite de votre papier.

C'est un papier qu'avait reçu bien des adhérents afin qu'ils demandent à Jean Marie Le Pen et à Chaboche de revoir leur copie. Ils ne voulaient pas du monsieur au Havre et ailleurs.
Actuellement c'est lui qui préside en Seine Maritime. Et c'est son amie qui en est la trésorière. Il a dans ce département une très, très petite cours. En étant généreux beaucoup moins de 10 personnes. A son arrivée au Havre il a voulu donner des leçons de militantisme à de vieilles dames, les houspillant car elles n'en faisait pas assez, mais surtout sans donner l'exemple, il était au dessus de tout ça. Et puis ne disait il pas en plus qu'il ne faisait pas la chasse aux voix, qu'il n'en avait nul besoin....."

" LE "PARCOURS" DE MONSIEUR JEAN FRANCOIS TOUZE" ...

Jusqu’en 1988 jean françois Touzé est membre du Front National

En octobre 1989, IL ROMPT AVEC J.M.LE PEN
Il créé avec d’autres dissidents les Cercles « Espace Nouveau » au 7, rue du Général Bertrand Paris Veme. Pour faire reconnaître sa démission, il utilise frauduleusement le message quotidien de Radio-Le Pen. Il explique les raisons de son départ : » conservatisme de LE PEN et de son entourage ». Dans son mensuel « Espace Nouveau » il ne cesse de le critiquer.

En janvier 1991, J FRANCOIS TOUZE fonde « LE MIN » (Mouvement Initiative Nationale), qui durera jusqu’en 1995, et prône l’abstention aux élections européennes (contre Le Pen)

En 1992, J FRANCOIS TOUZE fonde « L’ALLIANCE POPULAIRE »
qui présente 76 candidats aux législatives de 1993, contre le Front National et notamment contre Marie France STIRBOIS à Dreux !
Disposant de moyens financiers étonnants (?) il se permettra de déménager souvent le siège de son mouvement : rue de Monsigny (Paris 5ème), rue Marel (Paris 10ème), rue Lhomet (Paris 5eme) et enfin rue de la procession) (Paris 15ème)

En 1995, J.FRANCOIS TOUZE fonde le PNR (parti National Républicain )
Il tente de se présenter aux Présidentielles de 1995, recueille des signatures de maires pendant ce temps J.M. LE PEN peine à collecter les siennes. Il échouera dans sa démarche et appellera à voter CHIRAC au second tour.
Il tentera de susciter une liste municipale au Havre pour concurrencer celle du FN

En 1997, LE PNR présente des candidats aux législatives contre ceux du Front National.
Notamment au HAVRE, Caucriauville et Montivilliers.

En 1998 J. FRANCOIS TOUZE tente de rejoindre la droite de Million ….échec !
Il entre alors au CNI (centre national des indépendants) où la place de Vice Président lui est offerte.

En septembre 1999, l’INDIVIDU RALLIE OFFICIELLEMENT LE FN;
Après la crise « il y a des places à prendre » proclame t-il.


TROIS POINTS DOIVENT RETENIR L’ ATTENTION

1/ J.F. TOUZE pendant 10 ans n’aura eu de cesse de salir notre combat national et J.M. Le Pen
2/ Le Front National à toujours considéré que ces candidatures de diversion étaient téléguidées et financées par PASQUA afin de nuire à la droite nationale.
3/ L’homme dispose bien sûr de moyens considérables : publication luxueuses, sièges nationaux, affiches et matériels de propagandes ...tout cela avec un nombre d’adhérents dérisoire.
Au total, un individu parachuté, douteux politiquement, qui nous a combattu pendant 10 ans et qui se rallie fort opportunément ….A vous de juger.
A noter le PNR existe toujours officiellement, mais il a été mis en sommeil ! »


Quelques légères imprécisions dans ce document, mais le cœur du problème est authentique et ne saurait souffrir aucune contestation !

- Le MIN s’appelait « Mouvement d’Initiative NATIONALISTE » (et non « nationale »), ce qui a permis à Touzé de recruter quantité de militants sincères pour mieux les trahir. De plus le MIN n’a jamais survécu à l’année 1991. En 1995, il était déjà mort depuis 4 ans.

- Jean François Touzé n’a pas pu prétendre se présenter lors de la Présidentielle de 1995, et pour cause. Ses militants ayant claqué la porte de l’AP et fait scission, ils tentèrent de présenter Philippe Malaud (ex président du CNIP, ex ministre, ayant occupé toutes les fonctions électives en politique, ex représentant de la France à Davos et ex Président de l’UEE, notamment… et ex soutien de Touzé) à la présidence, aidé en cela par l’entourage de Sixte Henri de Bourbon Parme. Malaud souhaitait se présenter alors contre Jacques Delors, ex membre de son cabinet ministériel. Delors renonçant, Malaud jeta l’éponge et décida … de soutenir Chirac, faisant fuir tous les nationalistes de sa sphère d’influence. Mais Touzé, alors seul, ne pouvait rien faire du tout ! Il aurait bien voulu, mais n’a pas pu.

- Il y a quelques erreurs concernant les différentes permanences de l’Alliance Populaire.

- En 1997, le PNR n’était plus un danger pour personne. Sans militant, Touzé est passé de 1,5% à 0,15%, soit dix fois moins, d’où la perte de ses financements ( ?) IL présenta effectivement 2 candidats en Normandie, 4 en Ile de France et 4 en PACA. La famille en quelque sorte…

- A noter l’épisode « Dubois » en 1993 à lire dans notre article sur cet individu.

- A noter également que depuis son départ du FN fin 1989, Touzé utilisera toujours la Boite Postale « NAC » localisée sur le 7ème arrondissement de Paris. Cette BP sera utilisée par tous les amis plus ou moins opaques de JFT, de Philippe Malaud au … GUD. Le plus amusant, c’est que la « NAC » (à l’origine « Nouvelle Action Civique », tout un programme) et la Boite Postale existent toujours et que Touzé s’en sert pour toutes ses actions au sein du FN. Bizarre, vous avez dit byzarre…

- « L’entrée de Touzé au CNIP déboucha sur le même échec qu’avec Million, l’humiliation en plus, car lui et Roland Hélie furent humiliés par Bourgoin, qui, il est vrai, avait les reins solides au plan financier et qui s’est bien amusé de ce qu’il a confié en public lors d’un meeting à Nice (en compagnie de Marlène Jobert) « être des pitreries infantiles ». A noter que Touzé aura entraîné au CNIP un ex militant du FNJ qu’il imposera à la tête des « Jeunes du CNIP », sublime coquille vide, et qui sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour assassinat et acte terroriste. On affirme que Touzé en gardera la « trouille de sa vie » et que cela coûta la place de Président de la Ligue de Football à M Bourgoin. Mais ce ne sont là que des rumeurs (malheureusement pas l’attentat).

- Enfin, un de nos contacts affirme que le changement aurait eu lieu pour Touzé durant l’été 1994. Las de végéter, il aurait prit RDV rue de Lille, alors siège du RPR, afin d’avoir de « l’aide » grâce à « des intérêts communs ». Il aurait envoyé RH rue de Lille et notre contact aurait été témoin de la scène. Il affirme également que Touzé aurait fait indirectement campagne pour Chirac lors de la Présidentielle de 1995, entres les deux tours, par des distributions massives de tracts « bidons » affirmant que « Chirac était l’homme qui allait stopper l’immigration ». Nous avons pris rendez-vous avec cette personne qui doit nous amener des preuves. Nous vous tiendrons informer des suites. Mais, ça n’a pas très grande importance. Seul compte le triste « fond » de ce quidam.

Merci de ce commentaire.

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Réponse à Korentin,

Vous avez raison quant à "l'esprit" de l'absence de JMLP des régionales 2004 en paca, mais nous avons raison sur la "lettre". Quoi que comptait faire JMLP, une telle erreur est indigne d'un directeur de campagne, même si ce dernier est lui même candidat à 800km de là. CQFD...

Ceci dit bravo, votre analyse est on ne peut plus juste et n'enlève rien à la médiocrité de ce "cadre" pas très droit.

Merci

Anonyme a dit…

Je vous donne lecture du dernier communiqué d'une autre association de patriotes opposé à JMLP. Je viens de trouver ça sur le web. Intéressant.

« Le message actuel du nouveau FN, et donc de Jean Marie Le Pen, consiste à dire aux immigrés : rien n’est de votre responsabilité ! Nous ne nions et nous ne nierons jamais la responsabilité de ceux qui nous gouvernent dans la folle politique d'immigration, mais dire aux immigrés que rien n'est de leur faute, c'est insulter tous ceux qui s'intégrent fort bien en faisant quantité d'efforts et c'est envoyer un message bien trop puissant à tous ceux qui affirment, comme l'association "assez le feu" (ou les intégristes de tout poil qui exigent des Mosquées partout) que la France leur doit tout. Ce reniement du combat pour la France et les Français interdit désormais à toute personne lucide de voter pour un mouvement, et surtout pour un homme, qui visiblement ne sait plus où il va. Jean Marie Le Pen en jouant ainsi à l'apprenti sorcier avec l'avenir du pays, s'est totalement décrédibilisé. »

Moi, j'ai trouvé ça très pertinnement.

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Trop de commentaires insultants et grossiers sur M Touzé. Nous avons voulu sitgmatiser les errances de JMLP en prenant un exemple symbolique, un mauvais exemple à ne pas suivre. Ceci étant dit, nous avons extrémisé notre position sur M Touzé, en grossissant (à peine) le trait, y compris par l'humour, histoire de contrebalancer quelque peu la légende en forme d'image d'Epinal (ah le rapport père/fils!) que l'individu en question tente de se forger avec l'aide de certains au FN. Mais, et nous le disons sans détour, même un Touzé doit avoir sa place, toute sa place mais rien que sa juste place, dans la nécessaire refondation du Mouvement National, après l'élection présidentielle. C'est dire notre volonté sans faille d'Union la plus large.
Nous avons voulu marquer le coup une bonne fois pour toutes, passons à autre chose. Merci.

Anonyme a dit…

je ne sais quoi penser de votre démarche car personnellement je ne suis pas un fan de JMLP mais tout mouvement a besoin d'un chef charismatique et quoique l'on puisse lui reprocher,on ne peut nier qu'il en soit un.
J'éspérai,il y a quelques mois,qu'un troisième homme puisse féderer la droite nationale mais les egos surdimensionnés du chatelain et du vicomte ne l'ont pas permis et ne le permettront pas.
Votre démarche,bien qu'excessive, n'est pas ininteressante puisqu'il faut bien envisager l'après JMLP... mais vous n'arriverez à rien si vous n'avez pas un leader charismatique et rassembleur sous le coude et malgrè toute la sympathie que je leur témoigne,ni C.LANG, ni B.GOLLNISCH n'en ont l'étoffe....alors qui?

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Désolé de ne pas être d'accord avec vous, mais Carl lang a très largement les épaules, le talent, l'aura, la carrure, l'etoffe, bref tout ce que vous voulez, ce pour nous diriger et nous conduire vers la victoire.
Vous verrez, vous verrez.
Il se cache, il est effacé sciemment, mais quand son heure va sonner, ça va s'entendre et se voir.
Gollnisch? Un peu trop effacé et timide devant l'opposition.
Mégret? Trop tôt, à voir sur la durée.
Un autre? Pourquoi pas en effet, nous verrons bien.

Salutations

Anonyme a dit…

Le Pen laisse les miettes des médias à d'autres que lui et sa fille. Grande ouverture d'esprit, grande vision politique, pour faire taire les critiques émanant du plus profond de notre camp, Jean Marie Le Pen accepte d'envoyer vers les médias ... ses aboyeurs en chef, Louis Aliot et Martinelli! Lang et Gollnisch continuent d'être au placard et Mégret à la niche. Comme ça aucune voix discordante ou ne serait-ce qu'autre.
C'est sur avec des gestes aussi symboliques, on va tous aller voter gaiement pour lui.
Une question: Le Pen se moque t-il du monde?

Stéphane D "aragorn 5av" a dit…

Sur Touzé que j'ai revu durant les catastrophiques régionales en PACA, où le grand chef nous fit son : "courage, fuyons!", laissez-moi vous dire ceci:

Je ne lui en veux pas, c'est à l'homme qui citait La Rochejacquelin que j'en veux!

En 1994, lors de cantonales, je collais pour un candidat FN dans les quartiers nord de Marseille. Touzé et L'Alliance Populaire y avaient présenté deux dissidents FN dont l'un s'appelait Chrissachos, (que je fis revenir au FN en 1997) aujourd'hui décédé, un brave type qui avait milité sur Marseille dès 1975, et s'était laissé embrigader dans cette sale affaire parce qu'il faut dire à sa décharge que le FN 13 était aux mains (comme il l'est encore) d'incapables et de planqués qui ne nous faisaient pas "bander".

Une nuit, on tombe sur les colleurs de l'autre dissident (de plus longue date), ancien DPS celui-là, nationaliste tendance "alimentaire", éconduit et revanchard.

Ses colleurs étaient membres d'un pseudopode gaulliste, le MIL, avec qui des jeunes de mon équipe du centre-ville avait déjà eu maille à partir lors d'une cantonale partielle contre Guérini (PS) où nous défendions la candidature d'Agathe SABIANI, aujourd'hui décédée. Les gars étaient les mêmes, probablement des policiers; ils m'ont dit, agacés par l'opiniâtreté de nos jeunes colleurs qui ne leur avaient pas laissé un centimètre-carré d'affiche intacte : "toi tu vas te prendre deux balles" et autres perles dignes de Carbone et Spirito.

J'en ai référé à mon SD FN d'alors (Maurice GROS) qui a dû jeter au panier mon petit rapport de l'incident avec menaces et injures, etc. Dans son fax quotidien à Le Pen, Maurice n'avait pas jugé digne de relater les menaces adressées à un pauvre péquin qui se levait le c.. la nuit dans des quartiers ignobles...

Le retour de Touzé, je le tenais pour inévitable car Le Pen nous y avait habitués, et ne fus donc pas surpris de le voir aux plus hautes fonctions pendant la PACA (coordinateur...comme Samuel 12 ans avant, lui qui refusa de m'accompagner coller dans les cités chaudes l'affiche de Mégret alors tête de liste FN dans le 13, ce même Samuel qui pense aujourd'hui avec sa belle-soeur, et leur sociologue à la gomme, que les Arabes des cités vont voter pour nous, bref...)

J'ai discuté avec Touzé, je lui ai reproché ces collusions avec des gens qui nous haïssaient, et je lui ai dit que beaucoup de militants refuseraient de finir une si lamentable régionale où le chef était juste venu pour insulter Marie-France déjà souffrante, Bompard, et De Beauregard, et puis repartir aussi vite!

J'avoue qu'il ne m'a pas fait mauvaise impression. Il a accepté de parler à bâtons rompus, ce que beaucoup de nos hystériques (historiques?) répugnent à faire...D'ailleurs l'affaire du "Sans-Papier" de Montretout, général de parachutiste-parachuté qui a oublié son ventral, ne lui est à mon avis pas imputable. Mais j'en sais sûrement moins que ceux qui ont 15 ans de plus que moi dans les artères et le combat nationaliste.

Aujourd'hui je me rends compte que Robert O. qui m'avait prévenu dès 1998, avait raison : ils veulent se débarrasser des nationalistes. Ils vont aller recruter des militants dans les boites de nuit et des gens comme Moualek, Soral, etc.! Grand bien leur fasse. A propos de Soral, ce n'est pas ce qu'il dit en arrivant au FN qui m'intéresse, c'est ce qu'il en dira quand il en claquera la porte, car le gars est plutôt intempestif et incontinent. Je m'en lèche déjà les babines, sauf que la cause, la vraie, en prend un bon coup à chaque fois!

De tout ça j'ai parlé dans les mails envoyés au "cabinet du président", jamais aucune réponse n'est venue. Dans le dernier envoyé en novembre lors des BBR, et qui devait 3 mois avant votre blog, me décider à m'abstenir, je demandais juste au chef déchu dans mon estime s'il avait oublié que Dieudonné s'était vanté en 2002 dans VSD de se torcher avec le drapeau français? J'attends encore la réponse.

Voilà, on nous prend vraiment pour de la merde, si on avait su on serait allé bringuer en boite de nuit au lieu de passer des nuits à coller et des journées à boiter, si ça se trouve, on aurait fini par y croiser des potes de Marine et faire une jolie carrière sans risque dans un Front National relooké...

Ils nous méprisent, je les mépriserai dorénavant.

Le 22 avril, soyez courageux : VOTEZ JEANNE D'ARC!

Il faut parfois savoir couper une plante pour la voir repousser plus vigoureuse.

ALORS, COURAGE!

Anonyme a dit…

Vous en voulez une bien bonne. Je viens de lire dans la presse de ce matin que la direction de campagne (du fn) accuse Jacques Bompard de "racisme et d'attaque contre les gens de couleurs" (rien que ça!)
Pourquoi?
Parce que des militants de Bompard ont envoyé des lettres à des militants et sympathisants ex FN, en affirmant que JMLP avait trahi ses idées, notamment sur l'immigration, et, pour illustrer la lettre, il y avait l'affiche du Front montrant une "beurette" (ou une antillaise?)!!!...
Même si cette initiative n'est pas très maline, la réaction du "FN" l'est encore moins. Quand quelqu'un met le doigt là ou ça fait mal, on ne répond pas en affirmant que le mal est bien, ou alors c'est qu'on reconnait implicitement qu'on s'est renié. Mais cette évidence échappe dorénavant au "front minuscule".
Comme vous dites: "pas une voix pour le pen qui a tout cassé"!
Salutations.

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Réponse à "observatoire ...",

Nous ne voyons pas de quoi vous parlez. Merci d'expliciter un peu mieux. De plus, pour ce genre de choses, vous pouvez nous contacter par email c'est bien mieux, vous avez l'adresse courriel en première page.

Merci et à bientôt.

PS: Nous vous approuvons bien sur quant à la courtoisie.

Collectif "Sauvons notre Idéal" a dit…

Cher Stéphane,

Vous avez bien raison sur toute la ligne et ce qui s’est passé pour vous (dialogues de sourds et jamais de réponse), cela s’est passé pour nous tous, y compris des dirigeants de mouvements ayant toujours soutenu le Front fidèlement. Vous parlez du MIL, pseudopode gaulliste qui aurait plus à Soral du fait de ses méthodes très, disons « républicaines », et nous connaissons bien certains de ses ex dirigeants dorénavant en odeur de sainteté au paquebot. Oui, tout ceci est misérable et méprisable. Comme vous dites, nous aurions sûrement du aller en boite de nuit plutôt que de sacrifier toutes ces nuits à nous risquer dans des endroits que n’imaginerait pas un « Samuel ». Nous aurions aussi du faire comme un Touzé, c'est-à-dire partir 10 ans, avoir des financements pour le moins curieux, faire battre tranquillement des candidats du Front National historiques, comme Marie France Stirbois, insulter Le Pen jusqu’à plus soif, puis revenir pour en recueillir honneurs et prébendes. Rien que pour cela Touzé est impardonnable et ne doit rien attendre de nous. Nous savons que dans son sillage quantité de braves militants le suivirent, notamment dans le bassin méditerranéen (Chrissacos que vous citez, mais aussi L*- ********, M******, Marcenaro, Doux, Troise, P*******, Mure, L********, V******, S*******, G******* et tant d’autres(ces gens veulent rester discrets pour la plupart jusqu'à la publication de notre appel en cas de "revirement spectaculaire" de JMLP auquel nous ne croyons malheureusement pas le moins du monde...), et tous ces gens là n’ont que du mépris pour Touzé ! Marine Le Pen et ses amis se sont contentés des boites de nuit avec l’argent de papa, Touzé lui a trahi et Le Pen et ses amis, et il fréquente dorénavant les mêmes « night clubs ». Dans la liste de nos signataires figurent une vingtaine d’anciens amis de M Touzé (en Bretagne, sur Bordeaux, en PACA, en IDF, dans l’Est, notamment) et tous en pensent la même chose. On peut tromper une personne tout le temps ou tout le monde une fois, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Ceci dit, nous l’avons dit et nous ne nous renions pas, même un Touzé doit avoir sa place dans le futur rassemblement national que nous appelons de nos vœux. A une condition toutefois, qu’il arrête de vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes et de se fabriquer une légende sans aucun rapport avec la réalité. De toute façon, dans le futur Mouvement National, trop de militants et cadres souhaitant continuer le combat auront bien connu Jean François Touzé, en conséquence, il ne pourra plus se cacher comme il le fait actuellement. Tout le monde est d’accord pour passer l’éponge et repartir de l’avant, mais M Touzé doit évidemment s’attendre à revoir ses prétentions à la baisse. Quoi de plus normal et sain…